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Les biocarburants de première génération bientôt en panne?

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Après des années d'aides aux biocarburants, l'Union Européenne prévoit d'abandonner les subventions pour certains d'entre eux après 2020. Les bienfaits des carburants de première génération étaient en effet remis en cause depuis de nombreuses années. Les nouvelles générations d'agrocarburants et l'hydrogène gardent par contre tout le soutien européen.

Un vent glacial risque de souffler sur les champs de colza. Selon des projets de loi préliminaires vu par l'agence Reuters, L'Union Européenne s’apprête à stopper ses subventions pour les biocarburants issus de colza ou de céréales dès la fin du plan actuel, qui prévoit un objectif de 10% de biocarburants utilisés dans les transports d'ici à 2020. En 2007, l'Union Européenne avait versé 3,7 milliards d'euros de subventions aux biocarburants.

Reuters a dévoilé une partie du texte en question selon lequel "la commission européenne est d'avis qu'après 2020, les biocarburants ne devront être subventionnés que s'ils procurent une importante baisse des émissions de gaz à effet de serre et s'ils ne sont pas issus de cultures utilisés pour la nourriture et l'élevage." Les carburants tirés du blé, du maïs et du colza sont donc tout particulièrement ciblés.

Après l'euphorie de la mise au point des biocarburants, des voix se sont élevées pour s'inquiéter de l'impact qu'ils pourraient avoir sur les stocks et les prix de denrées alimentaires capitales. Ainsi, ce sont pas moins de 40% de la production américaine de maïs qui ne sont utilisés qu'à produire du carburant. Au Brésil, nombre de cultures vivrières ont été abandonnés au profit de la canne à sucre dont la forte teneur en divers sucres permet la fabrication de bioéthanol.

Les biocarburants de première génération étaient aussi dénoncés par la théorie ILUC, pour indirect land use change (changement indirect d'utilisation des terres). Selon elles, les biocarburants provoquent une forte pression sur les terres arables disponibles, ce qui risque d'entrainer un regain de déforestation. Cela aurait pour conséquence d'augmenter la production de CO2 et de nuire à l'environnement, or c'est précisément pour lutter contre cela que les biocarburants ont été soutenus à travers la planète.

Le marché des biocarburants représente tout de même 17 milliards d'euros par an en Europe. Il risque d'être fortement touché s'il ne prend pas un virage drastique. Beaucoup d’espoirs reposent en effet sur les biocarburants, dits de seconde génération, qui sont tirés de ligno-cellulose de végétaux non comestibles. La commission européenne souhaite en particulier développer les biogaz issus d'ordures ménagères ou d'algues car ils ne nécessitent pas de culture terrestre.

Parallèlement, d'autres solutions pour un transport plus propre sont envisagées par les pays européens. L'Allemagne a par exemple prévu de mettre environ 5.000 véhicules propulsés par hydrogène sur ses routes en 2015. Tout est prévu à un tel point qu'Air Liquide a justement inauguré, vendredi 7 septembre dernier, sa première station-service à hydrogène.


MAXISCIENCES 11/09/2012

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La France va mettre un frein aux biocarburants de première génération dans le cadre du plan d'action pour l'agriculture présenté mercredi, qui vise à lutter contre la volatilité des prix des matières premières pesant notamment sur les éleveurs.

La hausse des prix des céréales et des oléagineux, qui a pris des "proportions inquiétantes" ces derniers mois, peut "mettre en péril la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres", souligne la communication du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll présentée en Conseil des ministres.

En France, elle "renchérit les coûts de production des éleveurs" notamment de volailles et de porcs, et "peut déstabiliser l'ensemble des filières animales", avec des effets pouvant aller "jusqu'au consommateur".

Le gouvernement a donc annoncé mercredi un plan en trois volets - international, européen et national - réclamant "une pause" dans les biocarburants de première génération, ceux entrant en concurrence avec les cultures à vocation alimentaire."C'est à la fois un plan sur la prise en compte des conséquences du haut niveau de prix sur les céréales, à la fois sur l'élevage", a déclaré M. Le Foll à l'issue du Conseil des ministres.

"La question" des objectifs d'incorporation de biocarburants dans les carburants traditionnels, "qui peuvent détourner des usages alimentaires des quantités importantes de produits agricoles, doit être mise sur la table", poursuit la communication de M. Le Foll.

Cette pause voulue par Paris se traduira au niveau national par la limitation à 7% du taux d'incorporation dans les carburants des biocarburants de première génération, issus notamment des cultures de maïs et de soja.

Paris entend atteindre l'objectif européen de 10% d'énergies renouvelables dans les carburants grâce aux biocarburants dits de deuxième génération, utilisant notamment de la matière organique n'entrant pas en conflit avec l'alimentation.

Au niveau international, le gouvernement demandera avec l'Organisation des nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) un bilan du G20 agricole de 2011 lors de la journée mondiale de l'alimentation à Rome le 16 octobre.

La France veut relancer les discussions sur les stocks d'urgence de céréales afin de gérer les crises alimentaires et éviter "les achats de panique et les mouvements spéculatifs incontrôlés" sur les marchés.

Le gouvernement insiste par ailleurs sur la nécessité au niveau européen de renforcer l'encadrement des marchés financiers des matières premières agricoles.

Au plan national, des mesures permettront "aux éleveurs de passer le cap difficile qui est le leur", a indiqué M. Le Foll.

Une table ronde sera organisée pour "améliorer les relations contractuelles et commerciales au sein des filières animales".

"Il est indispensable de répartir le poids de l'augmentation des coûts de production entre les différents maillons de la filière", ajoutant que "l'éventuelle répercussion" sur le consommateur "devra être responsable et les abus seront sanctionnés".

Enfin, un "plan silo" sera mis en place, visant à augmenter de 5 millions de tonnes les capacités de stockage du pays, actuellement en recul. Estimé à un milliard d'euros, il est à la charge des opérateurs.

Un soutien spécifique sera en outre apporté par les banques aux éleveurs en difficulté.

Le gouvernement abondera par ailleurs de 10 millions d'euros l'enveloppe pour la mise aux normes des bâtiments d'élevage de truies gestantes et a prévu de réviser la fiscalité agricole dans la loi de finances 2013.

Cette mesure est "très attendue par le monde agricole", a réagi le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) Xavier Beulin auprès de l'AFP.

De nouveaux outils aideront les agriculteurs à faire face aux aléas climatiques ou encore aux variations "excessives" des prix des matières premières.


SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012

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J'ajoute que les spéculateurs sont aussi responsables des hausses constatées dans divers aliments de base. Dans les années 1990 le prix de certaines céréales (soja, maïs, blé, riz...) était influencé par environ 25% par la spéculation. Aujourd'hui (base 2011), cette influence est passée à 85% (journal de TF1 du 12/09/2012). De plus en plus d'agriculteurs jouent aussi à ce jeu car ils ont beaucoup à y gagner...

Cette situation dantesque est le résultat de la mondialisation et de l'enrichissement à tout crin... Peu importe si le peuple des pays en crise crèvent la faim... Rappelons que la révolution française mais aussi dans d'autres pays est la conséquence de l'irresponsabilité des régnants et gouvernants à assurer à leurs concitoyens d'assouvir leur faim. Manger à sa faim devrait être un droit constitutionnel dans tous les pays... Et être inscrit dans les résolutions de l'ONU.... Les spéculateurs d'aujourd'hui sont les affameurs de demain...

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PARIS - Les producteurs français de bioéthanol et de biodiesel ont critiqué jeudi le plafonnement inapproprié de l'usage des biocarburants de 1ere génération annoncé la veille par le gouvernement, en soulignant que la 2e génération ne serait pas disponible avant 2020 au moins.

La Filière française du bioéthanol, qui rassemble plusieurs syndicats agricoles, a jugé ce coup de frein inapproprié, dans un communiqué, car il va brider le développement prévu au regard des objectifs plus ambitieux précédemment décidés.

Sofiprotéol, premier producteur mondial de biodiesel, s'est pour sa part interrogé sur la façon dont la France atteindrait l'objectif européen de 10% de la part des énergies renouvelables dans les transports d'ici 2020, les nouveaux biocarburants n'étant pas disponibles avant 2020 ou 2025.

Pour accélérer l'essor de ces nouveaux biocarburants innovants n'utilisant pas des produits comestibles, le groupe agricole français a demandé un soutien accru des pouvoirs publics, dans un communiqué.

L'éthanol, obtenu à partir de betterave, de céréales ou encore de canne à sucre, est un substitut à l'essence, tandis que le biodiesel (soja, tournesol, colza...) permet de remplacer le gazole. Mais leurs détracteurs leur reprochent de gonfler les prix agricoles mondiaux et de menacer la sécurité alimentaire.

Mercredi, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, avait annoncé, dans le cadre du plan d'action pour l'agriculture visant à lutter contre la volatilité des prix des matières premières, que la France allait mettre un frein aux biocarburants dits de première génération. Cela doit notamment se traduire au niveau national par la limitation à 7% du taux d'incorporation dans les carburants des biocarburants de première génération.

Les agroindustriels estiment que les biocarburants ne jouent qu'un rôle mineur dans la hausse des prix agricoles, notamment en Europe.

Selon la filière, la faible production de bioéthanol français et européen ne peut impacter ni encourager la volatilité des prix des matières premières agricoles sur le marché international. Cette volatilité est essentiellement due aux aléas climatiques et à la spéculation sur les marchés, affirment les producteurs de bioéthanol.

Les filières de l'éthanol et du biodiesel se plaisent également à rappeler qu'elles produisent aussi d'importantes quantités d'alimentation animale en coproduits de leurs productions.

Grâce aux biocarburants, l'auto-approvisionnement en protéines de la France est ainsi passé de 25% dans les années 2000 à 55% aujourd'hui, selon Sofiprotéol.

Après un boom ces dernières années, les biocarburants sont désormais au point mort en Europe, où le soutien politique s'est tari. Selon un projet de loi vu par l'AFP cette semaine, la Commission européenne envisage de réviser ses objectifs en plafonnant à 5% la part des biocarburants de première génération d'ici 2020. Actuellement, cette part est déjà de 4,5%.





ROMANDIE.COM 13/09/2012

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BRUXELLES - Critiquée par les ONG pour son soutien aux agrocarburants, la Commission européenne a renouvelé lundi son intention de limiter leur production et a été accusée en retour par la filière de menacer des milliards d'investissements avec ce revirement de sa politique.

Il est faux de nous accuser d'encourager les agrocarburants. Nous faisons exactement le contraire avec notre proposition de plafonner la part de l'énergie issue de biocarburants conventionnels (d'origine alimentaire) à 5% (de la consommation finale d'énergie dans les transports) d'ici 2020, ont assuré dans un communiqué commun les commissaires Gunther Oettinger (Energie) et Connie Hedegaard (Climat).

Oxfam soutien le contraire dans un rapport intitulé les semences de la faim publié lundi à l'occasion d'une réunion informelle des ministres de l'Energie de l'Union européenne à Chypre. L'Union européenne et ses Etats membres ont contribué à déclencher une ruée mondiale vers les agrocarburants dont les impacts sociaux et environnementaux sont dramatiques, a accusé Clara Jamart, responsable d'Ofxman France, dans un communiqué. Il faut renoncer au plus vite aux politiques actuelles de soutien aux agrocarburants, a plaidé l'ONG.

L'UE s'est fixée en 2008 trois objectifs pour 2020:

- réduire ses émission de gaz à effet de serre de 20%,
- réaliser 20% d'économies en énergie,
- et porter à 20% la part des renouvelables dans sa production d'énergie.

A cette fin, les énergies renouvelables doivent représenter 10% de la consommation du secteur des transports. Mais cette législation approuvée par les dirigeants de l'UE n'avait pas pris en compte les conséquences néfastes de l'essor de certains biocarburants, notamment la déforestation, les pénuries et l'envolée des cours.

Bruxelles estime à présent qu'il faut faire évoluer le bouquet énergétique de biocarburants en faveur des plus performants et des plus neutres en matière d'impact sur les sols.

La proposition de la Commission, dans sa version actuelle, constitue un revirement total de la politique européenne des biocarburants et remet dangereusement en cause le paquet énergie-climat de 2008, dénonce la filière du biodiesel dans une note dont l'AFP a obtenu copie.

Selon cette note, ce revirement menace 50.000 emplois directs, remet en cause l'interêt de l'incorporation des biocarburants pour les pétroliers et va mettre l'UE en position de dépendance pour l'approvisonnement en gazole, car 60% de ses voitures et 100% de ses camions roulent avec des moteurs diesel.

ROMANDIE.COM 17/09/2012

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PARIS - Les producteurs français de biocarburants ont jugé mercredi inacceptable le revirement de Bruxelles sur ses objectifs en la matière, l'estimant destructeur d'emplois et d'investissements et fondé sur une étude hautement contestée.

Pour nous, c'est un mauvais compromis politique, mais vraiment très mauvais, au sens où il met à mal l'ensemble du développement agricole et industriel sans compter les emplois européens qui sont menacés, a ainsi déclaré à l'AFP Jean-Philippe Puig, le patron de Sofiprotéol, premier producteur français et européen de biodiesel.

La Filière française du Bioéthanol (FFB) a pour sa part dénoncé dans un communiqué un retour en arrière incompréhensible et inacceptable.

Seul motif de satisfaction: la prise en compte du facteur Casi se fera de façon indicative et non obligatoire, comme envisagé un temps par Bruxelles. Il vise à prendre en compte les émissions de CO2 qu'entraîne l'usage de nouvelles terres agricoles prises sur les prairies et les forêts pour compenser la production non alimentaire dévolue aux biocarburants.

C'est une moins mauvaise nouvelle que ce qu'on avait pu craindre, parce que si le facteur Casi était retenu à titre obligatoire, on arrêtait toutes les usines. Le biodiesel n'aurait plus répondu aux contraintes de durabilité et les pétroliers auraient arrêté d'en acheter, a souligné une source industrielle. Cependant, les industriels contestent vivement l'étude américaine Ifpri qui a inspiré ces calculs et demandent des études complémentaires.

Bruxelles souhaite plafonner la part des biocarburants dits de première génération, c'est-à-dire produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, betteraves, colza...), afin d'encourager la filière à développer des biocarburants à base d'autres matières premières comme les déchets ou la paille.

Ces biocarburants de première génération, qui représentent aujourd'hui 4,5% de la consommation des transports dans l'UE, ne devront pas dépasser le seuil des 5% d'ici 2020, selon la proposition présentée mercredi.

Bruxelles a néanmoins maintenu son objectif de 10% de carburants renouvelables en 2020, en misant sur l'essor de la deuxième génération. Mais le chiffre des 5% de première génération ne permettra pas d'atteindre les 10% en 2020. Les biocarburants de deuxième génération ne seront pas prêts en 2020, on peut se le dire mais personne n'y croit, a rétorqué M. Puig.

La filière française souligne que pour atteindre l'objectif, Bruxelles a introduit des systèmes de double et de quadruple comptage pour chaque litre de carburant de deuxième génération. Un artifice trompeur et inefficace --une incorporation virtuelle-- conduisant à consommer davantage de carburant fossile, a dénoncé la Filière française du Bioéthanol.

La France, premier producteur européen d'éthanol et deuxième de biodiesel, a annoncé le mois dernier qu'elle plafonnerait à 7% la part des biocarburants incorporés à la pompe (contre environ 6,5% actuellement), les aides fiscales aux biocarburants de première génération devant, elles, disparaître au 31 décembre 2015.


ROMANDIE.COM 17/10/2012

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PARIS - Les propositions de la Commission européenne révisant à la baisse ses objectifs en matière de biocarburants sont loin d'être suffisantes, estiment jeudi Greenpeace et Oxfam France, qui regrettent que leur impact climatique ne soit pas intégralement pris en compte.

Ces propositions marquent un tournant dans le soutien européen aux agrocarburants et un coup de frein à leur développement mais restent dans la demi-mesure, estime Greenpeace dans un communiqué.

La Commission européenne propose de réduire de 10% à 5% la part de l'énergie utilisée pour les transports issue de biocarburants de première génération (d'origine alimentaire) d'ici 2020.

Elle avance également que pour la première fois, l'estimation de l'impact de la conversion des terres -changements indirects d'affectation des sols (CASI)- sera prise en considération lors de l'évaluation de la performance des biocarburants en matière de réduction des émissions.

Les ONG militent de longue date pour que cet aspect soit comptabilisé dans le bilan carbone des biocarburants, mettant en avant le fait que leur production croissante entraîne la conversion en terre agricole de prairies ou de parties de forêts et provoque ainsi la fuite dans l'atmosphère du CO2 stocké jusqu'alors dans ces puits de carbone.

Le côté positif est que ça officialise ce qu'on dit depuis des années, par exemple que le biodiesel émet davantage de gaz à effet de serre que le diesel fossile, déclare à l'AFP Jerôme Frignet, chargé de campagne Forêts pour Greenpeace France.

Mais la Commission n'en tire pas de conséquences contraignantes pour les Etats membres. La conclusion logique serait qu'il faut arrêter le soutien public au biodiesel, poursuit-il.

Pour Oxfam France, les modifications proposées à la législation actuelle de l'Union européenne sont loin d'être suffisantes pour corriger les impacts désastreux d'une politique qui menace directement le droit à l'alimentation et le climat.

Le plafond d'incorporation proposé est plus élevé que le niveau actuel de consommation d'agrocarburants de première génération en Europe, a déclaré Clara Jamart, responsable des questions liées à la sécurité alimentaire pour l'ONG dans un communiqué.

Par ailleurs, Oxfam a également déploré que les émissions de gaz à effet de serre résultant du déplacement de l'agriculture sur des terres forestières et des puits de carbone ne soient pas prises en compte de façon contraignante.

La Commission a totalement cédé à l'industrie des agrocarburants, estime l'ONG.



ROMANDIE.COM 17/10/2012

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