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Suisse : Alimentation/Viande: l'impact sur l'environnement peut être réduit (étude)

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Berne (awp/ats) - La production et le transport de la viande nuisent à l'environnement, mais le bilan écologique peut être amélioré. Des progrès au niveau des conditions de production constitueraient les pas les plus déterminants dans ce sens.

L'élevage représente un critère d'amélioration important, a indiqué jeudi l'administration fédérale dans un communiqué. Cette étude, menée entre juin 2010 et septembre 2012, a été conduite et financée par l'institut fédéral de recherche Agroscope avec le soutien du distributeur Coop et du transformateur de viande Bell.

Pour les chercheurs, la production de viande nuit davantage à l'environnement que son transport de la ferme au point de vente. Sa provenance serait ainsi moins importante que la façon dont on la produit et la composition des aliments ingérés par les animaux.

Le dommage écologique causé lors de l'engraissement change en fonction du traitement de l'animal. Par exemple, la volaille détenue dans le respect du bien-être animal croît plus lentement et a donc besoin de davantage de nourriture que celle traitée de manière conventionnelle.

La production bio ménage les ressources et protège les écosystèmes car elle renonce à l'utilisation des engrais minéraux et des pesticides. Mais ses rendements sont inférieurs, avec des effets indésirables plus intenses sur le climat ou les pertes d'éléments nutritifs.

Pour améliorer le bilan écologique de la viande de volaille et de porc, les auteurs de l'étude ont conclu que la composition et la culture de fourrage doivent être changés. Un moyen d'y contribuer serait d'employer davantage de soja produit dans des zones certifiées sans déforestation, soit qui ne libèrent pas de grosses quantités de dioxyde de carbone (CO2).

L'engraissement semble moins nuisible si les animaux mûrissent plus rapidement pour être abattus. Selon les chercheurs, on peut espérer une croissance plus rapide chez les ruminants en leur donnant à manger du fourrage concentré en plus de l'herbe.

L'herbe de fourrage nécessite davantage de surfaces cultivables que le fourrage concentré, car les pâturages ne sont pas utilisés de la même manière que les terres labourables. Avec plus d'attention accordée à la diversité des cultures, les terrains pourraient être employés de façon moins intensive.


ROMANDIE.COM 13/09/2012

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