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Hydroélectricité : l'Afieg veut une mise en concurrence au plus vite

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PARIS - L'Afieg, groupement de fournisseurs d'énergie concurrents d'EDF et GDF Suez, a réclamé lundi le lancement au plus vite du renouvellement des concessions de barrages hydroélectriques exploités par les deux opérateurs historiques, un dossier enlisé depuis deux ans.

Dans un communiqué, l'association a regretté que l'hydroélectricité n'ait donné lieu à aucune annonce lors de la conférence environnementale, contrairement à d'autres énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire.

Le développement de l'hydroélectricité est aujourd'hui suspendu, faute de lancement de la procédure de renouvellement des concessions hydrauliques. Celle-ci doit donc être lancée au plus vite afin de permettre d'optimiser l'exploitation du parc hydraulique français, écrit l'Afieg.

Elle rappelle que le potentiel de développement de la production hydroélectrique française a été évalué à 3 térawattheures (TWh) lors du Grenelle, et pourrait même atteindre 7 TWh d'après les professionnels du secteur, et ce sans surcoût pour le consommateur.

L'hydroélectricité, qui produit actuellement en année moyenne 67 TWh par an, ne bénéficie pas de subventions contrairement à l'éolien ou au solaire.


L'Association française indépendante de l'électricité et du gaz (Afieg) a été fondée en début d'année par le suisse Alpiq, l'italien Enel, l'allemand EON et le suédois Vattenfall, et compte comme membres associés BKW et Novawatt. Hormis Novawatt, ces sociétés sont toutes candidates aux concessions de barrages, dont la mise en concurrence avait été promise par l'ancien gouvernement.

D'ici la fin 2015, 49 barrages français, regroupés en dix lots, doivent faire l'objet d'un renouvellement de leurs concessions avec une mise en concurrence des exploitants existants. D'une capacité totale de 5.300 mégawatts (soit l'équivalent de quatre ou cinq réacteurs nucléaires), ils représentent 20% du parc hydraulique français. Cette mise en concurrence avait été annoncée au printemps 2010 par l'ancienne majorité UMP pour respecter la réglementation européenne.

Mais le lancement des premiers appels d'offres, initialement attendu dès la fin 2010, a été repoussé à de multiples reprises par l'ancien gouvernement, et la nouvelle majorité n'a pas encore annoncé de calendrier.


ROMANDIE.COM 17/09/2012

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