Admin-lane 0 Posté(e) le 17 octobre 2012 La dernière attaque de brebis remonte au 26 août, à La Pommeraye (Maine-et-Loire). Depuis, «plus rien», disent les éleveurs et les maires des communes concernées. La fin de la vague meurtrière coïncide, étrangement, avec l’émoi et le déferlement médiatique qu’a suscité la mort de 86 ovins dans le secteur des Mauges, depuis le printemps.«Le chien a lu les journaux et a eu peur des représailles», ironise Joseph Ploquin, maire de Saint-Quentin-des-Mauges. «Ce chien savait lire, je ne vois pas d’autre explication», assure à son tour le maire de La Pommeraye, André Grimault. Des piques lancées à l’attention du propriétaire de l’animal, puisque pour les deux élus, il ne fait guère de doute que le chien tueur a un maître.Une estimation des préjudices avait été promise lors d'une réunion de crise le 30 août. Elle a été réalisée par la Chambre d’agriculture, fin septembre. «Le préjudice est estimé à 23 000€, pour les trois fermes professionnelles les plus touchées», indique Pascal Galard, responsable du pôle élevage à la Chambre d’agriculture.Néanmoins, se faire indemniser paraît une tâche ardue : dans ce dossier, c’est bien l’assureur du propriétaire du chien qui doit indemniser les exploitants agricoles. Mais l’homme, tout autant que son animal, reste introuvable.SUD OUEST 16/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites