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La hausse des catastrophes climatiques affecte d'abord l'Amérique du Nord

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BERLIN (AFP) - L'Amérique du Nord est la première victime de la recrudes-cence des catastrophes climatiques sur les 30 dernières années, qui ont conduit à une explosion du coût des dommages, selon une étude du réassureur allemand Munich Re publiée mercredi.

Entre 1980 et 2011, le réassureur chiffre à 1.060 milliards de dollars le montant des dommages dans cette région liés à des catastrophes climatiques, qui ont coûté la vie à quelque 30.000 personnes.

A peu près la moitié des dommages ont été pris en charge par les assurances. Parmi les différents cyclones, tornades, inondations, incendies, tempêtes tropicales ou de neige qui se sont abattus sur l'Amérique du Nord ces 30 dernières années, l'ouragan Katrina, qui avait notamment ravagé la Nouvelle-Orléans en 2005, a été l'événement le plus meurtrier et le plus coûteux. "Nulle part ailleurs dans le monde la hausse du nombre de catastrophes naturelles n'est plus évidente qu'en Amérique du Nord", écrit le réassureur.

Le nombre de catastrophes climatiques a presque quintuplé en Amérique du Nord sur les trois dernières décennies, alors qu'il a été multiplié par 4 en Asie, par 2,5 en Afrique, par 2 en Europe et par 1,5 en Amérique du Sud.

En termes de dommages financiers, les tempêtes sont les plus coûteuses pour les assurances, notamment parce que c'est un risque particulièrement couvert.

"Selon toutes probabilités, nous devons voir dans ces données une première preuve de l'impact du changement climatique sur nos chiffres de dommages aux Etats-Unis", estime le responsable de l'unité de recherche sur les risques géographiques de Munich Re, Peter Höppe, cité dans un communiqué.

Le réchauffement climatique induit par les activités humaines accentue particulièrement la formation de vagues de chaleur, de sécheresses ou d'intenses précipitations et probablement aussi l'intensité des cyclones.

En outre, l'augmentation de la population, l'essor des zones habitées et la valeur croissante des biens détenus, notamment dans les régions à risque, accroissent encore le coût pour les assureurs, relève Munich Re, qui appelle à davantage d'action pour freiner le réchauffement climatique.


SCIENCES ET AVENIR 17/10/2012

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