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Québec: les experts s'en remettent à la nature pour sauver un béluga égaré

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MONTREAL - Des experts canadiens ont choisi vendredi de s'en remettre à la nature pour sauver un béluga, une baleine blanche, égarée depuis près d'un mois à Montréal, dans l'eau douce du fleuve Saint-Laurent, à plus de 450 km en amont de son habitat naturel et dont la survie est menacée.

Comme il s'agit d'un incident ayant une cause naturelle, que le sauvetage de cet (animal) n'entraînerait pas de bénéfices importants pour sa population menacée, et que les risques liées aux interventions possibles sont élevés, les experts recommandent de laisser faire la nature, indiquent-ils dans un communiqué.

Depuis son premier signalement le 28 septembre, ce béluga attire sur les quais du Vieux-Port de Montréal une foule de curieux qui viennent dans l'espoir de l'apercevoir. Quatre experts québécois, réunis autour du biologiste marin Robert Michaud, une sommité mondiale sur le béluga, ont créé un comité pour savoir s'il fallait intervenir ou non pour le sauver.

Les observations et les analyses des derniers jours ont permis de déterminer qu'il s'agit d'un mâle âgé de 7 à 14 ans. Les experts estiment qu'il séjourne en eau douce vraisemblablement depuis le 14 septembre, alors qu'un béluga avait été signalé en aval à Québec.

Le béluga est actif, émet des vocalises, se déplace dans un secteur de 1km2, son comportement laisse croire qu'il s'alimente, il a des périodes de repos et ne s'intéresse pas aux bateaux, constatent les experts. Il est très maigre, et cet état est probablement antérieur à son arrivée dans le Vieux-Port. Son séjour prolongé en eau douce pose des problèmes au niveau de la peau et augmente les risques qu'il développe une infection, ajoutent-ils.

Compte tenu que les quelque 1.000 bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent forment une petite population animale menacée, coupée de la population arctique, les experts ont envisagé divers scénarios, mais ont finalement conclu qu'il ne fallait pas intervenir.

Ils espèrent encore que l'animal repartira par lui-même, avec l'approche de la période de migration vers l'aval du Saint-Laurent. Son état de santé est jugé sérieux, mais peut-être réversible s'il quitte le secteur. En revanche, s'il reste en eau douce, l'animal dépérira certainement, conclut le comité.



ROMANDIE.COM 27/10/2012

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MONTREAL - Des experts canadiens s'interrogeaient mardi sur le sort d'un béluga égaré depuis près d'un mois à Montréal dans l'eau douce du fleuve Saint-Laurent, à plus de 450 km en amont de son habitat naturel, et qui n'a pas été revu depuis une semaine.

Après quatre jours de surveillance intensive, de vendredi à lundi, ces experts du Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins se demandaient si l'animal était mort ou s'il était finalement allé rejoindre les siens dans les eaux salées de l'estuaire du Saint-Laurent, obéissant au signal migratoire suivi par sa population.

La dernière fois que le béluga a été vu, son état (de santé) avait été jugé sérieux, mais non critique. Il était amaigri et sa peau avait subi les effets d'un séjour prolongé en eau douce, a indiqué le réseau, qui regroupe 15 organismes privés et gouvernementaux venant en aide aux baleines et phoques du Saint-Laurent.

Il est aussi possible que son état se soit rapidement détérioré et que l'animal soit mort, a ajouté le réseau en appelant la population a lui rapporter tout signalement d'un béluga en amont de son habitat naturel.

Depuis son premier signalement à Montréal le 28 septembre, les curieux affluaient sur les quais du Vieux-Port de Montréal dans l'espoir de l'apercevoir.

Les experts avaient déterminé qu'il s'agissait d'un jeune mâle âgé de 7 à 14 ans et qu'il séjournait en eau douce vraisemblablement depuis le 14 septembre, alors qu'un béluga avait été signalé en aval à Québec. Ils avaient également renoncé à toute intervention visant à le capturer et à le ramener dans son habitat d'origine, compte tenu des risques élevés liés à ce type d'opération.

Les quelque 1.000 bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent forment une petite population menacée, coupée de la population arctique.



ROMANDIE.COM 30/10/2012

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