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Sandy : un drone marin wave glider au coeur de l’ouragan

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Pour mieux prévoir l’intensité d’un ouragan dans le temps, des mesures doivent être effectuées en son centre ! Des opérations difficiles à mettre en place concrètement sans risquer la vie d’équipages, qu’ils soient en mer ou dans les airs. La NOAA peut heureusement compter sur les « wave gliders », ces drones marins se déplaçant à la seule force des vagues. Un essai réalisé durant le passage de Sandy s’est montré concluant.

Sandy vient une nouvelle fois de nous le rappeler, les ouragans peuvent être particulièrement dévastateurs. Ces dernières années, de nombreuses avancées technologiques ont amélioré la prévision des trajectoires suivies par les dépressions après leur formation au-dessus des océans. Les scientifiques peuvent notamment compter sur des données transmises en temps réel à partir d’avions adaptés, de satellites ou de bouées météorologiques pour faire tourner leurs modèles.

En revanche, il est beaucoup plus difficile de prévoir l’intensité, donc la catégorie, d’une perturbation à un temps "T". L’une des raisons principales est simple : nous manquons d’informations sur les phénomènes physiques ayant cours au centre des dépressions. Il serait en effet dangereux d’envoyer volontairement des avions ou des navires y réaliser quelques mesures. Certains penseront peut-être aux bouées météorologiques, mais il faut beaucoup de chance pour en avoir une placée au bon endroit et au bon moment.

Une fois encore, des robots nous viennent en aide. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a en effet utilisé les wave gliders développés par Liquid Robotics pour récolter et transmettre en temps réel des informations depuis le centre des ouragans. Alex, l’un de ces engins, n’était pas parvenu à pénétrer dans Isaac en août dernier lors d’un premier essai. Cet échec peut dorénavant être oublié. Mercury, un second glider, vient en effet de réaliser un périple à l’intérieur de l’ouragan Sandy avant de revenir indemne vers la côte.

Les wave gliders sont propulsés par la seule force des vagues. Les instruments de mesure et le système de navigation sont quant à eux alimentés par des panneaux photovoltaïques et des batteries. En opération, Mercury a été envoyé au-devant de Sandy (environ 160 km au large des côtes du New Jersey) avant de lui faire face et de la traverser en passant par son œil. En l’état, les gliders ne sont pas très rapides. Ils ne peuvent donc pas suivre le centre des perturbations pendant longtemps.

Les capteurs ont notamment enregistré la température de l’eau et de l’air ainsi que la direction et la vitesse du vent. Les données sont précieuses car elles ont été prises à l’interface air-eau. Or, un ouragan se nourrit de la chaleur de l’eau en son centre. Les échanges thermiques entre l’océan et l’et l’atmosphère conditionnent en effet l’intensité de la dépression. Selon les mesures, Sandy aurait rapidement perdu 54,3 millibars (mbar) en s’approchant du littoral, faisant descendre la pression atmosphérique en son centre à 960 mbar (elle est normalement de 1.013 mbar au niveau de la mer). Les vents soufflaient alors à 130 km/h.

À l’avenir, la NOAA prévoit d’envoyer des dizaines d’engins en mer durant la saison des ouragans. Ils se placeront sur les trajectoires suivies par les perturbations atmosphériques afin de récolter le plus d’informations possible au cours du temps. L’organisme développe également un robot motorisé, nommé Emily, qui sera chargé de suivre les dépressions en surface tout en restant dans leur œil, le tout bien sûr en transmettant en temps réel des informations (y compris des images). Une meilleure prévision de l’intensité des ouragans permettra probablement à terme de sauver de nombreuses vies.


Mercury, le wave glider développé par Liquid Robotics, a intercepté l'ouragan
Sandy au niveau du point 110 (à droite). Il l'a ensuite accompagné (trajet vert)
jusqu'au point 100. New York est visible dans le coin supérieur gauche de la
carte. ©️ Liquid Robotics



FUTURA SCIENCES 6/11/2012

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Des spécialistes de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire font face à une tâche difficile qui consiste à évaluer la sécurité du sol au-dessous de l'unique centrale atomique actuellement en service dans l'Archipel.

Le panel doit reprendre ses discussions ce mercredi pour déterminer si des fissures sous la centrale sont, en réalité, une faille active qui pourrait glisser en cas de séisme.

Une équipe de 5 membres de l'Autorité de régulation du nucléaire s'est rendue vendredi dernier à la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui pour examiner les fissures en question.

Mais les opinions des membres ont divergé lorsqu'ils se sont rencontrés dimanche. Pour certains, les fissures constituent clairement une faille active, à en juger par l'analyse des sédiments.

D'autres experts estiment que des glissements de terrain pourraient avoir causé ce genre de fissures, ajoutant qu'il est trop tôt pour déterminer s'il s'agit ou non d'une faille active.


NHK WORLD 7/11/2012

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