Internet: chat, chien, cheval, vache... ont aussi leurs amis sur Facebook

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Chat, chien, cheval ou vache, les bêtes sont de plus en plus nombreuses à posséder une page Facebook ou à s'inviter sur d'autres réseaux sociaux, et leur cercle d'amis est parfois plus grand que celui de leur maître!

Dans un pays comme la France où près d'un foyer sur deux possède un animal de compagnie, les réseaux sociaux Facebook, Yummypets, Mypety, Zanibook, Wamiz ont eu du flair en devenant accessibles aux bêtes.

Léo, le chat emblématique de Yummypets, inscrit chaque jour près de 300 membres à poils, plumes ou écailles sur son réseau.

"Dès qu'un animal est inscrit sur le site, Léo est son premier ami", raconte Matthieu Glayrouse, cofondateur avec Mathieu Chollon de l'agence bordelaise Octopepper qui édite le site. "Les gens parlent à la place des animaux. C'est nouveau ! * Ils sont plus libres pour leur prise de parole sur le réseau animalier que sur le réseau humain", affirme-t-il.

Son site, créé en janvier 2012, a rapidement su capter l'audience. Il affiche plus de 80.000 membres et 30 millions de pages vues depuis début 2012.

"Nos clients sont pour 80% des chats et chiens, à part égale. Les 20% restants sont en majorité des rongeurs et des chevaux", ajoute-t-il, en notant "qu'en milieu rural, les gens inscrivent veau, vache et cochon".

Chiens habillés comme des enfants, coiffés de chapeaux et portant des lunettes de soleil, chats partageant sa gamelle avec une souris: sur les profils des animaux sont postées beaucoup de photos et vidéos drôles, décalées et insolites.

Cette année, Yummypets "se félicite" d'avoir reçu plus d'1,5 million de photos et certains internautes déposent plus de 1.500 clichés

*Selon moi l'explication est simple : les gens n'ont pas peur d'être jugés en parlant ou faisant part de leur émotion (ou celle de leur animal) sur un site consacré aux animaux, contrairement à des sites généralistes. Ils parlent ouvertement de leur ressenti avec d'autres amis d'animaux à poils, à plumes ou à écailles... Sur les sites généralistes, même sur des pages consacrés aux animaux ou à leur défense, viennent presque toujours se greffer des remarques (parfois acerbes) sur le fait de s'intéresser aux animaux et non à l'humain...

Le point.fr 4/01/2013