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Admin-lane

Une retraitée détenant des animaux exotiques en appel d'un premier jugement

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VERSAILLES, 14 jan 2013 (AFP) - Jugée en appel lundi à Versailles pour défaut de soins à des animaux exotiques qui lui ont été saisis, une retraitée de 68 ans a contesté les accusations, jurant que ses iguanes, mygales, chouettes et autres pythons royaux n'ont "jamais été maltraités".

"Cela fait plus de 30 ans que je m'occupe d'animaux blessés que je relâche sans demander quoi que ce soit. Ma vie, c'est les animaux. On m'a détruit ma vie, ma santé et mon moral", a affirmé en sanglotant Regula Hess, frêle sexagénaire aux cheveux courts.

Situés à Parmain (Val-d'Oise), la maison et le parc de 5.000 m2 de cette Suissesse, ont longtemps servi de refuge à des animaux de toutes sortes. Jusqu'au 16 mai 2011. Ce jour-là, les agents de la Direction départementale de la protection des populations de Pontoise (DDPP) et l'Office national de la chasse (0NCF) ont saisi à son domicile un épervier d'Europe, deux buses variables, quatre chouettes hulottes, une chouette chevêche, quatre hérissons d'Europe, deux iguanes verts, un boa constrictor, quatre pythons royaux et six mygales. Il lui était reproché notamment de détenir ces animaux dans des locaux non conformes ou inadaptés pour leur élevage, "pouvant être cause de souffrance ou blessure".

En première instance, la sexagénaire avait écopé d'une peine d'un mois de prison avec sursis, d'une amende de 1.800 euros et de 300 euros de dommages et intérêts à verser à chacune des trois associations de protection des animaux, parties civiles.

- "L'élevage d'animaux non domestiques ne s'improvise pas", a fait valoir lundi Me Roxane Schmid, l'avocate de la Fondation Brigitte Bardot, soulignant des "manquements graves".

- "Elle ne s'est plus jamais souciée de son confort personnel, seulement du soin de ses animaux", a affirmé pour sa part Me Juliette Hervé, conseil de Régula Hess, en plaidant la relaxe.

- "Si elle est de bonne foi quand elle dit qu'elle aime les animaux, Mme Hess doit comprendre que leur rassemblement entraîne des obligations vis-à-vis de la société", a souligné la représentante du ministère public, réclamant un mois de prison avec sursis et la confirmation de la mesure concernant les "animaux en détresse". Décision le 18 février.


30 millions d'amis 14/1/2013

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