6 ours sauvés d'une ferme d'élevage illégale

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Animals Asia a reçu six ours semaine dernière après que le Département des forêts du Sichuan fait fait fermer une ferme d'élevage illégale où leur bile était récolté.

Les ours étaient vraiment en mauvais état ​​et plutôt "grincheux" quand ils ont été pris en charge par leurs sauveteurs. Certains avaient des blessures à la tête à force de se cogner sur les barreaux de leurs cages, un autre était affamés à cause du prélèvement de bile, tandis qu'un autre a besoin d'une intervention chirurgicale majeure à l'abdomen.

"A la vue de leurs pattes, il est évident qu'elles n'ont pas touché la la terre ferme depuis des années», a déclaré Jill Robinson, PDG et fondateur de Animals Asia.

Heureusement pour ces six ours, ils seront soignes de leurs blessures et des maladies, et auront la chance de vivre à l'abri des cages minuscules dans lesquelles ils étaient confinés. Mais leur sauvetage a une nouvelle fois mis en lumière la souffrance des ours qui sont encore conservés dans les fermes "à bile" qui extraient le liquide avec des cathéters ou par une technique qui implique la création d'un trou béant dans leur abdomen par laquelle la bile s'écoule.

"La vésicule biliaire des ours est gravement endommagée à force des prélevements répétés de plusieurs semaines et le processus provoque aussi à un écoulement dangereux de la bile dans le corps. Dans certains cas, le résultat de cet écoulement occasionne une péritonite, provoquant une mort lente et douloureuse. Les blessures faites par des aiguilles non stérilisées provoquent des abcès énormes et douloureux et les ours souffrent d'affecttions musculaires et articulaires aiguës du fait de l'incapacité à se déplacer librement. Leur douleur physique est aggravée par le stress mental que leurs horribles conditions provoquent et de nombreux ours ont des problèmes "psychologiques", a déclaré Robinson.

La plupart des ours utilisés dans ces élevages sont des ours noirs asiatiques, connus parmi les ours à cause de la marque en forme de croissant sur leur poitrine. Ils sont classés comme vulnérables par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En vertu de la convention du commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES), l'exportation commerciale de parties d'ours est illégale, y compris la vésicule biliaire et la bile.

L'ours produit de la bile avec des concentrations élevées d'acide ursodésoxycholique (UDCA), qui est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise. Cependant, l'UDCA peut être produit synthétiquement, sans l'utilisation d'animaux et il ya plus de 50 solutions de rechange à base de plantes disponibles qui sont abordables et efficaces.

Malheureusement, les promoteurs de cette industrie insidieuse continuent de dire que "le processus d'extraction de la bile d'ours était aussi facile, naturel et indolore que de tourner un robinet», a déclaré Fang Shuting, responsable de l'Association chinoise de médecine traditionnelle chinoise lors d'une conférence de presse. Les défenseurs des animaux sont en total en désaccord et les preuves scientifiques prouvent le contraire. «Quand ils disent qu'ils ont de meilleures façons et plus humaines d'extraire la bile, c'est n'importe quoi. Vous ne pouvez pas extraire chirurgicalement la bile et dire que c'est humain - c'est choquant ", a déclaré Robinson.

Heureusement, la sensibilisation du public sur le sort des ours dans les fermes "à bile" augmente. Au cours de la dernière décennie, un certain nombre "d'exploitations agricoles" ont été fermées et ce sauvetage porte à 285 le nombre d' ours sauvés et libérés par le Centre Rescue Bear dans le Sichuan.

"Au Vietnam, cette pratique est illégale et le nombre d'ours exploités pour leur bile est passé de 4.000 à 2.400. Aujourd'hui en Chine, il y en a un minimum de 10.000 dans les fermes de bile d'ours. La seule chose positive est que la Chine est montrée du doigt pour cette outrageuse exploitation de bile d'ours.


CARE2 16/01/2013