Admin-lane 0 Posté(e) le 20 janvier 2013 Où en est la population des carcajous ? Il ya seulement environ 250 à 300 individus, la plupart vivant dans les sections froides des montagnes Rocheuses. Ils ont tendance à vivre à des altitudes supérieures à 2000 mètres (7000 pieds), et ils ont besoin d'avoir de la neige quasiment jusqu'à l'été, parce que la neige est essentielle pour faire leurs tanières. Évidemment, leur habitat est plutôt limité aux États-Unis parce qu'il n'ya pas beaucoup d'endroits répondant à leurs besoins. Jusqu'à récemment, ce membre de la famille de la belette avait vu sa population récupérer un peu... Mais, suite à des campagnes d'empoisonnement des prédateurs, il a été presque décimé. (Les carcajous sont des charognards). De plus, son avenir est des plus incertain en raison du réchauffement climatique.Il s'agit d'un cas, l'un des rares, où les choses sont plutôt assez optimistes a déclaré Shawn Sartorius, biologiste à US Fish & Wildlife Service (FWS). Malheureusement, son avenir est incertain et ne se présente pas bien a-t-il dit. Et, il y a un danger potentiel suffisant pour la population des carcajous «déjà faible, en réalité, pour que, le 18 Janvier, FWS commence à étudier s'il ya lieu de mettre ce prédateur sous la protection de la Loi des espèces en voie de disparition.A cause du réchauffement climatique, la couverture neigeuse sera certainement moins importante dans l'avenir et cela pourrait être catastrophique pour ces petits animaux qui ressemblent à de petits ours avec une queue touffue. Le FWS prédit que d'ici 30 ans, environ 30% de l'habitat du carcajou aura disparu et dans 70 ans, 60% de leur habitat pourraient être perdus.Si le carcajou est inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition, il va faire partie d'un groupe très exclusif... Puisque, la seule autre espèce jusqu'à présent protégée en raison de menaces à long terme du changement climatique est l'ours polaire.Toutefois ce n'est pas uniquement le changement climatique qui met l'avenir des carcajous en péril. Jodi Hilty, directeur de la Wildlife Conservation Society en Amérique du Nord dit aussi que l'augmentation des activités humaines et donc le développement "urbain" dans les montagnes et entre les chaînes de montagnes, est aussi en cause. Cela fragmente l'habitat du carcajou et diminue les probabilités de connectivité entre les individus d'une population déjà de faible densité. Plus de recherches sont nécessaires pour comprendre l'impact de ces problèmes, sur le long terme, pour la conservation du carcajou. Ce petit carcajou semble peu féroce... pourtant il fait partie des plus redoutables de la planète... Photo: Gerhard Kaefer / Getty ImagesSi le carcajou bénificiait de la protection fédérale, une telle recherche serait plus aisée et il pourrait y avoir davantage de moyens pour la réintroduction et la surveillance de l'espèce."Nous pensons que si le carcajou peut être rétabli dans autant d'endroits que possible, ils auront ainsi de meilleures chances de se maintenir quand les effets du changement climatique se produiront de manière plus marquée a déclaré Sartorius.Mais le gouvernement voit-il la nécessité d'aider les carcajous ? "Pas s'il raisonne comme mon ancien collègue lorsque je lui ai parlé des risques encourus par les carcajous qui a dit "C'est triste à dire, mais qui s'en soucie ? Ils sont mignons, mais ils sont presque éteints... En tous cas, laisser la nature suivre son cours". Quand je lui ai posé des questions sur les ours polaires : "eux, ils doivent recevoir de l'aide !"Ces petits animaux, les carcajous, ne sont pas de grands mammifères qui attirent l'intérêt ou l'attention. Ils sont comme des ours miniatures à l'allure étrange. Si un jour ils venaient à disparaître, les gens, comme mon collègue, ne le sauront peut-être même pas, faute du manque d'intérêt pour eux.Heureusement, US Fish & Wildlife Service n'est pas connu pour simplement protéger les grandes espèces intéressantes. Peut-être qu'avec une protection appropriée, les carcajous seront préservés pour de longues années encore... TAKE PART 17/01/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 janvier 2013 Le Glouton ou Carcajou (Gulo gulo) est une espèce de mammifèreomnivore, mais surtout carnivore, de la famille des mustélidés. Il ressemble à un petit ours (10 à 15 kg) ayant une queue velue. Sa fourrure est dense et ne retient pas l'eau, ce qui lui permet de résister aux grands froids de son habitat. Il mesure de 75 à 110 cm. Il a une tête ronde et large, de petits yeux et des oreilles courtes et arrondies. Ses pattes sont courtes et robustes et chaque pied compte cinq orteils. Ses longues griffes sont courbées et semi-rétractiles, il peut donc les rentrer partiellement. Elles servent à grimper et à creuser. Ses dents sont solides. Les mâles adultes pèsent de 12 à 18 kg. Les femelles pèsent 8 à 12 kg. Les gloutons du nord sont généralement plus gros que ceux du sud. On reconnaît le glouton grâce à son masque facial et sa queue touffue. Au Canada, il est qualifié d'«animal le plus féroce du Grand Nord». Il peut être très dangereux.Le nom français glouton fait référence à la voracité de l'animal. Il pourrait cependant être le résultat d'une dérive étymologique : en Scandinavie, où l'on trouve encore cet animal, son nom ancien était fjällfräs, fjellfras, ou encore fjellfross, ce qui signifie à peu près "chat des montagnes". Ce mot se serait transmis en allemand sous la forme Vielfraß, qui signifie de fait «qui mange beaucoup», naturellement traduit en français par glouton et en latin par gulo.Son nom canadien de carcajou est une modification québécoise du nom Kwi'kwa'ju, nom donné à l'animal par la tribu des Micmacs (une des premières nations du Canada), qui signifie «esprit maléfique» en langue micmac. Le glouton étant plus rusé que le renard et doué d'une force peu commune, il possède des facultés hors du commun pour échapper aux chasseurs et s'il se fait prendre, tente par tous les moyens de s'échapper ; il possède avant tout un instinct de survie des plus impressionnant, d'où le nom d'"esprit maléfique" que les Micmacs lui donnèrent.Sa répartition : Autrefois présent presque partout dans l'est du Canada, on ne le retrouve plus aujourd'hui qu'en petit nombre dans le nord-ouest de l'Ontario et dans le nord du Québec, où certains spécimens continuent d'être observés occasionnellement. Aux États-Unis, on l'observe quelquefois en Californie, dans le parc de Yosemite. L'espèce est toutefois plus abondante dans l'ouest du Canada et en Alaska. Elle a une distribution circumpolaire. Outre l'Amérique du Nord, on la trouve en Scandinavie ainsi qu'en Eurasie.Son habitat : Le glouton fréquente la grande forêt de conifères (taïga) et la toundra. Il occupe habituellement un domaine d'environ 400 km2 qu'il patrouille en suivant régulièrement les mêmes sentiers. Par contre, selon l'abondance et la répartition de ses proies, son territoire peut être encore plus vaste, généralement afin de suivre les troupeaux migrateurs de caribous. On a déjà suivi certains individus dans la neige sur une distance de 60 à 80 kilomètres, ce qui est assez considérable.Dans son aire de répartition, il préfère généralement des régions éloignées, à l'écart des humains. Toutefois, les caractéristiques précises du milieu sauvage dont il dépend demeurent inconnues. Par exemple, il ne s'est pas réinstallé ni au Québec ni au Labrador malgré l'abondance de caribous et l'habitat tranquille. Étant donné le manque de connaissance, il est difficile de protéger et de gérer son habitat. Le mâle couvre un territoire de plus de 1 000 km2 alors que la femelle couvre un territoire de moins de 100 km2.Il s'abrite habituellement sous une souche, dans un buisson ou même à l'intérieur d'une carcasse d'animal. Parfois il se couche en rond dans la neige sous un arbre. Les grottes font aussi de parfaits abris pour les gloutons. Considérant qu'il chasse jour et nuit, et à longueur d'hiver, il ne s'abrite donc que rarement, même par les temps les plus rudes.Son régime alimentaire : Le glouton se nourrit de carcasses de gros animaux morts de causes naturelles ou tués par des ours ou des loups. Il réussit parfois à tuer un caribou des bois ou un orignal ralenti par la neige ou affaibli par la maladie. Il mange aussi des campagnols, des lièvres, les larves d'insectes, des œufs d'oiseaux et des baies; il s'attaque parfois au castor du Canada, au renard roux ainsi qu'au porc-épic d'Amérique et d'autres rongeurs.|/b] Il lui arrive aussi de cacher de la nourriture sous la neige après l'avoir imprégnée de sa forte odeur, dissuadant ainsi tout intrus de la lui dérober. Photo : MatthiasKabel / Wikipedia Multi-license with GFDL and Creative Commons CC-BY 2.5Bien adapté à la vie de charognard, le glouton a des dents et des mâchoires robustes qui lui permettent de broyer de gros os et de manger de la viande gelée. Comme il n'est pas très efficace à la chasse, il dévore souvent des animaux pris au piège. On l'a cependant déjà observé en train de s'attaquer à des proies beaucoup plus volumineuses, comme l'ours ou l'orignal. Parfois il s'introduit dans les cabanes, ce qui ne lui attire guère la sympathie des trappeurs. Son odorat très fin lui permet de détecter la présence de nourriture sous une épaisse couche de neige. Quand il ne trouve pas de nouvelle carcasse, il retourne vers une précédente et mange ses os gelés. Le glouton parcourt environ 40 km par chasse.Comportement[/b] : Le glouton est un animal essentiellement solitaire. Cependant, il semblerait que les membres d'une même famille se tolèrent extrêmement bien entre eux. Courageux et rusé, il reste d'un naturel très méfiant, et peut être particulièrement agressif face aux autres animaux, surtout lorsqu'il se sent menacé.On prétend qu'il sait protéger ses captures contre les attaques de loup et même d'ours brun. Il ne défend pas son territoire, mais signale sa présence en déposant sur le sol ou sur un tronc d'arbre, le long des sentiers qu'il fréquente, les sécrétions musquées de ses glandes anales. Parfois, il gratte le sol à la manière d'un chien, ou ronge l'écorce de certains arbres.À part l'homme qui le trappe pour sa fourrure, le glouton rencontre peu de prédateurs : le loup gris, l'ours et éventuellement le cougar.Reproduction et longévité : L'accouplement a lieu entre mai et juillet et l'espèce ne produit qu'une portée par année et certaines femelles ne procréent qu'une fois tous les 2 ou 3 ans. Les petits, au nombre de 1 à 5, naissent entre le mois de février et mai. La période active de la gestation dure 30 à 40 jours. Les embryons subissent une implantation différée. Les nouveau-nés ont les yeux fermés et leur corps est couvert d'un fin pelage frisé. Ils sont sevrés à 9 ou 10 semaines et matures à 1 ou 2 ans. Peu de petits survivent à leur première année car certains sont victimes de prédation ou meurent de faim. Les jeunes gloutons grandissent rapidement. Ce taux de croissance rapide continue après que la mère a cessé d'allaiter.Le glouton peut vivre au moins 10 ans à l'état sauvage, et en captivité il peut atteindre l'âge de 15 ans.|b]Les menaces[/b] : Une partie importante de l'habitat naturel du carcajou a été détruite ou fragmentée en raison du développement urbain, des exploitations agricoles et des activités forestières. La baisse des populations des gloutons est aussi attribuable à la chasse, au piégeage et à l'utilisation d'appâts empoisonnés destinés aux loups. La rareté du glouton pourrait aussi être expliquée par la baisse des populations de loup gris. Les carcasses d'animaux tués par ces derniers sont en effet pour lui une source importante de nourriture. Le carcajou est en danger de disparition dans tout l'est du Canada. Une récente étude montre que le changement climatique pourrait mettre en danger le carcajou dans la partie continentale des États-Unis du fait d'une augmentation considérable des températures estivales et de la raréfaction de la neige.Comme pour bien d'autres espèces, il existe des sous espèces :sous-espèce Gulo gulo albussous-espèce Gulo gulo gulosous-espèce Gulo gulo katschemakensissous-espèce Gulo gulo luscussous-espèce Gulo gulo luteussous-espèce Gulo gulo vancouverensis Photo : Wikipedia / Domaine PublicD'une manière générale, l'espèce est considéré en préoccupation mineure pour l'UICN, sauf peut-être pour les carcajous d'Amérique du Nord... puisqu'il est étudié la possibilité de l'inscrire sur la liste des espèces menacées (voir message précédent).Voir : Mammal Species of the World, Fauna Europaea : Gulo, UICN, ITIS : Gulo Pallas, 1780, North American Mammals...WIKIPEDIA janvier 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites