Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

L'UKRAINE et l'appel des sirènes du gaz de schiste

Messages recommandés

KIEV - L'Ukraine et le groupe anglo-néerlandais Shell devaient signer jeudi un important contrat de production de gaz de schiste qui pourrait déboucher sur un investissement de plus de 10 milliards de dollars, a-t-on appris de sources officielles.

Un investissement d'une telle ampleur serait sans précédent en Europe pour cette source d'énergie controversée. Le document devait être signé au cours du Forum économique mondial à Davos (Suisse) en présence du chef de l'État ukrainien Viktor Ianoukovitch, a-t-on appris auprès de la présidence, qui n'a fourni aucun autre détail.

L'Ukraine, qui aspire à réduire sa dépendance énergétique de Moscou, détient selon les estimations du gouvernement américain les quatrièmes réserves de gaz de schiste en Europe, après la Pologne, la France et la Norvège.

Cela nous apportera des investissements. Près de 10 milliards de dollars seront injectés dans notre économie, a déclaré à Davos à des journalistes le ministre ukrainien de l'Énergie Edouard Stavitsky.

Shell va sonder 15 puits sur le gisement d'Iouzovske, dans les régions de Kharkiv et Donetsk (est de l'Ukraine), a récemment expliqué le ministre ukrainien de l'Environnement et des Ressources naturelles Oleg Proskouriakov, cité par le quotidien Kommersant. Dans cinq ans, nous allons pouvoir produire plusieurs milliards de mètres cubes de gaz par an et dans 10 à 15 ans, aller jusqu'à 10 à 20 milliards de mètres cubes, a assuré le ministre.

Le scénario optimiste de Shell prévoit une production de 20 milliards de mètres cubes de gaz par an et celui pessimiste, au moins sept à huit milliards de mètres cubes, a nuancé M. Stavitsky à Davos.

En septembre 2011, Shell avait déjà signé avec Kiev un accord visant à investir jusqu'à 800 millions de dollars dans l'exploration et la production de gaz de schiste.

Très dépendant des importations de gaz russe qu'elle juge trop onéreuses, l'Ukraine veut en réduire sa consommation et trouver des sources d'énergie alternatives.

En 2012, un autre géant américain, Chevron a remporté un appel d'offres pour l'exploration du gisement de gaz de schiste d'Olesske, dans l'ouest de l'Ukraine.

En août dernier, un consortium mené par Shell et le géants pétroliers américain ExxonMobil a par ailleurs remporté un appel d'offres portant sur la production d'hydrocarbures sur le plateau continental de la mer Noire en Ukraine.

Le consortium qui comprend également le groupe roumain Petrom, qui appartient à l'autrichien OMV, et l'entreprise publique ukrainienne Nadra Ukraïny, s'occupera de l'exploration du secteur Skifski du plateau située dans la partie nord-ouest de la mer Noire, à proximité de la Roumanie.

Ce secteur devrait permettre de produire de 3 milliards à 4 milliards de mètres cubes de gaz par an, selon des estimations.

Un parti d'opposition nationaliste, Svoboda, entré pour la première fois au Parlement en 2012, s'est dores et déjà opposé à la production du gaz de schiste en Ukraine, s'inquiétant des risques environnementaux qu'entraînerait selon elle la méthode de la fracturation hydraulique utilisée.



----->Je comprends la position de la dépendance énergitique à un autre pays... Mais faut-il pour autant brader l'environnement et la faune qui s'y trouve à une énergie dévastatrice ? Que font les ONG de protection environnementale et de la faune ? Pour autant qu'elles soient en position de s'exprimer... Pendant longtemps l'UKRAINE a été considérée comme la grange de l'Europe (production céréalière). Les ukrainiens connaissent-ils tous les dangers réellement encourus ?




ROMANDIE.COM 24/1/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LVIV (Ukraine) - Des centaines d'Ukrainiens ont manifesté jeudi contre les projets du géant américain Chevron d'exploiter le gaz de schiste, enjeu crucial pour cette ex-république soviétique qui cherche à réduire sa dépendance par rapport à la Russie.

Chevron a remporté l'année dernière un appel d'offres pour exploiter le gisement d'Olesky dans l'ouest du pays, dont le gouvernement estime les réserves à 2.980 milliards de mètres cubes de gaz.

Cependant, les populations locales sont inquiètes de l'impact sur l'environnement de l'exploitation du gaz de schiste dans cette région montagneuse qui est également un site touristique.

Au cours de la manifestation qui s'est déroulée à Lviv, principale ville de l'ouest de l'Ukraine, des slogans, tels que le prix du gaz est celui de la santé de nos enfants et le gaz de schiste est le Chernobyl II en référence au désastre nucléaire qui a frappé l'Ukraine en 1986, ont été lancés.

En janvier, l'Ukraine et le géant anglo-néerlandais Shell ont signé un contrat de partage de production de 10 milliards de dollars pour exploiter le gaz de schiste du gisement de Yuzovska, dans la région orientale de Donetsk.

romandie 17/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
KIEV - L'Ukraine, qui cherche à réduire sa dépendance énergétique à la Russie, a signé mardi un accord avec le groupe américain Chevron pour extraire du gaz de schiste dans l'ouest du pays, pouvant déboucher sur un investissement de dix milliards de dollars.

Le document, paraphé en présence du président Viktor Ianoukovitch, prévoit que Chevron investisse 350 millions de dollars dans l'exploration du gisement d'Oleski, selon la présidence ukrainienne.

Kiev vise une production atteignant 8 à 10 milliards de mètres cubes par an et estime les réserves à un volume gigantesque de 2.980 milliards de mètres cubes.

L'ex-république soviétique cherche à développer de nouvelles sources d'approvisionnement de gaz pour réduire sa dépendance à la Russie, son principal fournisseur actuellement. Les deux pays voisins entretiennent des relations tendues depuis la chute de l'Union soviétique, qui se sont encore dégradées ces derniers mois alors que Kiev pourrait signer fin novembre un accord d'association avec l'Union européenne.

En janvier dernier, le gouvernement avait signé un accord avec le géant anglo-néerlandais Shell pour explorer le gisement d'Iouzovske, dans l'est, estimant également l'investissement à dix milliards de dollars, pour une production pouvant atteindre 10 à 20 milliards de mètres cubes par an.

La mise en oeuvre des projets de grande échelle avec Shell et Chevron vont permettre à l'Ukraine de répondre à ses besoins en gaz naturel d'ici à 2020, a souligné mardi Viktor Ianoukovitch.

Les experts sont cependant très prudents sur le potentiel réel des gisements de gaz de schiste en Europe de l'Est, plusieurs campagnes d'exploration s'étant soldées par des échecs. La nature des sols y est en effet moins favorable à la production qu'aux Etats-Unis. Les projets se heurtent en outre à l'hostilité d'une partie de la population, inquiète des conséquences environnementales. Des centaines de personnes avaient ainsi manifesté en octobre à Lviv, la principale ville de l'Ouest de l'Ukraine, pour protester contre le projet de Chevron.

Hors du gaz de schiste, l'Ukraine a signé un accord avec Shell et l'Américain ExxonMobil pour produire du gaz en mer Noire.

De son côté, la Russie, via le groupe public Gazprom, investit des milliards d'euros pour construire des gazoducs évitant le territoire ukrainien, comme Nord Stream en mer Baltique (déjà lancé) et South Stream passant notamment sous la mer Noire (en construction).

Les régulières guerres du gaz entre les deux pays ont vu Moscou couper le gaz à Kiev en 2006 et 2009, perturbant les exportations de gaz russe à l'UE.

Les deux pays s'opposent de nouveau sur la question, Gazprom ayant accusé la semaine dernière Kiev de ne pas avoir réglé une facture gazière de 882 millions de dollars. Le groupe russe menace d'exiger désormais des paiements à l'avance, ce qui serait compliqué pour l'Ukraine, confrontée à d'importants déficits publics et en récession depuis plus d'un an.

Le ministre de l'Energie, Edouard Stavytski, a annoncé mardi que l'Ukraine avait commencé à régler sa dette, refusant de dévoiler les détails du paiement effectué, relevant selon lui du secret commercial. Interrogé par l'AFP, le porte-parole de Gazprom Sergueï Kouprianov a confirmé que des petites tranches de la dette ukrainienne avaient été versées. Mais pour l'instant on est loin de pouvoir dire qu'ils ont réglé leur dette, a-t-il ajouté.

Plus généralement, Moscou a prévenu son voisin des conséquences négatives qu'aurait sur leurs relations commerciales un accord d'association entre Kiev et l'UE assorti d'une zone de libre-échange.

Bruxelles conditionne ce rapprochement à la libération par Kiev de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko.


ROMANDIE 5/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
MOSCOU - La Russie a critiqué les projets de production de gaz de schiste de l'Ukraine, qui présentent selon elle des risques de pollution des eaux consommées sur son territoire.

Plusieurs projets ont été lancés par Kiev l'an dernier afin de réduire sa dépendance énergétique à la Russie. Après des années de relations tumultueuses, les deux pays se sont cependant rapprochés en décembre et Moscou a accordé à son voisin une baisse du prix du gaz.

Le ministère russe des Ressources naturelles indique dans un communiqué disponible lundi sur son site internet avoir demandé à Kiev d'organiser une réunion bilatérale afin de chercher à réduire les risques écologiques liés aux projets d'extraction de gaz de schiste dans les zones frontalières de la Russie.


 

euronews (in English) 5/11/2013


Moscou estime que l'utilisation des techniques de fracturation hydraulique, employées pour exploiter ces ressources aux Etats-Unis, présente des risques de pollution des eaux en surface et souterraines, consommées par la population russe.

Début 2013, le gouvernement ukrainien a signé un accord avec le géant anglo-néerlandais Shell pour explorer le gisement d'Iouzovske, dans l'est et proche de la frontière russe. Il a estimé l'investissement à dix milliards de dollars, pour une production pouvant atteindre 10 à 20 milliards de mètres cubes par an. Il a aussi signé en novembre un accord avec l'américain Chevron pour un autre gisement dans l'ouest du pays, affirmant viser l'indépendance énergétique d'ici à 2020.


 
19.07.2012 question du président de l'organisation "Environment -- People - Law", John Bonain, aux représentants des sociétés Shell et Chevron à la réunion du conseil public de toutes les organisations et les associations environnementales d'Ukraine au ministère des ressources de l'écologie et de la nature de l'Ukraine. Kiyiv. Centre d'Aarhus du ministère des ressources de l'écologie et de la nature de l'Ukraine. againstGasLand 8/9/2012


La Russie fournit l'essentiel du gaz consommé en Ukraine, premier pays importateur de gaz russe, et a été souvent accusée de se servir de la dépendance de son voisin comme moyen de pression politique.

En décembre, après avoir renoncé à une zone de libre échange avec l'UE, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a opéré un rapprochement avec Moscou, qui lui a accordé un prêt de 15 milliards de dollars et une baisse de 30% du prix du gaz (soit trois à quatre milliards de dollars d'économie par an).

Les projets de gaz de schiste en Ukraine se heurtent en outre à l'hostilité d'une partie de la population qui proteste contre les risques environnementaux et au scepticisme des experts qui jugent les réserves du sous-sol ukrainien difficiles à exploiter.


romandie 20/1/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...