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Admin-lane

L'Allemagne va limiter le soutien financier aux énergies renouvelables

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BERLIN - Le ministre allemand de l'Environnement Peter Altmaier a proposé lundi que la taxe de soutien aux énergies renouvelables soit gelée au niveau actuel jusqu'à fin 2014, afin de contenir la hausse des prix de l'électricité.

Par la suite, sa progression devrait être limitée à un maximum de 2,5% par an, a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse. Grâce à cette limitation, à l'avenir des millions de consommateurs auront l'assurance, que le développement des coûts de la révolution énergétique ne deviendront pas intolérables et incalculables, a estimé M. Altmaier. Le ministre espère que ces mesures seront adoptées d'ici le 1er août.

L'Allemagne, qui veut renoncer au nucléaire d'ici 2022, a pour ambition d'être un pionnier au niveau mondial en matière d'énergies renouvelables. Mais cette transition énergétique se heurte de plus en plus à des problématiques de coûts.

En fin d'année dernière, les opérateurs de réseaux électriques en Allemagne ont annoncé un relèvement de presque 50% (de 3,6 à 5,3 cents par kilowatt-heure) de la taxe payée par les consommateurs allemands pour soutenir le développement des énergies vertes, alimentant la crainte d'une explosion de la facture énergétique des ménages.

Pour soutenir le développement des énergies solaire, éolienne ou biogaz, les opérateurs de réseaux ont une obligation d'achat, mais en contrepartie, ils bénéficient d'indemnisations du gouvernement fédéral.

Le ministre libéral de l'Economie Philipp Rösler a bien accueilli les propositions de son collègue du gouvernement. Il a estimé qu'elles représentaient une bonne avancée dans la bonne direction. Partisan que la sortie du nucléaire ne coûte pas trop cher aux entreprises, M. Rösler s'est réjoui, lors d'une conférence de presse, qu'il y ait du mouvement du côté du ministère de l'Environnement, pour modifier les choses encore pendant cette législature.

L'Allemagne tiendra en septembre des élections législatives, dont l'issue déterminera de la reconduction ou non de la chancelière conservatrice Angela Merkel pour un troisième mandat à la tête du pays.


ROMANDIE.COM 28/1/2013

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Le ministre de l'Economie et de l'Energie veut freiner les subventions aux énergies renouvelables. Avec quel impact sur la transition énergétique amorcée par Schröder et confirmée par Merkel ?

Berlin veut freiner les subventions aux énergies renouvelables et enrayer la hausse des prix de l'électricité pour préserver la compétitivité de son industrie. Pour certains, cela pourrait remettre en question la transition énergétique du pays.

 Eolienne sur l'île de Pellworm, dans le nord de l'Allemagne (c) Afp



Quelques semaines après sa prise de fonction le ministre de l'Economie et de l'Energie, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a fait ses premières propositions sur ce qu'il a qualifié mardi 21 janvier 2014 de "plus gros défi pour notre pays". Il veut commencer par tailler dans le soutien aux renouvelables, pierre angulaire de la transition énergétique amorcée il y a 15 ans par le gouvernement de Gerhard Schröder, et passée à la vitesse supérieure quand sa successeure Angela Merkel a décidé en 2011 l'abandon rapide du nucléaire.

Des subventions généreuses ont permis aux renouvelables d'assurer dorénavant près d'un quart de la production et de la consommation d'électricité du pays. L'objectif est de 80% de la consommation à l'horizon 2050. Mais elles se traduisent par des prix de l'énergie qui ont grimpé en flèche, et une surcharge évaluée par M. Gabriel à 24 milliards d'euros par an pour l'économie du pays.

D'ici fin juillet, le système va être remanié pour concentrer les aides sur "les technologies les plus prometteuses", l'éolien et le solaire. Même pour celles-ci le rythme de développement doit être mieux contrôlé. À moyen terme le ministre social-démocrate veut aussi introduire plus de mécanismes de marché dans le système d'aides. Toutes ces mesures vont enrayer la hausse des prix, pas les faire baisser, a toutefois prévenu le ministre.

"C'est un grand pas dans la bonne direction", a réagi la fédération BDEW des énergéticiens. La fédération BDI de l'industrie, très critique du système actuel, a aussi salué "des premiers pas judicieux", dans un communiqué.

Elle se réjouit tout particulièrement de la volonté de Berlin de continuer à exempter les industries gourmandes en énergie de toute ou partie de la taxe sur l'énergie, dont les recettes financent les aides aux renouvelables. Ces exemptions sont cependant dans le collimateur de Bruxelles, et Berlin doit les aménager pour satisfaire les services de la concurrence de la Commission européenne.

En suivant cette voie, l'Allemagne, pour qui le charbon est toujours la première source d'électricité, n'atteindra pas ses objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2), a prévenu Hermann Falk, de la fédération des énergies renouvelables BEE.

"Les mesures prévues sont si radicales qu'elles ressemblent à une opération à coeur ouvert", commentait dans un éditorial le quotidien de gauche Frankfurter Rundschau, qui s'inquiète pour le développement de l'éolien.

Mais la révision du soutien aux renouvelables ne constitue que la première étape du chantier qui attend M. Gabriel. Il doit aussi trouver une solution qui assure la rentabilité des centrales fossiles, et notamment à gaz. Beaucoup d'entre elles ne survivent pas à la concurrence des énergies renouvelables. Or le pays en a besoin pour assurer son approvisionnement les jours sans vent et sans soleil.

Peter Terium, le patron du numéro deux allemand de l'énergie RWE, a pressé le ministre de s'atteler au problème. "L'industrie est dans une situation catastrophique", a-t-il dit. La concurrence des renouvelables est source de grosses pertes pour son groupe, qui va supprimer près de 7.000 emplois d'ici 2016.


----->Il y a un réel problème pour certains énergéticiens à s'adapter et à promouvoir les renouvelables. Les énergies fossiles sont loin d'être pérennes et mieux vaudrait qu'au lieu de lutter contre les énergies émergentes, ils se mobilisent pour aller plus loin en terme d'énergie renouvelable. Au lieu de jouer sur le chantage de l'emploi à la baisse, cela conforterait au contraire les emplois.... De plus, cela serait favorable pour le climat !

Sciences et Avenir 22/1/2014

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BERLIN - Environ 30.000 personnes ont manifesté samedi dans plusieurs grandes villes allemandes pour protester contre le ralentissement des subventions aux énergies renouvelables alors que le pays est engagé dans un programme de transition énergétique ambitieux.

Les manifestants -à Düsseldorf, Hanovre, Munich...- ont réclamé au contraire une accélération des installations de production d'énergie éolienne et solaires.

L'Allemagne a prévu de se passer totalement de l'énergie nucléaire à partir de 2022 et veut assurer 80% de sa consommation d'électricité avec les énergies renouvelables d'ici 2050, contre 25% actuellement, subventionnent largement ces dernières.

Mais cette politique doit être revue face à la pression des lobbies industriels qui supportent en grande partie la facture de cette transition énergétique. Une réforme de la loi sur les énergies renouvelables est à l'agenda du conseil des ministres début avril.

Le ministre de l'Economie et vice-chancelier Sigmar Gabriel a déjà annoncé qu'il comptait en particulier réduire les subventions à l'éolien terrestre ou la biomasse. En outre, à partir de 2017, le montant des aides doit être défini par un système d'appel d'offres qui mettra les producteurs en concurrence alors que pour le moment l'électricité verte est prioritaire pour alimenter le réseau, à prix garanti.

Les manifestants étaient rassemblés à l'appel d'organisations de défense de l'environnement, anti-nucléaires et de partis politiques comme les Verts ou la gauche radicale Die Linke.

Romandie 22/3/2014

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Bruxelles - La Commission européenne a autorisé mardi le régime allemand d'aide aux énergies renouvelables appliqué entre 2012 et 2014, y compris l'exonération dont bénéficiaient certains industriels et producteurs d'électricité gourmands en énergie, mais une petite partie de cette aide devra être récupérée.

La Commission a conclu au terme d'une enquête approfondie que l'aide à la production d'énergie renouvelable prévue par la législation allemande adoptée en 2012 était conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'Etat.

Elle a également jugé que les exonérations dont les entreprises grandes consommatrices d'énergie bénéficiaient dans le financement de la surtaxe mise en place pour financer les énergies renouvelables étaient dans leur majeure partie compatibles avec les règles européennes. Cette exonération avait suscité l'opposition d'entreprises concurrentes non-exonérées et de consommateurs, dont la facture se voyait alourdie d'autant.

La Commission, saisie de nombreuses plaintes, avait donc décidé d'ouvrir une enquête approfondie en décembre 2013. Le commissaire européen à la Concurrence d'alors, Joaquin Almunia, avait exprimé de sérieux doutes sur la compatibilité de cette exonération avec les règles européennes.

La chancelière allemande Angela Merkel était immédiatement montée au créneau pour défendre le système en vigueur, expliquant que l'Allemagne avait besoin d'entreprises compétitives car c'est d'emploi dont il s'agit.

La décision de la Commission valide le dispositif allemand, modifié depuis, mais établit qu'une part limitée des réductions accordées aux entreprises gourmandes en énergie allait au-delà de ce qu'autorisent les règles européennes relatives aux aides d'Etat. Ces sommes, qu'elle ne chiffre pas et qui ne concernent que les années 2013 et 2014, devront être remboursées.

L'Allemagne applique depuis le 1er août 2014 une législation modifiée, qui prévoit toujours des allègements de financements pour les utilisateurs énergivores, et a déjà été approuvée par Bruxelles.

Je souhaite concilier plusieurs objectifs: promouvoir les énergies renouvelables et faire en sorte que leur financement soit stable. Parallèlement, nous devons veiller à ce que la contribution des PME et des consommateurs soit équitable et préserver la compétitivité de l'industrie européenne, a souligné dans un communiqué la nouvelle commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager.

Romandie 25/11/2014

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