Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Iran: naufrage d'une plate-forme offshore gazière dans le Golfe

Messages recommandés

TEHERAN - L'Iran a perdu lundi une plate-forme offshore de 40 millions de dollars qui a coulé au moment de son installation sur le champ gazier de South Pars, dans le Golfe, ont rapporté mercredi les médias.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de cet accident qui n'a pas fait de blessés. Un comité de crise a été créé pour tenter de renflouer cette plate-forme métallique de 1.850 tonnes qui a coulé par 80 mètres de fond, selon les mêmes sources.

La plate-forme, dont la construction avait pris 30 mois, devait être installée sur la phase 13 de South Pars, un gisement gazier géant que l'Iran partage avec le Qatar.

Le développement de cette phase, pour un montant de 5 milliards de dollars, a été attribué au conglomérat industriel des Gardiens de la révolution iraniens, Khatam al Anbia, après le retrait en 2010 des sociétés anglo-néerlandaise Shell et espagnole Repsol à la suite des sanctions occidentales contre l'Iran.

La plate-forme avait été construite par la société Sadra, dépendante des Pasdaran, et qui est frappée comme tout le secteur pétrolier et gazier iranien par les sanctions américaines et européennes. Le développement de la partie iranienne de South Pars est considéré comme une priorité stratégique par Téhéran, qui a pris beaucoup de retard sur son voisin qatari dans l'exploitation de cet énorme gisement.

L'Iran produit actuellement quelque 650 millions de M3/jour, dont 280 millions venant de South Pars. Cette production est quasi-totalement absorbée par la consommation intérieure du pays.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé début janvier un doublement de la capacité de South Pars d'ici l'été 2013, mais l'accident de la plate-forme va retarder de plusieurs mois le lancement de la phase 13 qui devait produire 56 millions de M3/jour.

Les sanctions internationales contre le programme nucléaire controversé de l'Iran ont entraîné un retrait de la plupart des sociétés pétrolières occidentales, notamment Shell et Total, obligeant Téhéran à réattribuer plusieurs dizaines de milliards de dollars de projets pétroliers, gaziers ou pétrochimiques à Khatam al Anbia et à ses filiales.


ROMANDIE.COM 30/1/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...