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Pérou : Le parc national Manú en danger ?

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Des documents divulgués par Guardian révèle les plans secrets sur la possible exploitation de réserves de gaz situées au fin fond de l'Amazonie péruvienne. Ce n'est pas une réelle surprise, puisque des exploitants de combustibles fossiles ont tenté de pénétrer dans ce désert vierge depuis des années.

Cependant, le choc est réel, parce qu'une partie de la jungle (concernée par le plan)est située à l'intérieur du parc national Manú, une zone protégée par le gouvernement péruvien et la maison pour les peuples autochtones qui n'ont pas de contacts réguliers avec le monde extérieur !

Les rumeurs disent que le gouvernement péruvien, tenté par l'argent du gaz et/ou intimidé par les pressions exercées, pourrait accorder une concession en bordure ou incluant des parties du parc. Au cas où cette rumeur se confirmerait, cela signifiera le chaos dans une région où l'Unesco déclare que la biodiversité "dépasse celle de n'importe quel autre endroit sur ​​Terre" et la mort presque certaine pour les tribus qui vivent dans ces lieux depuis des siècles.

Le document est intitulé "fuite sur un plan de recherche pour l'exploration géologique et de géochimie de surface dans le Parc National du Manú et sa zone tampon". Selon The Guardia, il a été écrit par Consultancy Quartz Services, basé à Lima, pour la société Pluspetrol, qui exploite déjà une concession de gaz existant dans le région, lot 88, connu sous le nom de projet Casimea.


"Il est choquant (le document). C'est la première fois que nous avons vu des preuves pour les projets d'expansion des activités d'hydrocarbures dans Manú ", a déclaré l'anthropologue Daniel Rodriguez, qui travaille avec la fédération péruvienne indigène FENAMAD depuis des années.

Photo : Thinkstock


Pourquoi devrions-nous nous préoccuper du sort de ce parc péruvien ? Après tout, les sociétés d'exploitation de combustibles fossiles opèrent déjà dans et autour de terres protégées depuis des décennies. Et bien, mis à part le fait que les parcs nationaux sont créés spécifiquement pour prévenir ces types d'invasions, c'est la menace de ce que nous pourrions perdre si Pluspetrol est autorisée à piller cette zone intacte.

En dépit de la grande diversité d'espèces végétales dans cette région, la flore de Manú est encore mal connue. Au cours des 10 dernières années, 1.147 espèces de plantes ont été recensées dans le parc dans une zone assez petite, et il est probable que le nombre d'espèces qui se trouvent dans le parc est bien au-delà de ce chiffre. Qui sait, le remède à une maladie mortelle pourrait se cacher là-dedans, mais nous ne le saurons jamais parce que ça va être foulé aux pieds par les bulldozers et les équipes de forage avant de le découvrir !

Et ce ne sont pas que les plantes. Le parc est habité par au moins quatre groupes différents d'autochtones : les machiguengas, les Mascho-Piro, les Yaminahua et les Amahuaca. On sait très peu de choses sur la zone de répartition des Amahuaca et Yaminahua et leur nombre est relativement faible. Quelles sont les chances que Pluspetrol leur demande la permission avant de s'accaparer des terres qui sont les leurs depuis des générations ?

Un anthropologue a déclaré au Guardian sous couvert de l'anonymat que si le plan "de Quartz Services", était mis en pratique, il mettrait sérieusement en danger les autochtones vivant dans Manú. Il dit (le plan) qu'une étude directe des cultures humaines sera faite, mais il ne dit pas exactement ce que cela impliquerait a dit l'anthropologue. Même les communautés installées dans Manú, contactées il y a 50 restent vulnérables à toutes sortes de maladies !

Pluspetrol a refusé de commenter. Surprise.... Pas vraiment : à suivre !.



CARE2 15/2/2013

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