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Un robot au service des esturgeons, espèce menacée pour ses oeufs

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Le glider Otis cherche les esturgeons noirs du Delaware. L’espèce est hautement menacée en raison de la surpêche des femelles, particulièrement recherchées pour leurs œufs, principaux éléments du caviar. Une équipe de scientifiques du Delaware est actuellement en train de guider le robot sous-marin, pour vérifier leur modèle de prévision de migration des esturgeons.


Otis suivait les requins-taureaux l’automne dernier, et voilà qu’il devient maintenant le glider espion des esturgeons. Ces poissons vivent exclusivement dans l’hémisphère nord et sont réputés pour leurs œufs, avec lesquels le caviar est produit. Leur pêche est strictement limitée, en raison de la menace qui plane sur l’espèce tant elle est convoitée. Un esturgeon peut vivre près d’un siècle, mais la femelle ne se reproduit pas avant l’âge de 15 ans. Tel le saumon, elle remonte les cours d’eau douce pour pondre.


Le doctorant Matthew Breece a posé une balise sur une femelle esturgeon au large de la côte du Delaware. ©️ Université du Delaware
Les chercheurs ont commencé par établir un modèle de comportement migratoire. Ils ont pour cela comparé les données de température de l’océan et la teneur en chlorophylle aux informations issues des lieux où les esturgeons ont été aperçus par le passé. Actuellement, ils utilisent le robot Otis (Oceanographic Telemetry Identification Sensor), pour tester la fiabilité de leur modèle de prévision. Ce glider peut se déplacer le long d’une trajectoire définie. Ainsi, l’équipe peut le guider vers les endroits où ils s’attendent à trouver les poissons. Depuis le début de la mission, initiée début avril, 10 esturgeons ont été trouvés là où les chercheurs s’y attendaient.


Le glider Otis attend sur le ponton du bateau d'être mis à l'eau, tandis qu'un esturgeon est en train d'être balisé. ©️ Université du Delaware
Otis est aussi capable de suivre les poissons taggués. Plus d’une centaine d’esturgeons ont été balisés depuis 2010. Une alarme se déclenche quand l’un des poissons s’approche non loin d’un réseau de récepteurs. Otis, en mission pour trois mois, recueille aussi des données supplémentaires comme la teneur en oxygène dissous, la quantité de chlorophylle et les courants océaniques.


Le premier esturgeon a été repéré le 16 avril, à Chincoteague, au sud de la baie du Delaware. Il pesait presque 40 kg. Neuf de plus ont été observés depuis. Mais l’affaire n’est pas simple, «ces choses se déplacent tout le temps», commentait Matthew Oliver. Si le modèle de prévision migratoire établi par l'équipe s'avère fiable, il permettra alors d'améliorer la surveillance de l'espèce.


Voilà plus d’un siècle, la rivière du Delaware (nord-est des États-Unis) accueillait au printemps quelque 180.000 esturgeons noirs femelles. Aujourd’hui, on estime que moins de 300 adultes de cette espèce se retrouvent dans cette rivière. Face à ce rapide déclin, l’équipe du chercheur Matthew Oliver, de l’Université du Delaware, ont rassemblé des données satellite et des informations d’archives, ainsi que des émetteurs acoustiques et un robot sous-marin, pour essayer d’améliorer les connaissances sur le mode de migration de ces poissons. Savoir quelles zones de l’océan les esturgeons préfèrent permettrait aux scientifiques de donner des indications aux pêcheurs afin de limiter la surpêche.



FUTURA SCIENCES 14/5/2013

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L'esturgeon d'Europe (Acipenser sturio) est une espèce de poissons de la famille des Acipenseridae. Il s'agit du plus grand poisson migrateuranadrome de France.

Il a connu une forte régression (surexploitation par surpêche et peut-être aussi à cause de la pollution), qui l'a conduit au bord de l'extinction. Il fait depuis 2007 en France l'objet d'un plan de restauration (avec réintroductions d'alevins). Un projet de plan de restauration européen est également en préparation.

Ce poisson longiligne a un museau doté de barbillons sensitifs, se terminant par une longue pointe. Les nageoires dorsales sont situées très en arrière du corps, qui comporte cinq rangées longitudinales de grosses plaques osseuses. Le ventre est jaunâtre et le dos gris cendré à gris brun.

Image Illustrations de Ichtyologie ou histoire naturelle générale et Particulière des Poissons ( Bloch, Marcus Elieser JF Hennig, Plumier, Kruger, Pater, Schmidt Ludwig, Bodenehr, Moritz 1795-1797) Bibliothèque nationale de France / Domaine Public

L'adulte mesure de un à deux mètre(s) de long (au maximum trois mètres et demi) et pèse environ 300 kilogrammes (jusqu'à 500). Il peut vivre plus de 80 ans avec une maturité sexuelle tardive, s'exprimant après 10 années pour les mâles et après 13 années pour les femelles.

Les esturgeons se nourrissent d’animaux benthiques et principalement d’invertébrés. En eau douce, ils s’alimentent de vers, de larves d’insectes et de crustacés ; en eau saumâtre, de vers et de crustacés ; en eau de mer, essentiellement de vers. Les poissons représentent une part notable de proies pour les adultes.


L'esturgeon est amphihalin potamotoque, c'est-à-dire qu'il effectue sa reproduction en eau douce ainsi qu'une partie de sa croissance. Quand il est encore jeune, il descend le fleuve pour vivre dans l'estuaire, puis sur la côte. Plus il vieillit et plus il vivra à des profondeurs importantes.

La reproduction naturelle a lieu de mai à juillet dans le cours moyen des fleuves sur le fond des graviers. Les adultes qui vivent dans les eaux littorales commencent à remonter le fleuve en avril (comportement migratoire). La femelle, chargée d’œufs, rase le fond. Elle s’aide du flux montant et pond en plusieurs fois, sur un emplacement profond et graveleux, entre 300.000 et deux millions d'œufs (ce qui représente 10 % de sa masse) ; Les mâles répandent ensuite leur semence à proximité.

Les frayères sont toujours caillouteuses et bien oxygénées. La profondeur (5 à 10 mètres) est généralement d'autant plus importante que la turbidité de l’eau est faible. La température de l’eau est de 13 à 16 °C, et le courant vif (5 km/h). Si le courant est trop faible, les œufs s’agglutinent et si le courant est trop fort, les œufs sont entraînés. Le temps d’incubation dépend de la température : à 14 °C, l’éclosion des œufs survient environ six jours après leur fécondation.

À la naissance, l’alevin mesure environ 10 millimètres de longueur. Son sac vitellin est de grande taille et richement vascularisé. À partir du dixième jour, les larves ont une alimentation mixte. Les larves plus âgées se déplacent pour chercher des proies benthiques — essentiellement des larves d’insectes — qu'elles détectent grâce à leur goût, puis leur odorat.

Le cycle de développement de cette espèce anadrome se caractérise par l'existence de deux migrations concernant les adultes et les juvéniles.


Le cycle biologique ou les différentes phases de développement :


- Phase juvénile dulçaquicole : Après leur éclosion, les alevins demeurent sur les sites de frai jusqu'en décembre. Ils descendent ensuite progressivement vers la mer. L'alimentation et le comportement des juvéniles en eau douce sont encore très mal connus. Leur régime serait essentiellement constitué de macro-invertébrés comme les Oligochètes (vers de la famille du lombric) et les larves de Chironomidés (vers de vase).

- Phase juvénile estuarienne : À partir d'avril, pour une raison inconnue, les juvéniles et immatures remontent les eaux estuariennes et y demeurent jusqu'en septembre. Cette zone de migration est caractérisée par des profondeurs supérieures à cinq mètres, des fonds sableux et une température de l'eau proche de 20 °C.

- Phase (sub)adulte marine : Durant l'hiver, les adultes et les immatures occupent les abords immédiats de l'estuaire, sur le plateau continental. Les individus les plus jeunes restent dans un rayon de 10 à 30 kilomètres autour de l'embouchure, alors que les adultes les plus âgés peuvent s'en éloigner de plus de 100 kilomètres. Cette zone est caractérisée par des fonds sableux de 20 à 80 mètres.


- Phase reproductive dulçaquicole : Dès avril, les géniteurs remontent le fleuve pour s'y reproduire. Selon leur position géographique, les frayères sont occupées de début mai à fin juin.


Répartition géographique : L'esturgeon se rencontre ou se rencontrait du Golfe de Gascogne à la mer du Nord. Le dernier estuaire dans lequel une reproduction naturelle est encore observée est la Gironde (France). Migrateur, l'esturgeon fréquente les eaux littorales et les estuaires.

L'esturgeon européen est protégé par la loi depuis 1982. C'est l'espèce de poisson européen la plus menacée : il ne resterait plus que quelques centaines d'individus. Sa dernière reproduction date de 1994 dans le bassin versant Gironde-Garonne-Dordogne. Les causes de sa disparition sont la surpêche, les barrages et la pollution. Deux centres de recherche travaillent actuellement sur cette espèce : le Cemagref (de Cestas) et l'IGB (Institut de recherche sur l'eau douce de Berlin). Un plan de sauvegarde animé par le WWF (World Wide Fund) est actuellement en cours de création à échelle européenne et un plan de restauration a été initié en 2007 en France.


L'espèce est répertoriée en danger critique d'extinction (CR) par la CITES.









WIKIPEDIA mai 2013

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Le mot «esturgeon» est un emprunt fait à l'ancien bas francique sturio, d'où le néerlandais steur, comparable à l'allemand Stör, vieil anglais styria, vieux norrois styrja.

Le nom de la famille a été attribué en raison du nom donné à un des genres. L'étymologie de Acipenser est incertaine, une simple étymologie latine est improbable du fait de la terminaison par er, cependant ce terme pourrait dériver de acupensumvia acipensis suite à des réajustements morphophonologiques, dérivant de acus signifiant aiguille et de pensum terme qui représentait la quantité de laine qui devait être tricotée en un jour. Acipenser désigne donc le poisson avec des barbes en aiguille de laine, ce qui représente bien le rostre du poisson.

Sous-famille [b]Acipenserinae :
genre Acipenser Linnaeus, 1758 et genre Huso Brandt et Ratzeburg, 1833

Sous-famille Scaphirhynchinae : genre Pseudoscaphirhynchus Nikolskii, 1900 et genre Scaphirhynchus Heckel, 1836

[/b]Présentation de quelques-unes des 24 espèces d'esturgeons :

L'esturgeon commun (acipenser sturio) : L'esturgeon commun est le seul esturgeon présent naturellement en France.

L'esturgeon blanc (Acipenser transmontanus) : Ce gigantesque poisson se reconnaît à son museau plus large et moins aplati que celui des autres espèces d'esturgeons. Le dos est bleu-gris, parsemé de tâches blanches, les flancs sont argentés et le ventre blanchâtre. Des rangées complètes de scutelles sont présentes sur le dos, les flancs et l'abdomen. L'esturgeon blanc se distingue aussi par deux rangées de scutelles abdominales supplémentaire entre les nageoires pelviennes et anales.

Esturgeon blanc / Photo Pratique.fr


L'esturgeon blanc se rencontre en mer, en général près des côtes, et dans les rivières de grande taille du continent Nord-américain. Il est essentiellement benthique (sur le fond). Il se nourrit en fouillant activement le fond à l'aide de sa bouche infère. Il aspire les graviers ou le sable, ingère les poissons qui s'y trouvent et rejettent les parties non consommables. Les poissons plats, les lamproies et même les petits esturgeons font partie des proies recensées.

Bien qu'il passe l'essentiel de sa vie en mer, il remonte très loin dans les terres pour la reproduction. La ponte a lieu au printemps, en amont des rivières, sur des zones rocailleuses à courant rapide, parfois des chutes. Les adultes ne meurent pas après la fraie et se reproduisent plus d'une fois, mais à des intervalles de temps qui augmentent avec l'âge. Les grosses femelles peuvent déposer 4 millions d'oeufs. Ces derniers sont bruns et ils adhèrent au substrat ou aux obstacles une fois libérés.

Les jeunes esturgeons blancs se nourrissent d'abord en eau douce, essentiellement de chironomidés (insectes et larves d'insectes ressemblant aux moustiques), puis ils migrent vers la mer où ils consomment des mollusques et des crustacés avant d'adopter un régime essentiellement piscivore.

Ce poisson vit très vieux, jusqu'à 104 ans, et atteint des tailles énormes. La taille maximale recensée est de 6,10 mètres et le poids maximal est 816 kilogrammes. Notons que l'esturgeon blanc a été introduit dans certains étangs privés de pêche sportive, en France.

Taille maximale : 6,10 m
Taille courante de capture : 2-3 m
Poids maximal : 816 kg

L'esturgeon sibérien (Acipenser baerii) : Il s'agit d'une petite espèce à la coloration brune, assez foncée. Le museau est assez long, plus ou moins massif selon les populations. Une légère protubérance est souvent visible à son extrémité. La lèvre inférieure est échancrée médianement. Cinq rangées de scutelles parcourent le dos, les flancs et chaque côté de l'abdomen. Comme chez les autres esturgeons, 4 barbillons s'insèrent sur la partie ventrale du museau, la nageoire dorsale est fortement hétérocerque, et les nageoires dorsales, pelviennes et anales sont en position reculée.





Esturgeon sibérien - Photo Citron / Creative Commons
L'esturgeon sibérien n'est pas une espèce migratrice, on la rencontre en eau douce, occasionnellement en eau saumâtre. Il a été très largement introduit en Europe, souvent dans les étangs où il s'acclimate très bien. Ce petit esturgeon se nourrit sur le fond où il aspire sa nourriture grâce à sa bouche protractile. Il consomme majoritairement des invertébrés, comme des larves d'insectes, des mollusques et des annélides. Il peut aussi s'attaquer aux oeufs et larves de poissons.

La ponte a lieu à la fin du printemps, les oeufs sont déposés sur le fond et ne sont pas gardés par les parents. Ils libèrent en quelques jours une larve qui se nourrira sur sa vésicule vitelline, puis commencera à se nourrir activement de petits crustacés et de larves d'insectes.

Comme tous les esturgeons, l'esturgeon sibérien vit longtemps et la maturité sexuelle est atteinte seulement entre 10 et 20 ans. La taille maximale est de 1,50 mètres.

Taille maximale : 1,50
Taille courante de capture : 40-80 cm
Poids maximal : 30 kg

L'esturgeon béluga (Huso huso) : Attention ! Ne pas confondre l'esturgeon-béluga avec la baleine-béluga. Le premier est un poisson, le second, comme le narval est un cétacé.





Esturgeon Béluga - Image Robbie Cada / Domaine Public


Ce gigantesque poisson présente une robe bleu-grisâtre qui s'éclaircit sur les flancs pour devenir blanchâtre sur le ventre. Le museau est de longueur modérée, mais pointu et dirigé vers le haut. La lèvre inférieure est échancrée médianement. Les barbillons sont aplatis et ovales, ils atteignent pratiquement la bouche.

Contrairement aux espèces du genre Acipenser, le genre Huso a une bouche qui bien qu'étant ventrale est dirigée vers l'avant. Le corps est massif et présente cinq rangées de scutelles réparties sur le dos (de 11 à 14), les flancs (de 41 à 52) et de chaque côté de l'abdomen (de 9 à 11). Comme chez tous les Acipenséridés, la nageoire caudale est nettement hétérocerque.

C'est un poisson migrateur anadrome, cela signifie qu'il effectue sa phase de croissance en mer où on le rencontre en général près des côtes et sur le fond, et sa phase de reproduction en rivière où il adopte également une vie benthique.
Il se nourrit principalement de poissons, comme des gobies ou des poissons plats en mer et beaucoup de Cyprinidés en eau douce, mais une grande variété de proies peut être consommée. C'est ainsi que, dans les contenus stomacaux, on trouve des crustacés, des annélides, des larves d'insectes et des mollusques.

Les bélugas entrent dans les rivières pour se reproduire à partir de mars, avec un pic migratoire entre avril et mai. Les femelles ne se reproduisent que tous les 5 ans, ce qui est très peu si l'on considère la pression de pêche sur ce poisson. C'est surtout la reproduction artificielle qui assure la survie de l'espèce.

Il n'y a pas de soins parentaux, les oeufs sont directement libérés sur le fond et adhèrent au substrat. Après l'éclosion et la résorption de la vésicule vitelline, le juvénile se nourrit de petits crustacés puis de larves d'insectes.

Le béluga atteint assurément 5 mètres mais des spécimens de 6 mètres ont été reportés par le passé. Il peut dépasser le poids de 2 tonnes et vit très longtemps, l'âge maximal reporté est de 100 ans.

Taille maximale : 6 m
Taille courante de capture : 2-3 m
Poids maximal : 2 tonnes







L'osciètre
L'osciètre - (Acipenser gueldenstaedti et Acipenser persicus) : C'est un esturgeon de taille moyenne (1,5 m à 2 m, pour 80 à 150 kg), qui n'est présent qu'en mer Noire, d'Azov et Caspienne. D'excellents osciètres proviennent maintenant de l'élevage (Israël, Chine, Bulgarie...). C'est un poisson anadrome. Il se nourrit d'invertébrés et de petits poissons. A une longévité de 50 ans. Maturité sexuelle - mâle : 7-8 ans et femelles : 12-13 ans. On a observé des spécimens âgés de plus de 40 ans mesurant plus de 2 m et pesant 100 kg. Cependant, dans la nature, la plupart des reproducteurs ont entre 13 et 23 ans et frayent tous les 2 à 3 ans.

Image : Passion Bassin


Le sterlet (acipenser ruthenus) : Il fréquente les eaux froides européennes jusqu'en Sibérie aussi bien que la mer Noire et la mer Caspienne. C'est un poisson qui remonte les fleuves à une distance plus grande de la mer que les autres esturgeons. Il est signalé dans le Danube jusqu'à Vienne.






Le sterlet - Image Karelj / Domaine Public
Il se distingue par la présence d'un grand nombre de petites plaques osseuses étoilées incluses dans la peau qui forment 5 crêtes longitudinales blanches (2 sur les flancs, 2 sur le ventre et 1 sur le dos). La coloration varie du brun au gris, ou au beige. Le Sterlet peut peser jusqu'à 16 kg et mesurer 100 à 125 cm. Il peut vivre 25 ans (parfois plus en captivité, c'est un poisson apprécié des aquariophiles). Il donne un caviar de qualité moyenne... Maturité sexuelle - mâle : 4 ans et femelles : 7 ans.

Le Sevruga - Image Passion Bassin

Le sevruga (Acipenser stellatus, russe : севрюга) est une espèce de poisson de la famille des acipenséridés. C'est le plus petit des esturgeons. On le trouve en mer Noire,mer d’Azov et mer Caspienne.
Il mesure généralement moins de 1m 50. Son museau est caractéristique (très long avec deux rangées de barbillons). Il est anadrome. Sa nourriture est composée d'algues et de petits crustacés. Son corps est tacheté, brun et très foncé. Il tire son nom (stellatus) de ses écailles en forme d'étoiles. La femelle produit des œufs (caviar) à partir de 7 ans. Entre 2 et 8 kg de caviar sont issus de chaque poisson.
Il atteint d’ordinaire 1 m de long et pèse 11 à 12 kg. On rencontre cependant des individus de plus de 2 m et pesant 50 kg. Dans la nature, les reproducteurs frayent quand ils atteignent 11 à 16 ans. Nez très long et fin typique.



Esturgeon noir d'Amérique Acipenser oxyrinchus oxyrinchus

L'esturgeon noir est un esturgeon habitant la côte est nord-Américaine. Sa distribution va du Golfe du Saint-Laurent (où la plus grande population existe) jusqu'à la Floride. D'une taille record de plus de 4 mètres c'est le plus gros poisson à fréquenter les eaux douces du Québec. L'esturgeon noir est méconnu, ce n'est que récemment qu'on a découvert des frayères dans l'estuaire du Saint-Laurent. À l'aide d'émetteurs on a pu également retrouver ses aires d'alimentation. Discret, l'esturgeon noir est un poisson anadrome. La reproduction aurait lieu tous les 4 à 10 ans pour les femelles et 2 à 4 ans pour les mâles.


Lors de sa remontée des cours d'eau il cesse toute alimentation, ce qui explique le mystère de ses frayères (aucune capture d'esturgeon à la ligne durant la fraie). Étant un poisson de fond, il passe souvent inaperçu hormis lors de ses sauts spectaculaires hors de l'eau. Ce serait pour se débarrasser de parasites (dont la lamproie marine) qu'il effectuerait ces sauts. L'esturgeon se nourrit au fond qu'il scrute à l'aide de ses 4 barbillons. Il se nourrit principalement de crustacés, d'insectes et de mollusques.

Cliquez ICI pour voir les différentes espèces d'esturgeons du genre Acipenser




Pratique.fr mai 2013 - WIKIPEDIA - Passion Bassin

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