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Conférence 2015 sur le climat

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Washington - Le réchauffement planétaire est un sérieux sujet d'inquiétude pour une majorité du public dans le monde, qui est en faveur de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, selon une enquête effectuée dans 40 pays.

Les résultats de ce sondage effectué par un institut américain indépendant auprès de 45.435 participants du 25 mars au 27 mai dernier, ont été publiés jeudi à moins d'un mois de la conférence de l'ONU sur le climat à Paris (COP21).




Alors que les dirigeants de la plupart des nations du monde se préparent à négocier un accord pour lutter contre le réchauffement en limitant la hausse des températures du globe à 2% C d'ici la fin du siècle, cette enquête du Pew Research Center montre un consensus international sur le fait que le changement climatique représente un très sérieux défi, une opinion partagée par 54% des personnes interrogées dans ces 40 nations.

Un large majorité (78%) sont également en faveur de mesures dans leur pays pour limiter les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre d'un accord international négocié à la conférence de Paris, qui se déroule du 30 novembre au 11 décembre.

Paradoxalement, le public aux Etats-Unis et en Chine, les deux principaux émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone (CO2), se sont déclarés les moins préoccupés du réchauffement et de ses conséquences même s'ils ont été une majorité à se dire en faveur d'actions pour limiter les émissions de CO2.




Ainsi, 45% des Américains et seulement 18% des Chinois ont jugé ce problème très sérieux.

Le consensus mondial indique que le changement climatique est un problème sérieux, pas une menace lointaine, résume Richard Wike, directeur de recherche au Pew Center.

En fait, la majorité (51%) dans la plupart des pays où ce sondage a été effectué dit que le changement climatique a déjà des effets néfastes sur la vie quotidienne, tandis que 28% anticipent un tel scénario dans un proche avenir, ajoute-t-il dans un communiqué.

Mais ce large consensus mondial dans de nombreux pays sur les dangers du réchauffement masque des différences politiques significatives, souligne Bruce Stokes, Directeur de recherche au Pew Center sur les attitudes en matière économique.




Les opinions sur le changement climatique tendent à correspondre aux convictions politiques dans de nombreux pays riches comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Australie, explique-t-il.

Ainsi en Amérique, 68% des démocrates sont enclins à penser que le réchauffement est un problème grave, contre seulement 20% des républicains. De même, 82% des démocrates sont en faveur d'une réduction des émissions de CO2 pour combattre le réchauffement, contre 50% chez les républicains.

Parmi les conséquences désastreuses potentielles du réchauffement, la sécheresse paraît être la plus redoutée, ayant été la plus souvent citée par les personnes interrogées dans 31 pays, y compris aux Etats-Unis où 50% ont dit redouter le plus ce phénomène.

La peur de la sécheresse résultant du changement climatique est particulièrement forte en Amérique latine et en Afrique, où 59% des personnes interrogées ont dit qu'il s'agissait de leur principale crainte.




Cette enquête montre également que dans ces 40 pays, 67% des personnes interrogées (66% aux Etats-Unis) estiment qu'il faudra profondément changer sa façon de vivre pour lutter contre le changement climatique, tandis que 22% pensent que la science et la technologie permettront de corriger les dérèglements climatiques.

Enfin, dans un grand nombre de ces 40 pays, 54% des personnes interrogées estiment que les nations riches comme les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne, devraient faire davantage d'efforts que les pays en développement pour lutter contre le réchauffement car ils sont responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre.






Romandie 5/11/2015

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Paris - A trois semaines de la conférence de Paris sur le climat, l'ONU lance vendredi un nouvel avertissement: bien que sans précédent, les promesses de réduction des gaz à effet de serre faites par les Etats sont encore loin d'être suffisantes pour contenir le réchauffement à +2°C.




Ce constat, fait dans un rapport du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), confirme l'analyse publiée le 30 octobre par la Convention des Nations unies sur les changements climatiques.




Les engagements actuels, combinés avec les mesures prises ces dernières années, représentent une hausse réelle de l'ambition et un niveau d'engagement historique des Etats pour s'attaquer à cet immense défi mondial, souligne Achim Steiner, directeur du PNUE, chargé de faire régulièrement un bilan qui fait référence.

Pour autant, ils ne suffisent pas à limiter la hausse globale des températures aux 2°C recommandés, et donc à prévenir les pires impacts du changement climatique, ajoute-t-il.

L'accord international contre le réchauffement attendu à la conférence de Paris devra donc adopter une approche dynamique, avec une révision à la hausse régulière des objectifs et des moyens, estime-t-il.

Selon le rapport du PNUE, réalisé par une équipe internationale de chercheurs, les engagements présentés par 146 pays au 1er octobre aboutiraient à une hausse probable du mercure comprise entre +3 et +3,5°C à l'horizon 2100.




Pour limiter cette hausse à +2°C par rapport à la Révolution industrielle -l'objectif que s'est fixé la communauté internationale-, il faudrait ne plus émettre dans l'atmosphère que 42 gigatonnes (Gt) équivalent CO2 en 2030, contre 52,7 Gt aujourd'hui.

Si rien n'était entrepris, on serait à 60 Gt en 2030. Mais, même si tous les pays tiennent leurs promesses, 54 Gt seront encore émises en 2030, soit 12 de trop. Les deux tiers du chemin restent donc à parcourir.




La température moyenne de la planète a déjà gagné 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle, sur les +2°C que le monde tente de ne pas dépasser.

Au delà de ce seuil de 2 degrés, selon les scientifiques, le climat pourrait s'emballer, avec une accélération du dérèglement déjà à l'oeuvre et de ses conséquences

- fonte des glaciers, 
- hausse du niveau de la mer, 
- érosion des côtes, 
- récurrence des sécheresses et des phénomènes extrêmes etc.. 

A la clé, des impacts irréversibles sur de nombreux écosystèmes, espèces et sociétés.




Au cours des décennies, les émissions mondiales n'ont cessé d'augmenter régulièrement, en grande partie sous l'effet de la combustion d'énergies fossiles - charbon, pétrole, gaz.

Ce nouveau rapport est présenté à trois semaines de l'ouverture de la conférence de Paris (30 novembre-11 décembre), durant laquelle 195 pays vont tenter de s'entendre pour limiter le réchauffement. Cet accord doit prendre le relais du protocole de Kyoto à compter de 2020, et il doit engager pour la première fois les pays émergents et en développement.




Il devra encourager des actions supplémentaires au fil du temps, insiste le PNUE. Une question centrale dans les négociations actuelles, où tout le monde s'accorde à dire que Paris ne doit pas être une fin, mais un début.

Pékin, premier émetteur mondial, a ainsi donné son aval lundi à une clause de révision rapide et régulière des engagements, à l'occasion d'une visite du président français François Hollande. Mais le contenu et le calendrier de ces révisions restent un point en suspens dans les négociations.

Toutes les technologies et connaissances nécessaires pour réduire davantage les émissions existent, note le PNUE, appelant toutes les nations à profiter de cet élan politique pour agir dans les secteurs comme l'énergie, l'agriculture, les transports, la construction, les forêts.

D'après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), l'Humanité ne peut plus émettre désormais que 1.000 Gt de CO2 pour rester à +2°C: c'est son budget carbone. Avec les engagements actuels des pays, 72 à 75% de ce budget auront été consommés en 2030.


Romandie 6/11/2015

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Ottawa - Le Premier ministre Justin Trudeau a promis jeudi que le Canada allait faire sa part pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la réussite de la conférence de l'ONU sur le climat de Paris.




A ce grand rassemblement de Paris, la COP 21, le Canada est là pour être un acteur productif, voire pour être un meneur dans certains dossiers, c'est le grand message que le monde a besoin d'entendre, a déclaré le nouveau chef de gouvernement sur la chaîne Radio-Canada.




Le Canada a deux objectifs à la COP21, a indiqué M. Trudeau pour son premier entretien télévisé au lendemain de sa prise de fonctions: 

- d'abord participer pleinement et faire un apport constructif à ces négociations et nous allons faire notre part pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES),

- puis s'assurer que tous les pays s'engagent de façon solide à faire de même à cette conférence.

Nous avons besoin d'empêcher ce réchauffement de 2 degrés de la planète et le Canada doit faire sa part, a-t-il assuré.




Dès le 8 novembre, Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, va être à Paris pour commencer les pré-rencontres au niveau ministériel, a-t-il annoncé.

L'ajout, en plus de l'Environnement, du libellé changement climatique à ce ministère est, au-delà du symbole, la reconnaissance par le Canada que les changements climatiques sont réels et à traiter en priorité.

Sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre, le Premier ministre a assuré être en train de coordonner avec les provinces une rencontre avant la conférence, afin d'arrêter une position forte.




A Paris, après le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement et des ministres en charge des dossiers environnementaux, la conférence va réunir début décembre les maires des grandes villes puis, ensuite, les Premiers ministres des provinces canadiennes vont porter leur message, a-t-il ajouté.

Si les perspectives des provinces sont différentes ou si des mécanismes variés sont mis en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, toutes vont se rassembler sur les buts à atteindre, a expliqué en substance M. Trudeau.





Romandie 6/11/2015

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Paris - Les ministres d'une soixantaine de pays se sont retrouvés dimanche à Paris pour accélérer les négociations sur un accord mondial en vue de lutter contre le réchauffement, une urgence absolue, selon le futur président de la COP21, Laurent Fabius.

Le président russe Vladimir Poutine devrait participer au sommet qui réunira le 30 novembre, jour de l'ouverture de la COP21, une centaine de chefs d'Etat ou de gouvernement, dont les présidents américain et chinois, a annoncé M. Fabius.




"C'est la vie même sur notre planète qui est en cause, l'urgence est absolue", a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, qui a visité l'énorme chantier de la conférence au Bourget, près de Paris, en particulier la salle plénière de 2.000 places, à l'immense voute en bois.




Pour éviter un échec, comme à la conférence de Copenhague en 2009, il a été décidé de faire venir les dirigeants dès le premier jour de la conférence qui se terminera le 11 décembre. "Avant ce grand rendez-vous, la pré-COP, réunie jusqu'à mardi, devra trouver le chemin du compromis sur le plus grand nombre possible de sujets", a souligné M. Fabius, en ouvrant la réunion dimanche après-midi.

"C'est notre responsabilité de ministres et de chefs de délégation de donner un élan politique et de faciliter ce qui devra être l'accord final", a-t-il dit. 




Les ministres de l'Environnement et de l'Energie réunis dans la capitale française représentent l'ensemble des groupes de pays participant aux négociations. Leurs divergences sont encore nombreuses.

Cette réunion, la troisième du genre, n'est pas une réunion de négociation sur le texte issu de la dernière session de discussions, à Bonn, a souligné à la tribune le ministre péruvien de l'Environnement, Manuel Pulgar-Vidal, qui avait présidé la précédente COP, à Lima en 2014. "Le succès de la COP21 est de la responsabilité du monde, de chaque pays", a-t-il insisté.




L'accord espéré à la conférence de Paris doit permettre de contenir la hausse du thermomètre mondial sous la barre des +2°C par rapport au niveau pré-industriel. Au-delà de cette limite, les scientifiques prédisent des conséquences dramatiques sur les écosystèmes et les économies comme des inondations à répétition et des sécheresses.

En octobre, pendant leur ultime session de discussions avant la COP, les négociateurs de l'ONU ont approuvé un texte de 55 pages qui comporte encore de nombreuses options parfois contradictoires.

Les ministres ont du pain sur la planche, des divergences persistant sur de nombreux points

- l'aide financière des pays du Nord à ceux du Sud pour financer leurs politiques climatiques, 

- les objectifs à long terme, 

- la répartition de l'effort contre le réchauffement entre pays industrialisés, émergents et pauvres, 

- la révision à la hausse des engagements pris par les Etats pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)...




Un rapport de l'ONU a rappelé vendredi l'urgence d'intensifier les efforts : les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, présentés par 146 pays au 1er octobre, aboutiraient à une hausse probable de la température comprise entre +3 et +3,5°C à l'horizon 2100, loin de l'objectif des +2° C.

L'épineuse question du financement des politiques climatiques est aussi au menu. Les pays du Nord ont promis de verser 100 milliards de dollars par an à ceux du Sud, à partir de 2020, date de l'entrée en vigueur de l'accord de Paris.

Les principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre sont représentés à Paris mais aussi de nombreux pays africains et de petites îles, déjà victimes des effets du dérèglement climatique.

Après la session plénière de dimanche, les ministres se réuniront lundi en groupes de travail par thème : équité, ambition, finances post-2020 et actions pré-2020. Laurent Fabius présentera les conclusions des travaux mardi.





Romandie 8/11/2015

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La Banque mondiale a appelé dimanche le monde à agir pour limiter l'impact du réchauffement climatique. Sans une telle action, la planète comptera cent millions de personnes supplémentaires vivant dans l'extrême pauvreté d'ici à 2030.

L'avertissement accentue la pression sur les dirigeants qui se réunissent début décembre à Paris, avec l'objectif de conclure un accord international limitant les gaz à effet de serre. Il intervient aussi quelques jours après un rapport alarmiste de l'ONU assurant que les promesses de réduction des gaz à effet de serre sont, en l'état, insuffisantes pour contenir le réchauffement à +2°C.




"Sans (un) développement 'climato-intelligent', le changement climatique pourrait faire basculer plus de 100 millions de personnes dans la pauvreté à l'horizon 2030", indique la Banque mondiale dans son rapport.

L'impact serait particulièrement fort en Afrique où le changement climatique pourrait entraîner une flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12% en 2030. Ce serait "un coup très dur pour une région où la consommation alimentaire des ménages les plus pauvres représente plus de 60 % leurs dépenses", souligne l'institution.

L'Asie du Sud serait elle aussi en première ligne. En Inde, les chocs agricoles et la prolifération plus rapide des maladies résultant des dérèglements climatiques pourraient faire basculer 45 millions de personnes sous le seuil de l'extrême pauvreté (moins de 1,90 dollar par jour).

L'impact sur le globe serait également sanitaire. Un réchauffement planétaire de 2 à 3°C par rapport à l'ère pré-industrielle - supérieur à l'objectif de +2°C de la communauté internationale - pourrait augmenter de 5% le nombre d'habitants exposés au paludisme, soit une hausse de 150 millions de personnes, selon la Banque mondiale.

L'incidence des maladies diarrhéiques menacerait également de grimper de 10% dans les quinze prochaines années, indique le rapport de l'institution, qui appelle à mettre en oeuvre un développement "soucieux du climat, rapide et solidaire".

"A plus long terme, seule une action internationale immédiate et soutenue visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre permettra de préserver des millions de personnes de la pauvreté", affirme ainsi la Banque mondiale, appelant les pays riches à aider ceux du Sud à financer des mesures atténuant l'impact du réchauffement climatique.

La conférence internationale de Paris (#COP21), qui débute le 30 novembre, pourrait déboucher sur un accord international limitant les gaz à effet de serre.



Romandie 8/11/2015

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Paris (AFP) - Les ministres d'une soixantaine de pays se retrouvent lundi à Paris, au deuxième jour d'une réunion destinée à accélérer les négociations afin d'obtenir dans quelques semaines un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique.

Après la session plénière de dimanche, les ministres se réuniront en groupes de travail par thème: équité, ambition, finances post-2020 et actions pré-2020. Le ministre français des Affaires étrangères et futur président de la conférence sur le climat COP 21, Laurent Fabius, présentera les conclusions des travaux mardi.

Il a annoncé dimanche que le président russe Vladimir Poutine se rendrait le 30 novembre à Paris au sommet d'ouverture de la COP21, qui doit réunir une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont les présidents américain et chinois.

"C'est la vie même sur notre planète qui est en cause, l'urgence est absolue", a déclaré le chef de la diplomatie française.


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Avant le grand rendez-vous de la fin de l'année, la "#pré-COP", réunie jusqu'à mardi, devra "trouver le chemin du compromis sur le plus grand nombre possible de sujets", a souligné M. Fabius, en ouvrant la réunion dimanche après-midi.

"C'est notre responsabilité de ministres et de chefs de délégation de donner un élan politique et de faciliter ce qui devra être l'accord final", a-t-il dit.

Les ministres de l'Environnement et de l'Energie réunis dans la capitale française représentent l'ensemble des groupes de pays participant aux négociations. Leurs divergences sont encore nombreuses.


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Les ministres ont du pain sur la planche pour s'entendre sur l'aide financière des pays du Nord à ceux du Sud pour financer leurs politiques climatiques, les objectifs à long terme, la répartition de l'effort contre le réchauffement entre pays industrialisés, émergents et pauvres, la révision à la hausse des engagements pris par les Etats pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)...


 climatecentraldotorg 8/11/2015


Cet objectif, s'il était tenu, ne suffirait pas dans tous les cas à se préserver de la montée du niveau de la mer, ont prévenu dimanche des chercheurs américains: même si le monde parvient à limiter le réchauffement planétaire à 2°C, de grandes villes comme Shanghai, Bombay, ou Hong Kong sont vouées, à long terme, à partiellement disparaître sous les eauxA +4°C, le phénomène concernerait plus de 600 millions de personnes.


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La Banque mondiale a aussi sonné l'alarme: la planète comptera 100 millions de personnes supplémentaires vivant dans l'extrême pauvreté d'ici à 2030 si aucune action n'est prise pour limiter l'impact du réchauffement climatique, selon un rapport publié dimanche.

Les principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre sont représentés à Paris mais aussi de nombreux pays africains et de petites îles, déjà victimes des effets du dérèglement climatique.

Voir d'autres vidéos de Climate Central.

Sciences et avenir 9/11/2015

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 Paris - Les entreprises souhaitent voir les chefs d'Etat, qui se réuniront en ouverture de la COP21 le 30 novembre, se prononcer en faveur d'un prix au carbone plus généralisé que les quelques mécanismes locaux existant actuellement, a affirmé mardi le PDG d'Engie, Gérard Mestrallet. (Photo de Gérard Mestrallet en 2009. MEDEF / Flickr ccby-sa2.0)

Les entreprises demandent qu'il y ait à l'occasion de la COP21 (sommet ONU sur le climat, ndlr) une déclaration des chefs d'Etat à Paris en faveur de l'extension d'un +signal carbone+, a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre à l'Elysée entre François Hollande et plusieurs chefs d'entreprises, comme ceux des groupes Solvay et Air Liquide.

Le fait de donner un prix au carbone ne fait pas partie de l'accord en cours de négociations entre 195 pays pour lutter contre le réchauffement climatique et qui pourrait être signé à Paris à l'issue de la conférence internationale sur le climat (30 novembre-11 décembre).

Donner un prix au carbone, à travers une taxe, une redevance ou un marché d'échanges des droits à polluer est la façon pour les entreprises d'intégrer cette dimension climatique dans leur propre processus d'investissement, a ajouté M. Mestrallet.

Un tel mécanisme permet de renchérir le coût des activités polluantes et donc de réorienter les investissements vers des technologies bas carbone, comme les énergies vertes.

Actuellement, une quarantaine de pays et 23 villes ont déjà mis en place un système de prix du carbone, ou s'apprêtent à le faire, selon la Banque mondiale. C'est le cas par exemple de la Californie, de certaines provinces chinoises, ou de l'Union européenne. Mais certaines activités et sources d'émissions de gaz à effet de serre en sont exclues. Par exemple en Europe le système ne couvre que 45% des émissions.

Il faudrait que la part des activités mondiales couvertes par le prix du carbone s'étende et qu'un mécanisme de mesure soit identique et qu'il puisse y avoir à terme une certaine convergence mondiale, juge le PDG d'Engie (ex-GDF Suez).

Plusieurs organisations internationales, comme le Fonds monétaire international (FMI), l'OCDE et des dirigeants de plusieurs pays, dont la France, se sont également prononcés en faveur d'un prix du carbone.


Romandie 10/11/2015

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Paris (AFP) - La tâche reste "considérable" pour parvenir en décembre à Paris à un accord ambitieux contre le réchauffement planétaire, a averti mardi le futur président de la COP21 Laurent Fabius, même si les ministres de 70 pays réunis depuis dimanche ont fait "des avancées".

"Nous avons franchi avec la +pré-COP+ une étape importante avant la COP de Paris, mais nous restons plus que jamais mobilisés et la tâche qui reste est considérable", a dit M. Fabius, au cours d'une conférence de presse.




A moins de trois semaines de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le climat, les ministres ont tenté pendant trois jours à Paris de progresser sur les nombreux points de la négociation encore en suspens.

M. Fabius a compté "des avancées", notamment sur le principe d'une révision à la hausse régulière des engagements des Etats pour limiter le réchauffement.

Autre point de progrès, selon lui, le financement des politiques climatiques des pays du Sud par le Nord, un point dur du futur accord qui, pour la première fois engagera les pays en développement dans la réduction des gaz à effet de serre.




Responsables historiques du réchauffement, les pays développés ont promis, en 2009, de leur fournir 100 milliards de dollars annuels à compter de 2020 pour leur permettre de se développer de manière propre et s'adapter aux impacts du réchauffement, mais les destinataires souhaitent que cette somme puisse augmenter après 2020, date d'entrée en vigueur de l'accord. Désormais l'idée que cette enveloppe soit "un plancher semble acceptée", a dit le responsable français.

Pour autant, les 100 milliards eux-mêmes ne sont pas bouclés, il n'y a pas encore d'accord sur les montants futurs et qui doit contribuer, et la composition (prêts/dons) fait encore débat.




Pour donner une impulsion politique à la conférence, près de 120 (117) chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus le jour de l'ouverture, le 30 novembre.

"L'élan est là", a déclaré à l'AFP Tony de Brum, le responsable des Iles Marshall, qui a vu à Paris "des consultations inédites, une capacité à se parler ouvertement".

"En dépit de tous les défis qui nous attendent, les ministres réaffirment qu'il est toujours possible d'arriver à un accord", insiste la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.




Depuis l'échec de Copenhague en 2009, le monde a changé, les impacts du réchauffement se font cruellement sentir, et des pays hier réticents à s'engager sont devenus moteurs, comme la Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (GES). L'Arabie saoudite elle-même a remis mardi ses engagements à l'ONU, 157e Etat à le faire.

Pour autant, la bascule dans la lutte contre le dérèglement climatique, qui implique de tourner le dos à des énergies fossiles jusqu'ici fondement du développement des économies, reste à venir. Et la somme des engagements nationaux porte à ce stade le monde à +3°, au lieu des 2° maximum visés.

Les mesures sont urgentes, car les gaz persistent dans l'atmosphère et engagent le monde sur la voie du réchauffement pour de très nombreuses années encore.




Le niveau de concentration des GES a atteint en 2014 un nouveau record, a rappelé lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Déjà la planète a gagné près de 1° depuis la Révolution industrielle. Les Etats se sont engagés à rester sous 2° au total, mais les plus vulnérables réclament 1,5°, confortés par une somme de rapports sur les impacts du réchauffement qui s'accumulent à l'approche de la COP. Là encore cet "objectif de long terme" et la manière d'y parvenir seront un point important des négociations.

A ce sujet, "les ministres n'ont pas fourni de vraie direction" et "ont gâché une chance de rendre espoir aux milliards de gens qui craignent les conséquences dramatiques du réchauffement", a réagi Martin Kaiser de Greenpeace.

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Washington - Un accord contre le réchauffement planétaire à Paris est à portée de main même si cela ne sera pas la solution miracle pour combattre le changement climatique, a martelé mardi le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Le chef de la diplomatie américaine ne rate jamais une occasion de promouvoir à Washington et lors de ses tournées dans le monde la lutte contre le dérèglement du climat et il s'est encore longuement exprimé sur le sujet devant une université de Virginie (est des Etats-Unis), à trois semaines de la COP21 à Paris.

"Aujourd'hui, un accord mondial efficace sur le climat est à notre portée, a déclaré M. Kerry". "Je ne vais pas vous dire qu'un tel accord global sur le climat sera la solution miracle qui puisse éliminer la menace posée par le changement climatique. Mais la vérité est qu'on ne l'éliminera pas sans un accord", a argumenté le secrétaire d'Etat.




Il a une nouvelle fois vanté les propres engagements des Etats-Unis et l'accord fin 2014 conclu entre son pays et la Chine en termes d'objectifs pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Depuis lors, plus de 150 pays -- représentant près de 90% des émissions de la planète -- ont annoncé leurs propres objectifs, s'est félicité John Kerry.




D'après le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui sera président de la COP21, la tâche reste considérable pour parvenir en décembre à Paris à un accord ambitieux contre le réchauffement planétaire.


Romandie 10/11/2015

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 Paris - La conférence de l'ONU à Paris sur le climat (COP21) se déroulera à la fois en anglais et français pour permettre aux pays francophones en développement de participer pleinement aux négociations, a annoncé mardi la Secrétaire d'Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin. (Photo Annick Girardin. Ministère des Affaires Etrangères ccby-sa3.0)

C'est la première COP qui va avoir une signalétique en deux langues, des affiches en deux langues, nous devions être exemplaires, a déclaré mardi Mme Girardin à la chaîne de télévision TV5. Lors des précédentes COP, les pays francophones en développement n'avaient pas les moyens de se payer des interprètes, a-t-elle déploré.

L'interview d'Annick Girardin sur TV5 Monde


Pour la conférence à Paris, qui débute le 30 novembre par un sommet de chefs d'Etats, nous avons créé une équipe d'interprètes qui sera à la disposition des pays en développement, c'est à la demande, un libre service d'interprétariat, (...) c'était indispensable, a expliqué la ministre française à la Francophonie.

Nous avons deux langues aujourd'hui à la COP21, le français et l'anglais. Il est vrai que la négociation purement se fait en anglais, mais il est important que le texte (d'un accord) soit à la fois édité en anglais et en français, a-t-elle souligné.

Les représentants de 195 pays sont attendus du 30 novembre au 11 décembre à Paris pour négocier, sous l'égide des Nations unies, lors de la 21e conférence sur le climat, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète.


----->Chaque détail compte et cette disposition est une excellente initiative....



Romandie 10/11/2015

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Paris - L'Arabie saoudite, qui était le dernier pays du G20 à ne pas avoir annoncé ses engagements pour lutter contre le réchauffement en vue de la conférence climat de Paris, a publié mardi son objectif pour 2030.

Dans le document publié sur le site de la Convention climat de l'ONU (CNUCCC), l'Arabie saoudite dit vouloir éviter l'émission de 130 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an, ce qui correspond à environ un quart de ses émissions actuelles.




La contribution nationale de Ryad à la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre est toutefois difficile à évaluer car elle ne précise pas si c'est une réduction absolue de ses émissions (par rapport à une année donnée) ou une baisse par rapport à ce qui est prévisible en 2030 sans action particulière.

Son engagement est conditionné à une économie qui continue à se diversifier et croître et à une part importante des revenus pétroliers à l'export dans l'économie nationale.




Le royaume saoudien entend développer l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et l'exploitation de gaz naturel. Il compte aussi sur le captage et le stockage du carbone (CCS en anglais) pour éviter les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Plusieurs spécialistes des négociations internationales sur le climat ont salué le fait que l'Arabie saoudite s'associe à l'effort mondial de lutte contre le réchauffement, mais ont souligné le manque d'ambition de son objectif.

"L'Arabie saoudite commence à comprendre que la transition mondiale vers les énergies renouvelables est inéluctable", a commenté Célia Gautier du réseau d'ONG Climate action network. Va-t-elle accepter que cette transition mondiale s'accélère pour viser l'abandon des combustibles fossiles - pétrole, gaz, charbon - d'ici le milieu du XXIème siècle ? Rien n'est moins sûr".

Bill Hare, expert du Climate analytics, a salué le première concession significative de l'Arabie saoudite au processus international sur le climat. "Ryad a un potentiel énorme pour les énergies renouvelables et il faudrait qu'elle mise vraiment dessus avant que sa contribution puisse être estimée adéquate au regard de ses capacités", a ajouté le spécialiste des politiques climatiques.

Avec l'Arabie saoudite, 158 pays (sur 195) ont désormais annoncé leur plan national de lutte contre le réchauffement climatique (contributions nationales dans le jargon de l'Onu) en vue de la 21ème conférence mondiale sur le climat (30 novembre-11 décembre), où un accord engageant l'ensemble de la communauté internationale dans la réduction massive des émissions de gaz à effet de serre est espéré.

Le Soudan a également présenté son plan d'action :





Romandie 10/11/2015

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Manille - Un groupe de pays particulièrement menacés par le réchauffement climatique a lancé un appel mercredi pour que la Conférence de l'ONU fixe un objectif plus poussé sur la limitation du réchauffement climatique qui risque de mettre en danger plus d'un milliard de personnes.

Ces pays, membres du partenariat de pays crée en 2009 appelé Climate Vulnerable Forum (CVF) qui compte désormais 43 nations, ont également promis d'agir davantage pour limiter cette hausse du mercure afin d'inspirer et de défier les nations les plus puissantes dans la perspective de la Conférence de l'ONU sur le climat à Paris du 30 novembre au 11 décembre.

Après une réunion à Manille le CVF a publié une déclaration appelant la Conférence de Paris à s'entendre sur une limitation à 1,5° du réchauffement climatique par rapport au niveau de l'ère pré-industrielle. Cet objectif est plus sévère que la limitation à 2° sur laquelle les 195 pays du groupe Climat de l'ONU se sont entendus, et qui correspond à la limite préconisée par les chercheurs pour éviter des conséquences catastrophiques.

Cependant cette limitation à 2° exposerait toujours plus d'un milliard de personnes à la hausse du niveau des mers ainsi qu'à d'autres effets catastrophiques sur l'environnement, selon les dirigeants du CVF.




Malgré les nombreuses critiques nous devons nous accrocher à notre objectif parce qu'il est moral. Adopter un objectif de 2° à long terme serait accepter que nous ne sommes pas capables de protéger les pauvres des pays pauvres, a souligné dans des déclarations à l'AFP Saleemul Huq, président du groupe d'experts du CVF, en marge de la réunion de Manille.




Les pays membres du CVF se sont également engagés dans leur déclaration à donner l'exemple en limitant leurs émissions de gaz à effet de serre, même s'ils disposent de bien moins de moyens que les pays développés. Ils vont également chercher des solutions de financement entre eux plutôt que d'attendre d'éventuelles aides des pays développés.


Romandie 11/11/2015

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Les ministres d’environ 70 pays ne sont pas parvenus à concilier leurs positions sur certains des principaux enjeux de la conférence onusienne sur le climat, la COP21, qui se tiendra prochainement à Paris. Trois jours de discussions préliminaires se sont achevés mardi dans la capitale française.

Selon les représentants japonais, les pays industrialisés et en développement sont tombés d’accord sur la nécessité de fixer des objectifs à long terme pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils ont également convenu que leurs efforts seraient évalués tous les cinq ans.





- Le partage équitable des efforts de réduction reste toutefois l’objet de dissensions entre les deux camps.

- Les délégués sont également divisés sur l’appui financier des pays riches aux nations en développement.

Pour le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui présidera la conférence, la réunion ministérielle était une étape importante, mais il reste beaucoup à faire.




Le ministre a exhorté les participants à faire davantage de concessions, affirmant que la COP21 ne devait pas s’achever sans qu’un accord soit conclu.


NHK WORLD 11/11/2015

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La Directrice générale de l'Unesco Irina Bokova était à Budapest pour le World Science Forum. En vidéo, elle évoque la possibilité d'un succès, ou d'un échec, de la conférence Paris climat 2015.

Le World Science Forum (WSF, Forum mondial de la science) s'est tenu entre le 4 et le 7 novembre 2015, à Budapest. Entre autres personnalités politiques et scientifiques, la Directrice générale de l'Unesco avait fait le déplacement en Hongrie. Irina Bokova est intervenue au jour de la clôture, dans la prestigieuse enceinte du parlement hongrois, situé sur la rive est du Danube, du côté de la plate "Pest", face aux collines de "Buda". 

 Irina Bokova, la directrice générale de l'Unesco, au World Science Forum de Budapest (Hongrie). ©️ WSF/ Mtasajto

C'est là qu'elle a répondu aux questions de Sciences et Avenir quant aux possibilités d'un succès de la COP 21, la Conférence Paris climat 2015. "Il n'y aurait aucune excuse à un échec" réagit la Bulgare dans l'intervention vidéo présentée à voir sur le site source (indiqué en bas à gauche de ce message). 

La Directrice générale de l'Unesco explique en effet que l'ensemble des efforts de la communauté internationale convergent à l'occasion du rassemblement parisien en un vrai "momentum", un moment clé où tout doit être réuni pour un succès. 

Irina Bokova cite par exemple l'impressionnante conférence "Notre avenir commun face au changement climatique" que l'Unesco et l'Université Pierre-et-Marie-Curie ont organisé à Paris en juillet 2015. Des milliers de chercheurs venus du monde entier s'étaient réunis dans la capitale afin de parfaire le diagnostic scientifique quant aux conditions d'un succès pour la COP 21... 

La balle est maintenant dans le camp des politiques. On saura, fin 2015, s'ils ont su la saisir.


Sciences et avenir 10/11/2015

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La conférence de Paris sur le climat ne fournira pas de traité juridiquement contraignant obligeant les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon le secrétaire d'Etat américain John Kerry. La France a regretté une déclaration pas très "heureuse".

"Ce ne sera certainement pas un traité (...) Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto", a estimé M. Kerry, dans une interview publiée mercredi par le Financial Times (accès payant). Il faisait référence au protocole de Kyoto de 1997 par lequel les pays signataires s'engageaient à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.




Interrogé par les journalistes à la Valette, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius a regretté jeudi "une formulation qui aurait pu être plus heureuse". "J'ai eu mon ami Kerry hier. Il faut que les choses soient bien claires", a-t-il commenté. "On peut discuter, les juristes le feront, de la nature juridique de l'accord : est-ce que ça doit être un traité, un accord international, etc".

"En revanche, le fait qu'un certain nombre de dispositions doivent avoir un effet pratique, être juridiquement contraignantes, c'est une évidence", a-t-il ajouté. "Ne confondons pas - c'est peut-être ce qu'a fait M. Kerry - la nature juridique de l'accord et puis le fait qu'il faut évidemment que les dispositions sur lesquelles nous allons nous mettre d'accord se traduisent dans les faits. Ce n'est pas une discussion politique en l'air, c'est un accord réel dont il s'agit".




Selon lui, la position américaine obéit probablement à des considérations de politique intérieure, à l'heure où les Républicains sont majoritaires au Congrès.

La France, hôte de la conférence, s'efforce de rallier des soutiens pour parvenir à un accord contraignant. Au début du mois, le président François Hollande et son homologue chinois Xi Jinping étaient tombés d'accord pour "parvenir à un accord ambitieux et juridiquement contraignant", accompagné d'une clause de révision tous les cinq ans des engagements pris par les Etats.




La Suisse plaide elle aussi pour que le texte issu de la conférence de Paris ait un tel caractère.

La Conférence des Parties (COP21), du 30 novembre au 11 décembre, rassemblera une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement et vise à obtenir un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique et de ses conséquences catastrophiques en terme de montée du niveau de la mer notamment.




Mercredi un groupe d'une quarantaine de pays particulièrement menacés par le phénomène ont lancé un appel depuis Manille pour que la COP21 débouche sur un engagement plus sévère que la limitation prévue à 2° de ce réchauffement par rapport aux niveaux de l'ère pré-industrielle.

Ils préconisent une limitation à 1,5° affirmant que sinon plus d'un milliard de personnes risquent de disparaître suite aux conséquences de la montée du mercure.



Romandie 12/11/2015

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La Valette - L'accord attendu à l'issue de la conférence sur le climat à Paris, la COP21, sera contraignant ou il n'y aura pas d'accord, a déclaré jeudi à Malte le président français, François Hollande.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait regretté plus tôt une formulation qui aurait pu être plus heureuse de la part du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, mettant en doute le caractère contraignant du résultat de la conférence de Paris.




Cette attitude voudrait dire qu'il n'est pas possible de vérifier ou de contrôler les engagements qui seront pris, a expliqué le président français, interrogé par la presse à l'issue d'une visite sur un aviso de la marine française, en escale à La Valette, où se tient un sommet sur la crise migratoire.

François Hollande a dit comprendre que les Etats-Unis aient des problèmes avec leur Congrès, c'est tout à fait légitime. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, nous devons donner à l'accord de Paris, si accord il y a, un caractère contraignant, au sens où les engagements qui ont été pris devront être tenus et respectés.

"Ce ne sera certainement pas un traité (...) Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto", a estimé M. Kerry, dans une interview publiée par le Financial Times. M. Kerry faisait référence au protocole de Kyoto de 1997 par lequel les pays signataires s'engageaient à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

J'ai eu mon ami Kerry hier. Il faut que les choses soient bien claires, a commenté jeudi M. Fabius. On peut discuter de la nature juridique de l' accord (...) en revanche le fait qu'un certain nombre de dispositions doivent avoir un effet pratique est une évidence, a-t-il ajouté.

La Conférence des Parties (COP21), du 30 novembre au 11 décembre à Paris, rassemblera une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement et vise à obtenir un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique et de ses conséquences catastrophiques en terme de montée du niveau de la mer notamment.



Romandie 12/11/2015

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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a fait cette déclaration dans une interview au "Financial Times", poussant Paris à réagir.

A l'approche de la COP21, Paris et Washington ne sont pas du tout sur la même longueur d'onde. Le motif de ce couac ? Le caractère contraignant ou non de l'accord qui devra être signé à l'issue de la conférence sur le climat. Mercredi 11 novembre, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que ce texte ne devrait pas instaurer de contraintes juridiques forçant les pays à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, contrairement à ce que martèle François Hollande.




Jeudi, le président de la République lui a donc répondu : cet accord sera "contraignant ou il n'y aura pas d'accord", a-t-il lancé depuis Malte. 




Cette question de la forme juridique du futur accord et de ses mécanismes de contrôle reste l'un des nombreux points que devront trancher les 195 pays participant à la conférence de Paris (30 novembre-11 décembre). Même s'il est acquis depuis longtemps que les pays ne se verront pas imposer d'objectifs de réduction des gaz à effet de serre.




Or la position des Etats-Unis est claire : cet accord "ne sera certainement pas un traité (...). Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas" pour le protocole de Kyoto de 1997, que les Etats-Unis avaient d'ailleurs refusé de ratifier, a expliqué John Kerry. Washington est le deuxième pollueur mondial après la Chine.




"Je pense que cette formulation [de John Kerry] aurait pu être plus heureuse", a estimé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, futur président de la COP21. "Il faut que les choses soient bien claires", a-t-il commenté devant des journalistes. "On peut discuter de la forme juridique de l'accord (...) en revanche, il est clair qu'il devra comprendre des dispositions juridiquement contraignantes, comme l'a prévu le mandat de la conférence climatique de Durban" de 2011.




Washington a souvent dit qu'il refuserait tout objectif contraignant en matière de réduction des gaz à effet de serre, mais qu'il accepterait "un accord hybride" prévoyant des contraintes juridiques sur d'autres dispositions. Par exemple sur le suivi des promesses faites par les pays.

Dans tous les cas, il n'y aura pas de régime de sanctions. "La contrainte, ce sera l'obligation de transparence et l'effet de réputation", résumait récemment la négociatrice française Laurence Tubiana.





----->S'il n'y a pas de contraintes, je ne vois pas l'intérêt d'un quelconque accord... Idem si cette COP ne se transforme pas en protocole ou en traité. C'est encore une grande messe sur le climat qui ne sert à rien. Les dirigeants des pays n'ont encore rien compris, même si sur le devant de la scène ils font semblant de se préoccuper du sort de la planète et de ses habitants présents et futurs ! C'est inimaginable de penser qu'il n'y ait pas un consensus sur le danger iminent qui nous guette et de prendre de VRAIES DECISIONS en conséquence. A lire diverses informations, j'ai la nette impression que chacun regarde son nombril : par rapport à son propre pays... Alors qu'il faudrait que tous se projettent au niveau mondial !


Vu la tournure que prennent les choses ont peut dire que ces réunions pompeuses à grande échelle c'est de l'argent fichu en l'air sur le dos des contribuables. Messieurs les dirigeants vous êtes des couards. Votre PREOCCUPATION PREMIERE c'est VOTRE ECONOMIE, votre LEADERSHIP et tant pis pour l'humanité... dont vous oubliez que vous et vos descendants faites partie !!!



Francetv info 12/11/2015

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En direct de Washington, Jacques Cardoze revient sur la déclaration choc du secrétaire d'État américain.

John Kerry a refusé jeudi 12 novembre tout caractère contraignant à un éventuel accord à Paris lors de la COP21. Pour Jacques Cardoze, en direct de Washington, les États-Unis se veulent un soutien de poids à François Hollande, mais la loi américaine pourrait être un obstacle.



"Nous avons ici aux États-Unis un problème de politique intérieur. Si le texte est trop contraignant, s'il comporte un volet financier alors il faudra passer devant le Congrès. Et au Congrès qui domine ? Les Républicains, les opposants de Barack Obama", explique Jacques Cardoze. Ils rejetteraient alors le texte et le monde pourra alors dire adieu à un accord international. "Ce que dit john Kerry, c'est 'écoutez-nous, sinon on ne pourra rien faire'", conclut le journaliste.


Francetv info 12/11/2015

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John Kerry s'est déclaré opposé à tout accord contraignant sur le climat lors de la COP21. Une déclaration qui a fâché François Hollande.

A trois semaines de l'ouverture de la COP21, l'annonce du secrétaire d'État américain John Kerry résonne comme un coup de tonnerre : "Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants". Les États-Unis balaient ainsi d'un revers de la main tout caractère contraignant d'un éventuel accord à Paris. Une déclaration qui a fait sortir de ses gonds François Hollande.



En marge du sommet sur les migrants à Malte, le président s'est permis de recadrer les États-Unis : "Si l'accord n'est pas juridiquement contraignant, il n'y a pas d'accord. Ça voudra dire qu'il n'est pas possible de vérifier ou contrôler les engagements qui seront pris".

La France veut imposer une clause de révision pour obliger les pays signataires à revoir régulièrement leurs objectifs et à s'engager année après année pour limiter leur rejet dans l'atmosphère. Cette clause de révision, la Chine l'a acceptée. Les États-Unis plieront-ils ?


Francetv info 12/11/2015

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Paris - Les océans et leur préservation feront pour la première fois l'objet de discussions lors de la conférence mondiale sur le climat, qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, a annoncé jeudi Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie




Ces discussions auront lieu le 2 décembre à l'initiative de la France, en marge des négociations pour sceller un accord mondial contre le réchauffement.

Ce sera la première fois en 21 ans que le thème de l'océan sera abordé officiellement dans ce cadre, a souligné Mme Royal, qui inaugurait l'exposition L'océan au XXIème siècle au pavillon Tara à Paris, sur le quai d'amarrage de la goélette du même nom destinée à l'exploration océanographique.




Les océans, qui captent 90% de la chaleur due à l'effet de serre et un quart des émissions de CO2, jouent un immense rôle dans la régulation du climat




Mais ils sont aussi fortement affectés par le réchauffement à grande vitesse que connaît la planète, la hausse de la température et l'acidification des eaux ayant de lourdes conséquences sur les espèces marines




Parmi les propositions françaises qui seront discutées lors de cette session océan, Mme Royal a cité la demande faite par la France aux experts sur le climat du Giec d'un rapport spécial sur l'océan ou encore le soutien de la France à l'interdiction européenne du chalutage en eaux profondes.



Romandie 12/11/2015

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Washington (AFP) - Le président américain Barack Obama et son homologue français François Hollande souhaitent que le sommet de Paris sur le climat débouche sur un accord "ambitieux et durable", a indiqué vendredi la Maison Blanche dans un communiqué.




M. Obama a appelé M. Hollande vendredi matin et les deux dirigeants ont "souligné leur engagement personnel à conclure un accord ambitieux et durable sur le changement climatique ainsi que leur détermination à travailler ensemble pour y arriver" lors du sommet de l'ONU (COP21) qui débute à Paris le 30 novembre. La présidence française a confirmé cet échange téléphonique.

Les deux dirigeants ont aussi évoqué le sommet du G20 à Antalya, en Turquie, dimanche et lundi, où "ils devaient se rencontrer* en personne ce week-end", selon l'exécutif américain.




Sur le climat, les deux présidents affichent leur unité après une passe d'armes entre les deux pays sur le caractère contraignant d'un éventuel accord mondial contre le réchauffement climatique.




Cet accord sera "contraignant ou il n'y aura pas d'accord", avait lancé mercredi depuis Malte François Hollande. Le secrétaire d'Etat John Kerry avait estimé à l'inverse que l'accord ne serait pas juridiquement contraignant car "il ne sera certainement pas un traité". "Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas" pour le protocole de Kyoto de 1997, que les Etats-Unis avaient d'ailleurs refusé de ratifier, avait affirmé John Kerry, dont le pays est le deuxième pollueur mondial après la Chine.


* Normalement les deux présidents devaient effectivement se rencontrer à Antalya mais en raison des actes terroristes qui ont eu lieu sur le sol français (Paris et Seine Saint-Denis), François Hollande a annulé son déplacement.


Sciences et avenir 13/11/2015

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Paris (AFP) - La Conférence sur le climat de Paris "se tiendra" avec une sécurité renforcée malgré les attentats jihadistes qui ont frappé vendredi soir la capitale française, a déclaré samedi à Vienne le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

"Non, non, la COP21 doit se tenir", a dit M. Fabius, interrogé pour savoir si la conférence était menacée, selon un compte-rendu de ses propos publié par le Quai d'Orsay. La COP21, qui s'ouvre le 30 novembre par un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement, "se tiendra avec des mesures de sécurité renforcées, mais c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique", a-t-il ajouté.






Sciences et avenir 14/11/2015

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Selon l'entourage de Nicolas Sarkozy, dimanche, ce dernier ne demandera pas le report de la COP 21.

Le chef de l'opposition de droite Nicolas Sarkozy, qui s'interrogeait sur la possibilité de maintenir la conférence de l'ONU sur le climat à Paris après les attentats de vendredi, ne demandera finalement pas son report après une discussion avec le président français, a fait savoir l'entourage de son parti




"Il avait des interrogations samedi (...) sur la possibilité de maintenir un tel événement après les attentats de vendredi. Il a évoqué ce point (dimanche) avec le président François Hollande qui lui a apporté des éléments de réponse. Il ne demande pas le report de la COP21", a déclaré à l'AFP cet entourage. 

"Nicolas Sarkozy va demander le report de la COP21", avaient assuré dimanche matin à l'AFP des sources proches de la formation Les Républicains (LR), le grand parti de droite qu'il préside, en évoquant un report de "six à huit mois". "La maintenir, c'est prendre des risques incroyables" et "ce n'est pas raisonnable", avait-on ajouté de mêmes sources.

A l'issue d'un entretien avec François Hollande, une rencontre à l'initiative du président socialiste qui a voulu recevoir les représentants de tous les partis après les attentats dans un souci d'"union nationale", M. Sarkozy n'avait toutefois pas fait mention d'une telle demande de report.

Reporter la COP21 serait "céder à la violence", a réagi le Premier ministre socialiste Manuel Valls. Il avait affirmé samedi que la COP21 se tiendrait aux dates prévues malgré les attentats et qu'elle pourrait être une "occasion pour les chefs d'Etat et de gouvernement de se retrouver et de manifester encore une fois leur solidarité vis-à-vis de la France et des Français touchés par ces attentats" qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés.

Quelque 40.000 personnes sont attendues pour cette conférence qui a pour objectif de faire adopter à 195 pays, sous l'égide des Nations unies, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète.


Europe 1 15/11/2015

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Laurent Fabius a confirmé que, malgré les attentats, la COP21 aurait bien lieu à Paris à partir du 30 novembre. Même si le sommet climatique ne se déroulera pas dans le contexte et les conditions initialement prévues, il était impératif de ne pas annuler ou reporter cet événement capital.

La question ne se sera pas posée bien longtemps. Dès le soir des attentats, le vendredi 13 novembre, en conseil des ministres restreint, le sujet a été mis sur la table pour savoir si, oui ou non, il convenait de maintenir le sommet climatique (COP21), qui doit se tenir à Paris du 30 novembre au 10 décembre, en présence de 195 chefs d'Etat et de gouvernement.  




La réponse officielle est venue dès le lendemain matin de la bouche de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, et futur président de ce sommet : "La COP21 aura bien lieu. Elle se tiendra avec des mesures de sécurité renforcées, car c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique".  

Une conseillère de l'Elysée proche du dossier confirme à L'Express que François Hollande a reçu l'assurance de très nombreux chefs d'Etat et de gouvernement que, oui, ils seraient bien à Paris le 30 novembre pour le lancement de la COP21. Parmi eux, Barack Obama, Angela Merkel, Mariano Rajoy, David Cameron, les rois du Maroc et de l'Arabie saoudite, le président égyptien, les premiers ministres turc ou libanais, ont non seulement répondu présent, mais offert des propositions d'aide. La confirmation du président chinois Xi Jinping était aussi attendue. "Non seulement les attentats ne menacent pas, pour l'instant, la tenue du Sommet, mais, laisse-t-on entendre à l'Elysée, cela pourrait même le renforcer". Et rendre la déclaration finale plus solennelle encore.




De fait, après les manifestations de barbarie du 13 novembre, un rassemblement de la plupart des dirigeants de la planète, unis contre les deux périls majeurs de ce début de XXIème siècle - la menace climatique et la menace terroriste -, serait la manière la plus éclatante de prouver qu'ils ne baissent les bras sur aucun front. Et sont capables, quand les circonstances l'exigent, de surmonter leurs divergences. A l'inverse, toute figure politique qui se défilerait pourrait le payer très cher en terme d'image.

Décider de maintenir la COP21, c'est aussi une manière implicite de rappeler que les périls terroriste et climatique sont liés. Certes, la menace terroriste est plus visible et plus médiatique. Emotionnellement plus forte et plus évidente aussi dans les sociétés occidentales, lorsqu'elles sont touchées. Mais elle ne peut effacer le fait qu'avec ses milliers de morts chaque année et ses millions de migrants mis sur les routes à cause des sécheresses et des inondations, le dérèglement climatique est au moins, voire plus, meurtrier. Voire pire. Surtout si l'on prend en compte tous ces paysans sans terre du Niger ou du Nigéria enrôlés par les sergents recruteurs de Boko Haram. Quand le lac Tchad, grâce auquel ils se nourrissaient, a perdu 90% de sa superficie en trente ans, comment s'étonner que le terrorisme soit si florissant dans la région?

Certes, assurer la sécurité des grands de ce monde à Paris ne sera pas une mince affaire. Mais même avant les attentats du 13 novembre, tout avait été prévu, à Paris, pour garantir les conditions maximales de sécurité dans l'enceinte du Bourget, lieu par ailleurs placé sous protection onusienne.  

L'affaire est autrement plus complexe, en revanche, pour ce qui concerne les multiples manifestations prévues en marge de la COP21. En particulier la grande marche citoyenne du 29 novembre, censée réunir plusieurs centaines de milliers de personnes en plein Paris. Mais aussi le contre-sommet du climat prévu à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 6 décembre. On voit mal comment, déjà débordé, le ministère de l'Intérieur, même avec l'aide de l'armée, pourrait garantir à 100 % la sécurité de ces foules animées de sentiments a priori pacifiques

"Perdre la dimension citoyenne de la COP1, ce serait perdre une dimension majeure et mondiale de ce rendez-vous capital pour l'avenir. Il nous reste moins de trois semaines pour voir comment la situation évolue, et trouver, s'il le faut, des solutions alternatives", explique Pascal Canfin, ancien ministre écologiste du développement et auteur de Climat, 30 questions pour comprendre la conférence de Paris (Les petits matins). Pour combattre à la fois le terrorisme et le découragement climatique, oui, il va falloir redoubler d'imagination.


L'Express 15/11/2015

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Paris - Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé lundi sur RTL que la COP21 à Paris serait réduite à la négociation et que les concerts et manifestations festives annexes seraient sans aucun doute annulés.

Paris sera la capitale du monde à l'occasion de la COP21, a déclaré Manuel Valls en confirmant, malgré les attentats de vendredi, la tenue de cette conférence internationale sur le climat (30 novembre-11 décembre).




Tous les chefs d'Etat et de gouvernement de la planète seront ici et apporteront un message au monde entier de soutien et de solidarité à la France. Aucun chef d'Etat, de gouvernement, au contraire, nous a demandé de reporter ce rendez-vous. Tous veulent être là. Je crois que ce serait au contraire abdiquer face au terrorisme, a affirmé le Premier ministre.

Des interrogations sur l'opportunité de maintenir la COP21 ont surgi après les attentats parisiens de vendredi. L'ancien président Nicolas Sarkozy a estimé dimanche qu'une annulation ne serait pas un bon signal, mais que les conditions de la conférence sur le climat devaient être revues.

Bien sûr, toute une série de manifestations qui étaient prévues n'auront pas lieu. Ce sera sans doute réduit à la négociation, a précisé Manuel Valls sur RTL. Nous sommes en train de regarder ça mais tout ce qui était extérieur à la COP, toute une série de concerts, de manifestations plutôt festives seront sans aucun doute annulés.

S'agissant de la grande manifestation parisienne prévue le 29 novembre, les organisateurs se réunissent aujourd'hui. Je ne veux pas aller trop vite, mais la question de l'organisation de cette manifestation, d'une manière ou autre, sera posée, a-t-il poursuivi. "Rien ne doit être fait qui puisse mettre en danger, en péril, y compris par des mouvements de foule, des gens qui manifesteraient dans Paris. Et si nous devons organiser ce grand rendez-vous climat, en même temps (...) les forces de sécurité doivent se concentrer sur l'essentiel", a-t-il développé.

Près de 120 chefs d'Etat sont attendus pour cette conférence diplomatique, la plus grande jamais réunie en France depuis la signature de la déclaration universelle des droits de l'Homme à Paris en 1948.


Romandie 16/11/2015

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Antalya (Turquie) - A deux semaines d'une conférence de l'ONU sur le climat à Paris dont le succès reste incertain, la France a réclamé à ses partenaires du G20 plus d'ambition pour lutter contre le réchauffement climatique.

Alors que commencent à Antalya les discussions des chefs d'Etat et de gouvernement, le ministre français Affaires étrangères Laurent Fabius a réclamé vigoureusement une nouvelle rédaction des passages du communiqué final du sommet concernant le réchauffement climatique.




Les chefs d'Etat et de gouvernement présents dans la station balnéaire turque ont certes affirmé selon lui qu'ils voulaient être physiquement présents lors de la conférence à Paris, endeuillée par des attentats jihadistes sans précédent.Toutefois le projet de communiqué rédigé par les diplomates en amont des réunions est en retrait de ce qu'on devait espérer, a déploré le ministre lors d'un point presse. "Il faut quelque chose de politiquement beaucoup plus fort", a réclamé le ministre français, indiquant que les travaux de réécriture allaient se poursuivre dans la nuit.

C'est le seul point que nous avons renvoyé aux +sherpas+, ces diplomates qui pendant des semaines négocient mot à mot ce si sensible communiqué final, a dit pour sa part aux journalistes le ministre français des Finances Michel Sapin, critiquant le niveau de très grande généralité du projet de texte soumis aux dirigeants.




MM. Fabius et Sapin représentent la France lors des deux jours de réunion dans la station balnéaire turque, le président français François Hollande étant resté à Paris.

La chancelière Angela Merkel a soutenu la demande française: "Nous voulons un succès à Paris mais il faudra encore travailler cette nuit sur le communiqué pour vraiment concrétiser cette ambition", a-t-elle déclaré à la presse.

L'enjeu est particulièrement important pour la France, qui doit accueillir 195 pays à Paris, du 30 novembre au 11 décembre*. L'objectif de ces discussions est de trouver un accord mondial limitant le réchauffement climatique, et de faire oublier le fiasco de la conférence de Copenhague en 2009.




Il faudra pour cela régler encore un grand nombre de questions, notamment celle de la forme juridique de l'accord et des mécanismes de contrôle.

Une autre question clé des négociations est la répartition des efforts financiers à consentir par les pays riches, responsables historiques du réchauffement, et par les pays en développement, pour la première fois signataires du futur accord et dont les plus puissants sont représentés au G20.

Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont assuré, dans un communiqué conjoint diffusé à l'occasion du G20, qu'ils espéraient un succès à Paris. Mais ils ont rappelé que tout accord devait tenir compte de responsabilités communes mais différenciées, ainsi que des capacités de chacun, à la lumière des diverses situations nationales.

L'ONG Oxfam, qui a eu accès à des versions provisoires du communiqué du G20, a estimé que ces brouillons ne faisaient pas avancer les choses en terme de lutte contre le réchauffement, par exemple sur le soutien financier à long terme de la transition énergétique dans les pays en voie de développement. Autre regret d'Oxfam: que les pays du G20 se contentent de répéter une vieille promesse, celle de réduire progressivement les subventions à l'énergie fossile, faite pour la première fois il y a six ans, sans grand résultat depuis.




Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, a également plaidé dimanche pour une fin progressive de ces subventions à la production d'énergies fossiles, auxquelles les pays du G20 consacrent plus de 450 milliards de dollars par an selon le récent décompte de deux ONG.

Le G20 a l'occasion de donner un réel élan aux négociations sur le climat mais ne semble pas l'avoir saisie jusqu'ici, regrettait Kiri Hanks, spécialiste des questions de climat d'Oxfam.

* D'après ce que j'ai pu lire dans certains commentaires, notamment sur Twitter, la France s'est proposée comme organisatrice de la COP21, faute de candidats... à cause des échecs des négociations précédentes... Si ces réflexions sont vraies, alors je dis chapeau à ceux qui ont charge cette conférence. Ils ont oeuvré d'arrache-pied pour tenter d'infléchir la situation !


Romandie 16/11/2015

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Paris - La COP21 doit rassembler près de 120 chefs d'Etats et les délégations de 195 pays ainsi que de citoyens du monde entier qui entendaient faire pression sur les politiques, mais après les attentats les actions de la société civile sont menacées d'annulation.

[...] La COP21 était déjà à l'origine de mesures exceptionnelles: contrôle aux frontières réinstauré, mobilisation importante de policiers et de gendarmes, tracé des manifestations corrigé, etc. Mais après les attentats, assurer la sécurité de plusieurs dizaines de milliers de participants, aux négociations mais aussi aux nombreux évènements parallèles, pose de nouveaux défis.




[...]Lundi à la mi-journée, les ONG se concertaient et attendaient d'en savoir plus. "Il faut prendre le temps de l'analyse, d'autant que les décisions du gouvernement ne sont pas encore précisées au-delà de la déclaration générale de Manuel Valls", a déclaré à l'AFP Matthieu Orphelin pour la Fondation Nicolas Hulot, membre de la coalition des ONG impliquées dans la COP21. "Face au défi climatique, il est important que la mobilisation citoyenne soit forte, même si ses formes évoluent", a-t-il ajouté.

La mobilisation de la société civile doit débuter par des manifestations les 28 et 29 novembre dans le monde entier et prendre ensuite de nombreuses formes en région parisienne (conférences, débats, stands d'ONG, expositions, sommet des citoyens, sommet des jeunes...).




Le maintien du défilé parisien le 29 novembre entre la place de la République et celle de la Nation, toutes les deux proches de certains des attentats de vendredi, est clairement sur la sellette. La question de l'organisation de cette manifestation, d'une manière ou autre, sera posée, a expliqué Manuel Valls.

La question sera posée, mais aucune décision n'est prise pour le moment, la Coalition se réunit en fin d'après-midi, a indiqué à la mi-journée une porte-parole de ce réseau qui réunit 130 ONG, syndicats, etc.




Même interrogation pour la manifestation du 12 décembre qui doit clôturer la COP21, où un virage historique dans la lutte contre le réchauffement climatique est espéré via un accord engageant l'ensemble de la communauté internationale.

Txetx Etcheverry, porte-parole du réseau Alternatiba, souhaite lui que le maximum d'évènements soit maintenu. "Il ne faut pas céder à Daech, acronyme arabe du groupe Etat islamique qui a revendiqué les attentats de Paris", avance-t-il. "L'enjeu climatique est un enjeu vital qui peut justifier qu'on prenne des risques, même s'il faut rediscuter des conditions de sécurité. Manif du 29 ou pas, à Paris les foules ne manquent pas si Daech veut encore frapper", ajoute-t-il.




Au-delà des manifestations de rue, d'autres évènements sont prévus et leur maintien est aussi incertain.

- Sur le site même du Bourget, outre l'espace dédié à la négociation et réservé aux personnes accréditées par les Nations unies, deux zones seront en accès libre: une pour la société civile avec près de 120 stands d'organisations, et une pour les entreprises, porteuses de solutions, qui souhaitent afficher leur savoir-faire.




- Les 5 et 6 décembre à Montreuil, à l'est de Paris, sont prévus le Climat forum, organisé par la Coalition climat 21, et un Village des alternatives, mis sur pied par le réseau Alternatiba.

D'autres évènements sont prévus dans Paris dans deux lieux culturels: au 104, du 7 au 11 décembre,et au Grand Palais, du 4 au 10 décembre.


Romandie 16/11/2015

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Antalya (Turquie) (AFP) - Les Etats du G20 vont affirmer lundi leur détermination à trouver à la COP21 de Paris un accord respectant l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, selon un projet de communiqué vu par l'AFP, au terme d'une âpre nuit de négociation.

 Photo de famille des dirigeants du G20 réunis le 15 novembre 2015 à Antalya, en Turquie (c) Afp

Selon ce texte, qui doit encore être validé par les chefs d'Etat et de gouvernement réunis en Turquie, le G20 souhaite que la COP21 accouche d'un "protocole, autre instrument ou accord ayant force juridique" et "s'appliquant à toutes les parties". "Nous reconnaissons que 2015 est une année décisive", écrivent les vingt premières puissances économiques mondiales, qui plaident pour la conclusion à Paris d'un accord "juste, équilibré, ambitieux, durable et dynamique".


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Ce futur accord doit aussi respecter les "responsabilités différenciées et les capacités de chacun", selon le G20. En clair, faire la différence entre les pays riches, responsables historiques du réchauffement, et les économies en développement, qui craignent d'être bridées dans leur évolution.

Le texte vu par l'AFP cite aussi en toutes lettres "l'objectif de 2 degrés" de réchauffement maximum, une mention en apparence consensuelle qui a pourtant fait l'objet de discussions acharnées.

La France, qui va accueillir du 30 novembre au 11 décembre les 195 pays participant à la grande conférence sur le climat, avait tapé du poing sur la table dimanche en exigeant une réécriture du projet de communiqué soumis aux chefs d'Etat à leur arrivée dans la station balnéaire d'Antalya, où se tient le sommet du G20. Elle a été soutenue par les pays développés, qui craignent de voir se rejouer à Paris le fiasco de la conférence de Copenhague sur le climat en 2009.

"C'est le seul point que nous avons renvoyé aux +sherpas+", ces diplomates qui pendant des semaines négocient mot à mot ce si sensible communiqué final, avait dit dimanche soir aux journalistes le ministre français des Finances Michel Sapin, critiquant le "niveau de très grande généralité" du texte provisoire. "Il faut quelque chose de politiquement beaucoup plus fort", avait exigé pour sa part le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.


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Selon une source proche des discussions, les "sherpas" ont négocié jusque vers trois heures du matin, pour livrer ce texte à la formulation prudente, qui "devrait convenir" aux chefs d'Etat et de gouvernement. Une source européenne a elle relaté des débats laborieux, qui ont donné l'impression que les pays industrialisés d'un côté, et les pays émergents de l'autre, emmenés par l'Inde et l'Arabie saoudite, "ne vivaient pas sur la même planète".

"Nous avons besoin d'une vision commune et d'une action collective, c'est tout simplement normal et logique", a-t-elle dit, déplorant que cette vision de "bon sens" n'ait "pas été vraiment partagée". La source européenne a toutefois aussi souligné la volonté des pays émergents de ne pas trop mêler le G20 aux négociations de préparation de la COP21 elle-même, qui se tient sous l'égide des Nations-Unies.


Sciences et avenir 16/11/2015

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Versailles (AFP) - François Hollande a exprimé lundi la volonté de faire de la COP21, la conférence climat qui sera "maintenue", un "moment d'espérance et de solidarité".

"Nous devons continuer, continuer, à travailler, continuer à sortir, continuer à vivre, continuer à influencer le monde: c'est pourquoi le grand événement international de la conférence sur le climat sera non seulement maintenu, mais sera un moment d'espérance et de solidarité", a déclaré le chef de l'Etat, au sujet de la réunion qui doit s'ouvrir avec ses homologues le 30 novembre à Paris.




"D'espérance parce qu'il s'agit tout simplement de l'avenir de la planète et de solidarité, parce qu'il y aura sans doute plus de cent chefs d'Etat et de gouvernement qui viendront là pour négocier un accord durable, un accord contraignant, un accord différencié, pour que nous puissions vivre et que nos enfants, petits-enfants puissent continuer à avoir la planète qu'ils auront reçue en héritage", a poursuivi François Hollande devant le Congrès.

"Mais ils viendront aussi dire à la France, pays de libertés, combien le monde entier est solidaire, combien le monde entier doit également se mobiliser pour lutter contre le terrorisme", a-t-il ajouté.


Sciences et avenir 16/11/2015

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Paris - Du caractère contraignant du futur accord jusqu'à ses objectifs même, des points de dissension majeurs restent à résoudre à Paris si la communauté internationale veut parvenir à un pacte permettant de limiter le réchauffement de la planète.




- Objectifs de l'accord En 2009 à Copenhague, les Etats se sont accordés pour limiter la hausse de la température à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, ce qui impose de limiter drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Mais les désaccords sont profonds sur la manière d'y parvenir. Fixe-t-on un objectif global daté (par exemple réduire de 40 à 70% les émissions d'ici 2050, comme le préconise la science)? Et une trajectoire pour l'atteindre ?

Pointe-t-on le rôle des énergies fossiles? Ou préfère-t-on des formulations floues (favoriser des politiques bas carbone), laissant une large marge de manoeuvre aux signataires ?




En outre, de nombreux pays, notamment les plus menacés comme les petites îles, militent pour limiter le réchauffement à 1,5°C.

Enfin, pour rester sous 2°C, scientifiques et économistes recommandent davantage d'efforts avant 2020, année d'entrée en vigueur de l'accord. Les mesures avant 2020 feront donc aussi partie des négociations.




- La révision à la hausse des engagementsQuelque 161 pays ont à ce jour publié leurs plans pour limiter leurs émissions à horizon 2025 ou 2030.

Une participation remarquable. Sauf que ces promesses, définies librement par chacun, sont insuffisantes: même si elles étaient tenues, la hausse du mercure serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C en 2100.

Pour rester à +2°C, de plus en plus de pays voudraient une révision à la hausse des engagements, tous les cinq ans.

Mais au-delà de ce principe, calendrier et contenu restent un point dur des négociations: Comment évaluer les progrès réalisés ? Dès avant 2020 ?




- Financements, coopération En 2009, les pays riches, responsables historiques du réchauffement, ont promis 100 milliards de dollars par an dès 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement, qui avec l'accord de Paris vont pour la 1ère fois s'engager à réduire leurs émissions.

Mais les destinataires demandent que cette somme soit revue à la hausse après 2020. Ils souhaitent aussi que la part des dons augmente pour financer leurs énergies propres, mais aussi les mesures leur permettant de résister aux effets déjà ressentis du réchauffement (sécheresses, inondations, montée des océans etc).

Les pays industrialisés souhaitent cependant que les pays émergents, dont la Chine, désormais premier pollueur mondial, participentMais Pékin veut garder un accord strictement fondé sur la division pays développés/en développement instaurée en 1992 par la convention-cadre de l'ONU sur le climat. Même s'il a annoncé en septembre une aide de 3,1 mds USD aux politiques climatiques des pays du Sud.




Outre les financements, ces derniers réclament des transferts de technologies. Certains souhaitent enfin que soient prévus des pertes et dommages pour compenser les préjudices subis.

- Forme juridique et caractère contraignant Les pays se sont mis d'accord en 2011 à Durban pour aboutir en 2015 à un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale, ce qui laisse les options ouvertes. Et depuis il y a eu peu de discussions.

S'agira-t-il d'un traité, ou d'un protocole, nécessitant ratification par les Parlements (comme le protocole de Kyoto dont l'accord de Paris est censé prendre le relais)? Ou d'une simple déclaration politique?

Washington a déjà indiqué que ça ne pourrait être un traité, qui impliquerait une ratification par un Congrès républicain peu acquis à la cause du climat.

Quel statut juridique auront les promesses nationales de réduction des GES, qui sont à ce stade des contributions, terme qui a remplacé en 2013 le mot engagement pour rallier tous les pays ? Seront-elles en annexes, ou totalement séparées de l'accord' Quel sera le mécanisme de suivi et de contrôle ?

Dans tous les cas, il n'y aura pas de mécanisme de sanctions. La contrainte, ce sera l'engagement international, l'obligation de transparence, l'effet sur la réputation, résume la négociatrice française Laurence Tubiana.


Romandie 17/11/2015

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Paris - Négociations, appels à la mobilisation, engagements des pays et records de chaleur ont ponctué l'année 2015, qui doit se conclure par un accord mondial à Paris pour limiter l'ampleur du réchauffement climatique :




JANVIER :  2014 est déclarée comme la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, mais une série de records mensuels (février, mars, mai, juin, juillet, août, septembre) enregistrés cette année pourrait faire de 2015 un nouveau record.




FÉVRIER :

- Après la COP20 de Lima en décembre 2014, les négociations reprennent à Genève: un texte intégrant tous les points de vue est rédigé mais sans avancée vers des compromis.

- Les présidents français et philippin, François Hollande et Benigno Aquino, lancent l'appel de Manille contre le réchauffement.

MARS :

- Record mensuel absolu de concentration de CO2 dans l'atmosphère.

- Engagement des Etats-Unis (2ème émetteur) à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28% entre 2005 et 2025, l'Union européenne (3ème) d'au moins 40% en 2030 par rapport à 1990 et la Russie (5ème) d'au moins 25% en 2030 par rapport à 1990.




JUIN :

- Négociations à Bonn: discussions engluées dans un texte de 80 pages.

- Le Pape publie une encyclique dans laquelle il appelle à agir vite face à l'un des principaux défis actuels de l'Humanité.

- Pékin, premier émetteur (25%), s'engage à atteindre le pic de ses émissions de CO2 au plus tard en 2030.

- Le G7 s'engage à agir pour transformer les secteurs énergétiques d'ici 2050.




JUILLET :

- Une douzaine des plus grosses entreprises américaines (1.300 milliards de chiffre d'affaires) s'engagent à réduire leurs émissions et à financer des activités propres.

- Le Japon, 6ème émetteur, vise une réduction de 26% de ses émissions entre 2013 et 2030.

- A Paris, 36 des plus grands spécialistes réaffirment que le réchauffement favorise les évènements extrêmes et qu'il est économiquement possible de le contenir sous 2°C.




AOUT:

- Les chefs d'Etat et de gouvernement sont invités à la 1ère journée de la #COP21.

- Obama présente un clear power plan pour réduire les émissions dans les centrales électriques.

- Une soixantaine de pays ont annoncé leurs plans climat en vue de la COP21.




SEPTEMBRE :

- En l'absence de progrès à Bonn, les négociateurs mandatent les co-présidents des débats pour rédiger un projet d'accord pour octobre.

- Le Brésil vise une réduction de 37% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005.

- La Chine annonce la mise en place en 2017 d'un marché national de quotas de CO2.

- Ban Ki-moon organise à l'Onu un déjeuner avec des dizaines de chefs d'Etat pour les mobiliser en vue de la COP21.




OCTOBRE :

- L'Inde (4ème émetteur) annonce un objectif de 40% d'électricité en 2030 issue des énergies renouvelables mais pas de date butoir pour un pic de ses émissions.

- Adoption à Bonn d'un projet de texte pour Paris comprenant de nombreuses options contradictoires.

- Rapport de l'Onu évaluant les plans climat de 146 pays (85% des émissions): un effort sans précédent en cours, mais des actions supplémentaires indispensables.

- Appel en faveur d'un prix pour le carbone lancé par la Banque mondiale et le FMI et soutenu par plusieurs chefs d'Etat.




NOVEMBRE :

- Déclaration commune France-Chine en faveur d'un accord ambitieux à Paris.

- Concentration record de CO2 dans l'atmosphère en 2014.

- 60 ministres à Paris pour la pré-COP.




-----> On peut aussi rajouter les négociations du G20 qui ont intégré le réchauffement climatique et la publication d'un communiqué en ce sens en vue de promouvoir un accord de la COP21 à Paris...





Romandie 17/11/2015

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Paris - Si l'on ne réduit pas les émissions de gaz à effet de serre, la température sur Terre augmentera de 4° par rapport à l'ère pré-industrielle d'ici à la fin du siècle, entraînant des impacts graves, étendus et irréversibles, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat.




Voici les principaux impacts





. Élévation du niveau des océans :


  • L'océan va encore se réchauffer et s'acidifier.



  • L'élévation du niveau des mers va se poursuivre à un rythme encore plus rapide: elle pourrait aller de 26 cm à 82 cm, en fonction des émissions, entre 1986-2005 et la fin du 21e siècle; la hausse ne sera pas uniforme sur le globe.



  • Avec une hausse de 2 degrés de la température mondiale, des zones habitées par 280 millions de personnes seraient submergées, selon Climate Central, un centre de recherche basé aux Etats-Unis. Ces changements interviendraient dans un délai pouvant atteindre 2.000 ans.





. Évènements météorologiques extrêmes


  • Les vagues de chaleur seront plus fréquentes, les vagues de froid moins fréquentes sur la majeure partie de la planète.



  • Les changements concernant les précipitations ne seront pas uniformes: précipitations annuelles en hausse dans le Pacifique équatorial, aux latitudes élevées et dans les régions humides aux latitudes moyennes, baisse dans les régions subtropicales sèches.



  • Les fortes pluies risquent de provoquer des inondations poussant les populations à fuir leur domicile, et détruisant habitations et récoltes.





. Fonte des glaciers :


  • Le volume global des glaciers, à l'exception de l'Antarctique, devrait baisser de 15 à 55% avec le scénario d'émissions le plus faible et de 35 à 85% avec la trajectoire la plus élevée. Les glaciers des Pyrénées pourraient avoir disparu en 2050.





. Fonte de la banquise :


  • La banquise arctique d'été se réduit et il est de plus en plus probable, selon les climatologues, de voir l'océan Arctique libre de glace d'ici à 2050.





. Biodiversité :


  • Risques accrus d'extinction pour de nombreuses espèces (animales ou végétales) qui ne pourront pas se déplacer assez vite pour s'adapter. 20 à 30% des espèces animales et végétales sont menacées d'extinction en cas de hausse des températures de 1,5 à 2,4° par rapport aux 20 dernières années du XXe siècle.




. Impacts socio-économiques :


  • La sécurité alimentaire sera affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche.



  • Baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales.



  • Baisse des ressources d'eau potable dans les régions subtropicales sèches.



  • Risques accrus dus aux inondations, glissements de terrain, tempêtes.



  • Hausse des déplacements de population.



  • Risques de conflits accrus pour l'accès aux ressources.




Romandie 17/11/2015

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Paris - La conférence de Paris tentera de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement planétaire. Voici quelques éléments clés sur ce phénomène, selon des données du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).

. GAZ A EFFET DE SERRE (GES)L'effet de serre est un phénomène naturel consistant en l'absorption par un certain nombre de gaz d'une partie du rayonnement infrarouge de la Terre, retenant ainsi de la chaleur. Ce phénomène est accentué par le relâchement plus important dans l'atmosphère de gaz dû aux activités humaines. Ce surplus provoque un réchauffement accéléré du climat.

Le dioxyde de carbone (CO2, gaz carbonique) est le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique (76% des émissions). Les autres sont le méthane (16%), le protoxyde d'azote (6%) et les gaz fluorés (2%). Chaque gaz a une capacité différente à retenir de la chaleur




. ÉMISSIONS DE GESLes émissions annuelles de GES sont plus élevées que jamais. En 2010, elles ont atteint 49 gigatonnes d'équivalent CO2.

- La hausse des émissions s'accélère: 2,2% par an de 2000 à 2010, contre 1,3% par an entre 1970 et 2000.

- Les énergies fossiles et l'industrie ont représenté 78% des émissions entre 1970 et 2010.

- Les secteurs les plus émetteurs de GES sont : la production d'énergie (35%), l'agriculture et la forêt (24%), l'industrie (21%), les transports (14%), le bâtiment (6%).

- Les principaux pays émetteurs sont : la Chine (environ 24%), les Etats-Unis (15,5%), l'Union européenne (11%), l'Inde (6,5%), la Russie (5%).




. CONCENTRATION DANS L'ATMOSPHERE :

- Les concentrations actuelles de GES dans l'atmosphère sont les plus élevées depuis 800.000 ans.

- La concentration moyenne de GES était de 430 ppm CO2eq (équivalent CO2 en parties par million) en 2011.

Pour avoir la meilleure chance (entre 66 et 100%) de limiter la hausse de la température globale à 2°C, cette concentration ne doit pas dépasser environ 450 ppm CO2eq en 2100.




. HAUSSE DES TEMPERATURES

- La moyenne globale à la surface de la planète a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012. Selon l'Institut météorologique britannique, en 2015, la hausse des températures mondiales aura atteint +1° par rapport à l'ère pré-industrielle.

- La hausse n'est pas homogène : elle est plus importante sur les continents et au niveau des pôles.

- Les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850. La température à la surface des océans s'est élevée de 0,11°C par décennie entre 1971 et 2010.




. EVOLUTION DES ÉMISSIONS :

Quatre scénarios ont été modélisés par le Giec: en l'absence de nouvelles mesures pour réduire les émissions, la hausse globale des températures atteindra probablement à la fin du 21ème siècle 3,7 à 4,8°C par rapport à 1850-1900.

- Le seuil de 2°C implique que les émissions cumulées ne dépassent pas environ 2.900 Gt de CO2.

- Il implique de réduire de 40 à 70% les émissions de GES d'ici 2050 (par rapport à 2010) et de les faire disparaître en 2100.

- Réduire fortement les émissions exige des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars par an d'ici à 2030...





Romandie 17/11/2015

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Paris - Donner un élan sans précédent à la lutte contre le réchauffement accéléré de la planète, l'un des enjeux majeurs du 21ème siècle: tel est le défi de la COP21, qui débutera dans deux semaines comme prévu malgré les attentats ayant frappé Paris.




Près de 130 (127) chefs d'Etat donneront le coup d'envoi de la 21ème conférence climat de l'ONU, une situation inédite qui confirme la prise de conscience au plus haut niveau des enjeux liés au dérèglement climatique.





Sécurité alimentaire, accès à l'eau, infrastructures et activités économiques sont menacés.

Le changement climatique est l'un des défis les plus grands de notre temps, ont affirmé lundi les pays du G20.

Les leaders des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre - l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, l'Indien Narendra Modi, les dirigeants européens - se rendront le 30 novembre sur le site du Bourget, au nord de Paris, où quelque 20.000 personnes accréditées (délégations, ONG, experts, journalistes) sont attendues.




Après les attentats de vendredi - 129 personnes tuées et 350 blessées - la France, forcée de renforcer sa sécurité, a indiqué que certaines manifestations parallèles aux négociations seraient annulées




Six ans après le rendez-vous manqué de Copenhague, cette conférence onusienne doit déboucher le 11 décembre sur un accord entre 195 pays.

"Je ne vais pas vous dire qu'un accord global sera la solution miracle qui puisse éliminer la menace posée par le changement climatique", a estimé il y a quelques jours John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, "mais la vérité est qu'on ne l'éliminera pas sans".

Parallèlement aux engagements volontaires des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, source du réchauffement, le futur accord doit fixer pour les 20 à 30 prochaines années un cadre général et contraignant.

Montant des aides aux pays en développement, contribution financière des pays émergents, objectif global de long terme de réduction des émissions, mécanisme pour revoir à la hausse les engagements nationaux: les pourparlers ont buté tout au long de 2015 sur tous ces points.

A Paris, il faudra absolument trouver des compromis, un accord de ce type nécessitant un consensus.

"Si nous échouons cette fois à conclure un accord ambitieux il sera difficile de créer le même élan à l'avenir", a confié à l'AFP la négociatrice japonaise Aya Yoshida.

Pour Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères qui présidera les débats, plusieurs raisons objectives peuvent faire un succès de cette conférence: le phénomène s'est aggravé, la prise de conscience a progressé, le débat scientifique (sur le réchauffement) est tranché, et les USA et la Chine ont viré leur cuti : contrairement à 2009, Pékin et Washington, responsables d'environ 40% des émissions, affichent leur détermination à sceller un accord.




Celui-ci doit prendre en 2020 le relais du protocole de Kyoto, qui ne concerne plus que 15% des émissions mondiales (les Etats-Unis ne l'ont pas ratifié, les pays émergents ne sont pas concernés).

La COP21 doit aussi décider de mesures pour agir davantage d'ici 2020.

Car le temps presse: la température mondiale a déjà gagné près de 1°C depuis l'ère pré-industrielle - comparé à l'objectif de la communauté internationale de limiter le réchauffement à 2°C - et les gaz à effet de serre une fois émis restent dans l'atmosphère.




Hausse de 20 centimètres du niveau des océans depuis 1900, multiplication des évènements météo extrêmes, fonte accélérée des glaciers et modification de la répartition des espèces (poissons notamment): les conséquences sont déjà visibles sur tous les continents.

Mais selon les scientifiques, le pire est à venir si des changements radicaux ne sont pas entrepris.

Pour rester sous les 2°C, il faudrait réduire de 40 à 70% les émissions d'ici 2050, ce qui implique une transition majeure vers des modèles bas carbone, alors que les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), assurent 80% de la production mondiale d'énergie.

Il faudra aussi agir à grande échelle sur l'agriculture et la déforestation (un quart des émissions).




L'accord de Paris doit être une dynamique qui s'enclenche et accélère les transformations déjà à l'oeuvre, estime Pascal Canfin du World Resources Institute. Toutefois, sur son compte twitter, il signale que l'Inde et l'Arabie Saoudite ont bloqué toute mention des clauses de révision pour l accord de Paris. Ce qui est, selon lui, un très mauvais signal !

Aujourd'hui, 160 pays représentant 90% des émissions ont annoncé des engagements volontaires jusqu'en 2025 ou 2030, insuffisants pour respecter le 2°C.





Romandie 17/11/2015

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Paris - Le Sénat souligne le rôle déterminant des solutions locales dans la lutte contre réchauffement climatique, dans une proposition de résolution adoptée à l'unanimité dans la nuit de lundi à mardi.

Cette résolution affirme aussi le rôle déterminant des territoires pour la réussite d'un accord mondial sur le climat dans le cadre de la COP21.




Cette proposition de résolution a été préparée par le groupe de travail sur le suivi des négociations climatiques, représentatif des diverses instances du Sénat et de la diversité politique de l'assemblée, qui avait été chargé de coordonner les travaux menés par les commissions et délégations du Sénat sur le sujet.




Son objectif était double : faire la synthèse des travaux sénatoriaux liés à la COP21 et mettre en avant le rôle des territoires pour sa réussite.

Si le dérèglement climatique est mondial, les solutions sont locales, a souligné l'auteur de la résolution, Jérôme Bignon (Les Républicains, LR).




Depuis les attentats de vendredi soir, recevoir la conférence climat a pris un sens différent, a estimé Ronan Dantec (écologiste).Nous devons aux jeunes victimes d'agir sur toutes les causes d'une désagrégation sociale qui est le terreau de l'extrémisme: ainsi la sécheresse dans la région du lac Tchad et en Syrie ont-elles favorisé l'implantation de Boko Haram et de Daech.

La séance avait été entamée par un hommage aux victimes du 13 novembre. La meilleure réponse à ceux qui veulent abattre la démocratie, c'est le fonctionnement de nos institutions, a déclaré le président du Sénat Gérard Larcher (LR).

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Paris - Le gouvernement annoncera d'ici jeudi sa décision sur le maintien des actions organisées par la société civile à l'occasion de la conférence sur le climat (COP21), a indiqué mardi la Fondation Hulot à l'issue d'une rencontre avec Laurent Fabius, futur président de la COP.




Le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé lundi que toute une série de manifestations prévues n'auraient pas lieu après les attentats de vendredi et l'instauration de l'état d'urgence. "La COP sera sans doute réduite à la négociation", avait-il ajouté à moins de deux semaines du coup d'envoi de la conférence sur le climat qui se tiendra comme prévu au Bourget, au nord de Paris, du 30 novembre au 11 décembre.

La Fondation Hulot, ainsi que des représentants des autres membres de la Coalition Climat 21 (130 ONG, syndicats, etc.), organisatrice des manifestations, ont été reçues mardi matin par le ministre des Affaires étrangères.




Nous avons eu un échange sur les différentes actions prévues et le ministre a précisé que la décision (serait) prise et annoncée par le gouvernement d'ici jeudi, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Fondation, Matthieu Orphelin, à l'issue de cette rencontre. M. Fabius a bien pris note de la volonté des ONG qu'il y ait des mobilisations citoyennes fortes, a-t-il ajouté.

Les espaces générations climat, qui accueilleront sur le site de la conférence au Bourget des expositions et des débats ouvertes au public, ont été confirmés, avec un dispositif de sécurité renforcé, a-t-il ajouté.




La mobilisation de la société civile doit débuter par des manifestations les 28 et 29 novembre dans le monde entier. Une grande marche pour le climat est prévue à Paris le 29.

Elle devrait prendre ensuite de nombreuses formes en région parisienne (conférences, débats, stands d'ONG, expositions, sommet des citoyens, sommet des jeunes...).



Romandie 17/11/2015

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Londres - La conférence sur le climat COP 21 à Paris en décembre devrait déboucher sur un accord même s'il n'est pas parfait, a déclaré mardi David King, le représentant spécial pour le changement climatique du ministre britannique des Affaires étrangères.

Saluant les engagements volontaires pris jusqu'en 2025 ou 2030 par 163 pays représentant 90% des émissions, David King a estimé que cela constituait en soi une déclaration d'intention pour Paris, sur le fait que nous allons probablement obtenir un accord mondial.




Il y a clairement un élan politique qui va dans le sens d'un accord, a-t-il ajouté lors d'un point presse, jugeant néanmoins que ça ne sera pas un accord parfait. "Nous pensons qu'il est essentiel que l'accord puisse être révisable", a-t-il appelé de ses voeux, souhaitant des révisions tous les cinq ans.

La possibilité de réviser cet accord après la COP21 est cruciale parce qu'après Paris, nous allons voir une baisse continue du coût de l'énergie renouvelable par rapport à l'énergie fossile, a-t-il fait valoir.




La position britannique -et nous pensons qu'il s'agit aussi de la position américaine- est qu'un accord contraignant juridiquement est une part essentielle de ce que nous allons chercher à Paris, a également dit ce représentant spécial de Londres pour les questions climatiques.

Détaillant ce qu'il espère voir ressortir de la COP21, il a dit que l'accord devait porter sur un système qui permette de contrôler que les pays qui ont pris des engagements nationaux les respectent bien.




Pour les Etats-Unis, cela signifie qu'ils choisissent leurs propres contributions à cet accord juridiquement contraignant, a-t-il précisé.

Evoquant les attentats qui ont eu lieu vendredi à Paris, David King les a vu comme que un défi majeur pour nos sociétés.

Mais sur le long terme, si vous regardez les implications sur la santé d'un changement climatique qui se poursuivrait, nous parlons de la possibilité de perdre nombre des avancées en matière de santé que nous avons accomplies ces 50 dernières années, a-t-il mis en garde.

La COP21 doit se tenir au Bourget, au nord de Paris, du 30 novembre au 11 décembre. Elle a pour objectif de faire adopter à 195 pays, sous l'égide des Nations unies, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète. Il s'agit de parvenir à des engagements des pays pour contenir la hausse des températures à 2 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.



Romandie 17/11/2015

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Genève - La conférence sur le climat COP 21 à Paris en décembre pourrait déboucher sur l'accord le plus important du siècle en matière de santé publique, a estimé mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant les pays à ne pas oublier cet enjeu.

D'après l'OMS, le changement climatique est déjà responsable de la mort de dizaines de milliers de personnes chaque année.




L'an dernier, les experts de l'agence onusienne avait publié un rapport indiquant que 7 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à la pollution de l'air.

Et des infections comme la malaria sont renforcées par le changement climatique.

L'accord, si c'est un bon (...) sera probablement le plus important du siècle en matière de santé publique, a affirmé la directrice du département santé publique à l'OMS, Maria Neira.

Parmi les diverses propositions envisagées, l'OMS voit notamment d'un bon oeil l'idée d'augmenter le coût de l'utilisation des carburants fossiles. Une telle taxe pourrait diminuer de moitié le nombre de décès liés à la pollution de l'air, réduire les émissions de dioxyde de carbone et donner lieu à 3.000 milliards de dollars de revenus, selon l'OMS.

La conférence doit se tenir au Bourget, au nord de Paris, du 30 novembre au 11 décembre. Elle a pour objectif de faire adopter à 195 pays, sous l'égide des Nations unies, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète. Il s'agit de parvenir à des engagements des pays pour contenir la hausse des températures à 2 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.


Romandie 17/11/2015

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Un bon accord lors de la COP21 à Paris pourrait être "le plus important du siècle"en matière de santé publique, a affirmé mardi l'OMS. L'Organisation mondiale de la santé estime que le changement climatique pourrait coûter jusqu'à 250'000 vies par an de 2030 à 2050.

En 2012, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà estimé que 7 millions de personnes avaient péri de maladies liées à la pollution de l'air. Des infections comme la malaria sont renforcées par le changement climatique.

Le projet d'accord pour la conférence de Paris sur le climat prévoit plusieurs éléments de santé publique. "Mais cela ne suffit pas", a estimé devant la presse à Genève la directrice du département de santé publique de l'OMS, Maria Neira. Pour autant, un bon accord serait important pour la santé.


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La question est celle d'"une volonté politique et une ambition" sur le type d'accord qui sera adopté à Paris, selon Mme Meira. L'agence onusienne a lancé un appel à l'action qui peut être signé par tous les professionnels de la santé et qu'elle souhaite présenter aux dirigeants réunis à Paris.

Partout où des projets sont menés pour tenter de compenser les conséquences du réchauffement climatique, l'amélioration pour la santé publique est manifeste. Mais moins d'1,5 % des fonds promis sur le plan multilatéral sont prévus pour des investissements en lien avec la santé, regrette encore Mme Neira.

 Infographie OMS / WHO

"Des mesures pour réduire les gaz à effet de serre auront des bénéfices massifs sur la santé publique", selon le chef de l'équipe sur le changement climatique dans le département de santé publique, Diarmid Campbell-Lendrum. Elles pourraient sauver jusqu'à 2,4 millions de vies par an et réduire le réchauffement climatique d'environ 0,5 degré Celsius d'ici 2050.

L'OMS évoque notamment la nécessité de standards plus élevés pour les émissions liées aux véhicules. Intégrer le coût sanitaire des carburants polluants pourrait réduire les décès en lien avec la pollution de 50% et les émissions de dioxyde carbone de plus de 20%. Ce scénario rapporterait environ 3000 milliards de dollars par an, plus de la moitié des dépenses de tous les gouvernements dans le domaine de la santé, selon des estimations.


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Des systèmes d'alerte précoce lors de canicules ou la protection des infrastructures d'eau ou d'hygiène contre les inondations ou les sécheresses contribueront à ne pas ralentir ou détruire les progrès contre les maladies liées au changement climatique.

En préparation à la conférence de Paris, l'OMS a contribué à établir les profils de 14 pays pour évaluer comment le réchauffement affecte la santé publique. Les autres suivront progressivement.


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Après les attentats de Paris, Mme Neira aussi estimé que le maintien de la COP21 constituera une opportunité "de dire aux Français que nous sommes avec eux". Plusieurs événements sont prévus en marge de la conférence. Pour l'heure, ils sont maintenus, affirme Mme Neira.


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Romandie 17/11/2015

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Sydney - L'Australie s'est dit prête mercredi à revoir ses objectifs de réduction de ses émissions de carbone pour 2030 en cas d'accord global plus ambitieux sur le sujet, à l'approche de la conférence sur le climat (Cop21) prévue à Paris.

Le gouvernement a prévu de réduire ses émissions de 26% d'ici 2030 pour lutter contre le réchauffement climatique, ce qui est insuffisant selon ses détracteurs, qui l'accusent de ne pas prendre sa juste part du fardeau international.




Le ministre de l'Environnement Greg Hunt a déclaré que cet objectif serait présenté à la Cop21 qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre. Mais, a-t-il souligné, ce programme de réduction des émissions est susceptible d'être adapté et de nouveaux objectifs plus ambitieux pourraient être déterminés dans les années à venir.

Je pense que nous allons nous engager dans un cycle de cinq ans où il y aura des améliorations graduelles, a dit le ministre au journal The Australian. Les déclarations du ministre, qui revenait de Paris où il a participé à des discussions préalables à la Cop21, ont été confirmées par ses services.




Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance à l'électricité produite grâce au charbon.

L'Australie est aussi un grand exportateur de matières premières (minerai de fer, charbon, cuivre...) et le pays compte plusieurs géants du secteur, dont Rio Tinto et BHP Billiton.




La conférence sur le climat vise à limiter à 2 degrés Celsius la hausse du thermomètre mondial par rapport au niveau pré-industriel pour limiter les impacts du changement climatique, dont la vitesse est inédite.

[url=http://www4.unfccc.int/submissions/indc/Submission Pages/submissions.aspx]Près de 170 pays[/url] se sont engagés volontairement sur des objectifs de réduction de gaz à effet de serre. Mais ces promesses sont jugées insuffisantes car même si elles étaient tenues, la hausse du mercure serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C en 2100.




D'après M. Hunt, l'obligation de parvenir à un accord est lourde et un échec serait un manquement à nos devoirs.

"Les gens seront plus déterminés à conclure un accord après les attentats meurtriers qui ont frappé la capitale française", a-t-il également déclaré à la Australian Associated Press.



Romandie 18/11/2015

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Laurent Fabius a fait cette annonce mercredi. C'est une conséquence directe des attaques du 13 novembre à Paris.

Conséquence directe des attentats du 13 novembre à Paris, le gouvernement a décidé d'interdire les marches pour le climat, prévues dans le cadre de la COP21 en France le 29 novembre et le 12 décembre, annonce le gouvernement, mercredi 18 novembre.




Des organisations non gouvernementales souhaitaient organiser de telles marches à Paris et dans d'autres grandes villes de France le 29 novembre, veille de l'ouverture de la COP21, et le 12 décembre, au lendemain de sa conclusion.




"Afin d'éviter tout risque supplémentaire, le gouvernement a décidé de ne pas autoriser les marches pour le climat prévues sur la voie publique à Paris et dans d'autres villes de France les 29 novembre et 12 décembre", déclare la présidence de la COP21 dans un communiqué. "Dans le contexte actuel, l'exigence de sécurité l'impose". En revanche, la totalité des manifestations organisées dans les espaces fermés et aisément sécurisables seront maintenues, ajoute-t-elle.




Francetv info 19/11/2015

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Paris - Les ONG, privées de manifestations à Paris pendant la conférence mondiale sur le climat à la suite des attentats, étudient d'autres formes de mobilisation, telles qu'une marche virtuelle sur internet ou des signes distinctifs à arborer pendant la COP21.

"Nous voulons donner rendez-vous à tous les citoyens qui voulaient faire la marche du 29 novembre, car les enjeux de la COP ne sont pas confinés au site du Bourget, où auront lieu les négociations", a indiqué à l'AFP Juliette Rousseau, porte-parole de la Coalition Climat 21, qui regroupe 130 organisations (ONG environnementales et de solidarité, syndicats).




Les 28 et 29 novembre, plus de cinquante marches sont prévues dans le monde entier, comme à Barcelone, Berlin, Rome, Edimbourg, Sydney, Ottawa, Johannesbourg, Sao Paulo, Stockholm, etc., a rappelé la militante, au lendemain de l'annonce des interdictions.

"Nous étudions des alternatives pour la France comme par exemple une mobilisation en ligne pour le 29 novembre, veille du coup d'envoi de la COP21", a-t-elle expliqué. Mais il n'y aura pas que du virtuel, il y aura aussi du réel, a-t-elle assuré.




La Coalition Climat 21 fera vendredi un point-presse à Paris pour présenter les options retenues pour le 29 novembre et le 12 décembre, au lendemain de la fin de la COP21.

"Ce pourrait être une marche virtuelle en allant sur une page Facebook dédiée ou une autre forme de participation via internet", a indiqué à l'AFP Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Hulot, membre de la Coalition. "Nous travaillons aussi sur un signe physique distinctif et rassembleur qui pourrait être arboré par les gens sur différents supports comme un badge, un drapeau, un dessin", a-t-il poursuivi.




Avaaz, une organisation également membre de la Coalition, a décidé elle d'appeler les Franciliens à venir déposer à partir de ce vendredi des chaussures sur la place de la République, lieu d'hommage et de recueillement situé à proximité de plusieurs des attentats, dont le plus meurtrier dans la salle de spectacles du Bataclan (89 morts)Symboliquement, Avaaz prévoit le 29 novembre d'envahir la Place de la République avec des +chaussures en marche+. Notre marche parisienne a été annulée, pas notre mouvement, a déclaré dans un communiqué Emma Ruby-Sachs, directrice adjointe du mouvement.




Un groupe non membre de la Coalition et qui se fait appeler les Désobéissants a indiqué appeler à un rassemblement dans le calme, sans haine et sans violence sur la place de la République le 29 novembre malgré l'interdiction des autorités.

En plus de la zone des négociations, réservée aux accrédités, le site du Bourget accueillera deux espaces ouverts au public, l'un pour les entreprises et un autre pour les organisations de la société civile.


Romandie 19/11/2015

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Des tonnes de glace récoltées au Groenland sont en route pour Paris, destinées à être installées sur la place de la République pour sensibiliser aux enjeux de la conférence climat de l'ONU (COP 21) à Paris.




"La glace que nous allons installer à Paris représente un dixième de ce qui fond en une seconde au Groenland pendant l'été", a expliqué à l'AFP mercredi 18 novembre 2015 le géologue danois Minik Thorleif Rosing, à l'origine de ce projet avec l'artiste dano-islandais Olafur Eliasson. 




Ces 12 immenses blocs d'une dizaine de tonnes chacun ont été découpés sur des icebergs flottant au large de Nuuk, la capitale du Groenland. Emmenés par bateau jusqu'à Aalborg (Danemark), ils doivent être envoyés d'ici à la fin du mois par la route à Paris à temps pour le début de la COP 21Ils seront ensuite placés en forme d'horloge sur la place, où ils fonderont au cours de la conférence. 




Les attentats du 13 novembre 2015 risquaient d'en changer le lieu ou la date, mais mercredi, l'installation était maintenue

Elle est conçue comme un hommage à l'Arctique : "C'est une façon de rendre les chiffres concrets et les faits accessibles à nos émotions", a souligné M. Rosing. L'objectif du sommet climat à Paris est de négocier un accord mondial qui permette de limiter la hausse des températures à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels. 




L'Arctique est durement touché par le réchauffement climatique et les glaciers du Groenland sont en train de fondre. Toute leur eau contribue à l'élévation du niveau des mers : entre 2003 et 2009, les glaces ont fondu de 243 milliards de tonnes par an faisant monter le niveau des océans d'environ 0,68 millimètres annuellement.


Sciences et avenir 19/11/2015

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Santiago du Chili - Le Chili, l'un des pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique, annoncera une réduction de 30% de ses émissions de CO2 d'ici 2030 lors de la COP21 à Paris, a annoncé vendredi le ministre de l'Environnement.

C'est un objectif ambitieux, a expliqué le ministre, Pablo Badenier, lors d'une conférence de presse destinée aux médias étrangersL'objectif pourrait atteindre 45% de réduction si le pays reçoit un soutien financier supplémentaire, a-t-il ajouté, précisant ne pas avoir chiffré combien d'argent en plus serait nécessaire.




Dans le domaine de l'agriculture, le Chili s'engagera à la COP21 à entreprendre une gestion durable et une réhabilitation de 100.000 hectares de forêt, représentant une réduction d'environ 600.000 tonnes de CO2 équivalent annuels, à partir de 2030. De plus, le pays s'engagera à Paris à replanter 100.000 hectares de forêt, en majorité avec des espèces locales.

Le programme prévoit notamment une réduction de 30% des coûts marginaux d'électricité d'ici 2018 ainsi qu'un objectif de 20% de production énergétique issue d'énergies renouvelables non conventionnelles à l'horizon 2025 et une baisse de 20% de la consommation énergétique d'ici dix ans.

Ce programme prévoit également la mise en place dès 2017 d'un impôt sur les émissions de CO2, équivalent à cinq dollars par tonne de C02.

Au niveau politique, le Chili plaidera à Paris pour que les décisions prises lors de la COP21 aient un caractère obligatoire, a expliqué le ministre. Nous chercherons à ce qu'il s'agisse d'un accord contraignant, a-t-il dit.

Pour l'heure, 138 chefs d'États et de gouvernements, parmi lesquels Barack Obama, Dilma Rousseff et Xi Jinping, ont confirmé leurs présences à la COP21, qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre.



Romandie 20/11/2015

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Paris (AFP) - La Conférence climat de Paris (COP21) réunira 138 chefs d'Etat et de gouvernement à son ouverture le 30 novembre, a annoncé l'Elysée vendredi.

Le Panama est le dernier pays à s'être inscrit, a précisé la présidence française, soulignant la très forte participation à cet événement mondial, malgré le contexte post-attentats en France.




"L'ouverture de la COP21 sera un moment exceptionnel. Aucun chef d'Etat ou de gouvernement n'a annulé sa présence, bien au contraire" et "pour l'instant nous avons une liste de 138 qui ont confirmé leur présence le 30 novembre", a-t-on souligné dans l'entourage du chef de l'Etat.




Hormis l'annulation, pour des raisons de sécurité, de deux grandes manifestation prévues les 29 novembre et 12 décembre, l'ensemble des événements prévus sont "préservés".




Le président de la République a maintenu toutes les réunions auxquelles il doit participer d'ici le 30 novembre pour préparer la conférence, enjeu crucial de son quinquennat, en dépit "d'un agenda extrêmement rempli" après les attentats du 13 novembre, aussi bien sur le plan diplomatique qu'intérieur. "Le président reste complètement impliqué dans cet événement et on est en train de concilier cela avec un calendrier qui s'est extrêmement chargé", a précisé un conseiller.

François Hollande sera notamment le 24 à Washington puis le 26 à Moscou pour rencontrer ses homologues Barack Obama et Vladimir Poutine en vue de construire une grande coalition contre le groupe Etat islamique (EI), qui a revendiqué les attentats de Paris.




Le 27, il doit présider à Paris un hommage national aux victimes des attentats, qui ont fait 130 morts*, avant de repartir le même jour pour Malte où il participe à un sommet du Commonwealth, consacré notamment au climat.


Dans cet effroyable bilan qui peut encore évoluer, n'est pas comprise une chienne malinoise, Diesel, tuée lors de l'assaut donné à Saint-Denis par les services de police dont le RAID, contre une planque terroriste.

Sciences et avenir 20/11/2015

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Paris - A une semaine de la conférence climat de Paris, 170 pays ont remis à l'ONU leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2025-2030, une participation inespérée, mais ces promesses restent insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil des +2°C.

Si tous ces engagements étaient tenus, la planète se réchaufferait de +3° en 2100 par rapport au niveau d'avant la Révolution industrielle, contre +4 à 5° si rien n'était fait.




Ces pays représentent plus de 90% des émissions actuelles :

1 - CHINE : Le premier émetteur mondial (environ 1/4 des émissions) s'est engagé, pour la première fois, à plafonner ses émissions de gaz à effet de serre (GES), au plus tard en 2030, après avoir été longtemps sur la défensive au nom de ses impératifs de développement.

A la fois premier consommateur mondial de charbon, énergie la plus dommageable, et premier investisseur dans les renouvelables, il veut réduire de 60 à 65% son intensité carbone (émissions de CO2 rapportées à la croissance) en 2030 par rapport à 2005.




2 - ETATS-UNIS : Le deuxième pollueur mondial veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Un objectif en deçà de celui des Européens, mais au-delà des précédentes contributions américaines.

Les Etats-Unis sont au moins désormais présents avec un plan crédible, souligne Jennifer Morgan, du World Resources Institute, ajoutant que l'administration Obama est la première à s'attaquer au problème.

3 - UE : Début mars, l'UE (environ 10% des émissions, 3e rang) a été la première à transmettre son plan: réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à 1990.

Ces engagements insufflent une dynamique positive, mais ces pays pourraient améliorer leurs contributions, souligne la Fondation Hulot, tandis que le pôle de recherche Climate Action Tracker juge ce niveau d'engagement moyen.

4 - INDE : L'Inde a promis de réduire son intensité carbone de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005, mais sans fixer d'objectif de réduction globale des émissions.

Elle compte sur les énergies renouvelables (40% de son électricité d'ici 2030), tout en reconnaissant sa dépendance au charbon (doublement de production prévu d'ici 2020).

5 - RUSSIE : Le 5e émetteur assure viser moins 25 à 30% entre 1990 et 2030.

Mais si l'on retire l'effet positif généré par ses vastes forêts, ce n'est plus qu'une réduction des émissions de GES industriels de 6 à 11%, souligne le Climate Action Tracker, qui évoque un effort inadapté.

6 - JAPON : Le 6ème émetteur veut réduire ses émissions de 26% entre 2013 et 2030, comptant sur le retour de l'énergie nucléaire, inutilisée depuis Fukushima.

ONG et instituts de recherche jugent insuffisant le projet du Japon, gros utilisateur de charbon.

7 - BRESIL : Le Brésil (2% des émissions) a annoncé qu'il entendait réduire de 43% ses émissions d'ici à 2030 par rapport à 2005, en diversifiant ses sources d'énergies renouvelables. Le plan a été plutôt bien accueilli.

8 - IRAN : Le 8e émetteur s'est engagé à réduire en 2030 ses émissions de 4% par rapport à un scenario où rien ne serait fait. Teheran évoque un effort supplémentaire de 8% sous réserve de soutien financier et de levée, selon ses termes, de toutes sanctions injustes.

9 - INDONESIE : Le pays annonce moins 29% d'émissions en 2030, qui pourraient passer à -41% s'il bénéficie d'aides financières.

10 - CANADA : Le gouvernement conservateur, qui avait décidé de sortir du protocole de Kyoto, avait annoncé une réduction des émissions de 30% d'ici 2030 par rapport à 2005. Une contribution jugée insuffisante par les ONG, devant le poids de la production pétrolière issue des sables bitumineuxLe nouveau gouvernement libéral a promis de revoir la copie canadienne.

AUTRESDe nombreux pays en développement ont émis des engagements, souvent conditionnés à la mise en place d'aides.

Le Mexique a été le premier pays émergent à le faire et le Gabon, le premier pays africain.

Sur l'ensemble, la copie de l'Ethiopie et celle du Maroc comptent parmi les rares qualifiées de suffisantes par les ONG.

L'Arabie saoudite a été le dernier membre du G20 à remettre son plan, le 10 novembre. Koweit, Nigeria, Venezuela comptent parmi les pays pétroliers absents.



Romandie 22/11/2015

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La ville de Xintai se serait bien passée de ce titre de championne de Chine de la pollution. C'est un bassin industriel de sept millions d'habitants, à 400km au sud de Pékin. Des usines à perte de vue, des acieries, cimenteries, verreries... On fait de tout à Xintai, du moment que ça pollue. Une atmosphère qui sent mauvais, qui colle à la peau et qui donne la migraine. Mais les habitants font avec, c'est ça ou le chômage.



Tout le nord-est de la Chine suffoque ainsi à cause de sa principale richesse : le charbon, qui représente "la première source de pollution de l'air, au moins un tiers de cette pollution", chiffre Dong Liansai, de Greenpeace. Fermetures d'usine, limitations drastiques des nouvelles immatriculations, interdiction du chauffage au charbon... les dirigeants de la province de Pékin multiplient les initiatives pour lutter contre ce fléau. La plus originale est la "grande muraille verte", un reboisement massif de la province.


Francetv info 22/11/2015

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Paris - Cent quarante-sept chefs d'Etat et de gouvernement participeront à la conférence de Paris sur le climat, a-t-on appris mardi dans l'entourage du président de la COP21 Laurent Fabius.

147 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus au premier jour de cette conférence qui tentera de sceller un accord universel contre le réchauffement climatique, a-t-on indiqué.

Cette participation fait de la COP21 l'une des plus importantes conférences diplomatiques jamais organisées en dehors des assemblées générales des Nations unies à New York. Elle est d'une ampleur inédite dans l'histoire des conférences climat, a-t-on souligné de même source.

La conférence de Copenhague en 2009 avait réuni 120 chefs d'Etat ou de gouvernement, a rappelé l'entourage du président de la COP.




Le président américain Barack Obama avait appelé dimanche les dirigeants de tous les pays à participer, comme lui, à la COP21 pour montrer que le monde n'a pas peur des terroristes, après les attentats à Paris (130 morts).

La conférence, qui réunira 195 pays du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris, doit tenter de limiter à 2 degrés la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle, pour éviter des impacts irréversibles sur les écosystèmes et les économies (cyclones, sécheresses, chute des rendements agricoles, extinction d'espèces...).




Romandie 24/11/2015

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Paris - Désengagement du charbon, meilleur financement des énergies renouvelables, verdissement des portefeuilles d'actifs... A l'approche de la #COP21, banques et grands investisseurs institutionnels français multiplient les annonces en faveur du climat, avec des programmes aux ambitions variables.

Mardi, deux colloques sur le thème du climat réunissaient d'un côté les investisseurs institutionnels (assureurs, caisses de retraite...) à l'initiative de Novethic, et, de l'autre, les banquiers sous l'égide de la Fédération bancaire française (FBF).

Selon Novethic, centre de recherche spécialisé dans l'investissement socialement responsable, le nombre des investisseurs dans le monde ayant pris des engagements en faveur du climat a pratiquement doublé en huit mois.




Ces grands investisseurs, qui détiennent des participations au capital de la plupart des entreprises cotées, peuvent peser en tant qu'actionnaires sur les choix de ces sociétés et, en dernier recours, céder leurs participations dans les entreprises les moins vertueuses.

C'est ce qu'a annoncé mardi la Caisse des Dépôts - groupe public regroupant la CDC, bras financier de l'Etat, l'assureur CNP Assurances et la banque publique d'investissement Bpifrance - qui vise une réduction de 20% de l'empreinte carbone de ses portefeuilles d'actions d'ici 2020. Le groupe évalue l'ensemble de ses participations dans des sociétés cotées à 55 milliards d'euros.

Humanis, un des leaders français de la protection sociale, a de son côté annoncé un objectif de diminution de 2% par an des émissions associées à son portefeuille d'actions (évalué à 2 milliards d'euros). Le groupe va également adhérer à la coalition pour la décarbonisation des portefeuilles, une initiative mondiale par laquelle les grands investisseurs s'engagent à publier leur empreinte carbone et éliminer de leurs investissements les entreprises les plus émettrices en carbone.

Ainsi, plusieurs annonces ont été faites sur le charbon: la CDC ne détiendra plus fin 2015 de titres de sociétés dont plus de 25% du chiffre d'affaires est lié au charbon. En mai, l'assureur Axa avait annoncé qu'il allait désinvestir la totalité de ses expositions au charbon d'ici fin 2015 et tripler ses investissements verts d'ici 2020.

Outre-Rhin, l'assureur Allianz a indiqué mardi qu'il n'investirait plus dans des entreprises qui tirent plus de 30% de leur chiffre d'affaires de l'exploitation du charbon ou génèrent plus de 30% de leur énergie du charbon.

Les banques ont également décidé de couper le robinet des financements du secteur: BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et Natixis ont toutes fait part de leur intention d'arrêter de prêter des fonds pour l'extraction de charbon. Mais à l'exception de Natixis (BPCE), ces banques continueront à financer, sous certaines conditions, des centrales à charbon.

Si elle a salué ces engagements, l'ONG les Amis de la Terre a souligné que les banques sont encore loin de répondre à l'urgence climatique et (...) doivent passer à la vitesse supérieure.




Le directeur général de BNP Paribas a estimé de son côté que l'arrêt total du financement des énergies fossiles était peu réaliste car, à ce jour, dans certains pays, il n'existe pas de solution alternative possible pour permettre l'accès à l'énergie.




Pour le ministre des Finances, Michel Sapin, qui ouvrait le colloque de la FBF, si le secteur financier a déjà commencé à se mobiliser, il faut aller encore plus loin, notamment dans le secteur bancaire. Le ministre a notamment appelé les banques à s'engager dans un travail sur l'appréciation des risques liés au climat, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique.

La FBF a de son côté souligné que la réglementation bancaire n'était pas forcément adaptée au financement de la transition énergétique, notamment en ce qui concerne les infrastructures, mais que les banques françaises étaient présentes.

Les banques se sont également engagées à promouvoir les obligations vertes, des titres de dette destinés à financer des projets environnementaux.


Romandie 24/11/2015

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Washington - La Banque mondiale a annoncé mardi un plan d'action pour aider l'Afrique à lutter contre le changement climatique qui nécessite un financement de 16,1 milliards de dollars d'ici 2020.

L'ambition est de lever cette somme auprès de plusieurs organisations de développement, de pays et de partenaires privés, la Banque mondiale apportant 5,7 milliards de dollars à travers l'Agence Internationale de Développement (AID) qui fournit des prêts sans intérêt et des dons aux pays les plus pauvres.




"L'Afrique sub-saharienne est hautement vulnérable face aux chocs climatiques et notre plan identifie des étapes concrètes que les gouvernements africains peuvent prendre pour s'assurer que leurs pays ne perdront pas les gains de croissance économique si chèrement gagnés", a affirmé le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

Le plan de la Banque mondiale sera présenté lors de la conférence sur le climat #COP21 qui se tiendra à Paris à partir du 30 novembre avec l'objectif de limiter à 2 degrés Celsius la hausse du thermomètre par rapport à l'ère pré-industrielle.

Alors que l'Afrique est le continent qui contribue le moins à l'émission de gaz à effet de serre, les pays africains souffrent le plus de l'impact du changement climatique, a affirmé Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale en charge de la région Afrique.




La possibilité d'une hausse de seulement un mètre du niveau de la mer ferait perdre 18.000 km2 de terres à l'Afrique de l'Ouest, entraînant la perte d'infrastructures et causant le déplacement de populations. Une augmentation de 1,5 à 2 degrés Celsius de la température d'ici 2030 et 2040 conduirait, selon la Banque mondiale, à une réduction de 40% à 80% de la surface arable où peuvent être cultivés maïs, millet et sorgho.

Le plan d'action proposé par la Banque mondiale va renforcer les capacités de la région à s'adapter au changement climatique tout en réduisant l'émission de gaz à effets de serre en se focalisant sur un certain nombre d'actions concrètes, affirme l'institution de développement.




Parmi ces initiatives figurent la promotion de pratiques agricoles intelligentes, la préservation de forêts et d'environnements vulnérables, la réduction de l'érosion des côtes et le développement de production d'énergie solaire et géothermique notamment.





Romandie 24/11/2015

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