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Admin-lane

une grue pond au Royaume-Uni, une première depuis 400 ans

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Voilà 400 ans que cela n’était plus arrivé au Royaume-Uni : une grue vient de pondre un œuf. Les parents sont nés en captivité, mais ont été réintroduits en 2010 dans une zone humide aménagée dans le cadre du Great Crane Project. Le nid a été placé sous surveillance vidéo, afin que tout un chacun puisse en profiter.


Ce couple de grue protège le premier œuf de cette espèce pondu sur le territoire britannique depuis 400 ans. ©️ WWT

Les grues, ces oiseaux de la famille des gruidés, vivent communément dans les zones humides ou au milieu de grandes étendues herbeuses, aussi bien en Amérique du Nord, qu’en Afrique ou en Europe. Seulement voilà, la chasse et la disparition progressive des terrains propices à leur installation ont mis à mal certaines de leurs populations, parfois au point de les mener à l’extinction, comme au Royaume-Uni.


Face à ce constat, le centre Wildfowl and Wetlands Trust (WWT) de Slimbridge (Gloucestershire) a lancé, voilà quelques années, un programme d’élevage et de réintroduction de grues cendrées (Grus grus) dans le sud-est de l’Angleterre : le Great Crane Project. Il vient de connaître son premier grand succès. En effet, une grue lâchée en 2010 a pondu son premier œuf dans la zone humide de Somerset Moors, prouvant ainsi qu’il lui aura fallu trois ans pour atteindre sa maturité sexuelle. Un tel événement n’avait plus été observé au Royaume-Uni depuis 400 ans.


Le couple de grues en question (vidéo postée le 3 avril 2013)


L’œuf fait maintenant l’objet de nombreuses attentions. Des gardes veillent ainsi sur lui 24h/24, pour éviter, par exemple, son vol par un collectionneur. De plus, il a été placé sous surveillance vidéo afin que le public puisse suivre son évolution en direct, mais aussi pour que les scientifiques récoltent un maximum d’informations. Nous sommes encore bien loin de voir se développer une nouvelle population de grues au Royaume-Uni, mais cette première étape, qui n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide des communautés locales (et notamment des fermiers), se veut encourageante.



FUTURA SCIENCES 24/5/2013


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