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L'échelle de Saffir-Simpson : classifiation des cyclones tropicaux ou ouragans

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L'échelle de Saffir-Simpson est l'échelle de classification de l'intensité des cyclones tropicaux, nommés « ouragans », se formant dans l'hémisphère ouest, qui inclut les bassins cycloniques de l'océan Atlantique et l'océan Pacifique nord à l'est de la ligne de changement de date.

Elle est graduée en cinq niveaux d'intensité, correspondant à des intervalles de vitesses de vents normalisés. Pour classer un cyclone sur cette échelle, la vitesse des vents soutenus est enregistrée pendant une minute à une hauteur de 10 mètres (33 pieds), la moyenne ainsi obtenue est comparée aux intervalles (Voir les catégories d'intensité). Pour décrire un ouragan passé, la graduation la plus élevée atteinte est utilisée (par exemple, Katrina était de catégorie 5).



D'autres classifications dans les autres bassins cycloniques sont utilisées. Ces échelles, bien qu'utilisant des niveaux de vents assez semblables, se servent en général de la moyenne sur dix minutes du vent et des noms de catégories qui varient selon le bassin océanique concerné (voir Nomenclature des cyclones tropicaux). Ainsi, on dit qu'un « typhon » du Pacifique ou un « cyclone tropical » de l’océan Indien a atteint une catégorie équivalente « X » de l'échelle Saffir-Simpson, si la mesure de ses vents correspond au critère de cette échelle. Mais en fait, il sera classé selon l'échelle applicable à son bassin par l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

L'échelle de Saffir-Simpson fut développée en 1969 par l'ingénieur civil Herbert Saffir et le docteur Robert Simpson, directeur du National Hurricane Center à cette époque. Saffir avait développé cette échelle à la demande de l'OMM pour décrire les effets potentiels d'un cyclone tropical sur les infrastructures humaines. Son usage est désormais officialisé pour les bassins cycloniques de l'hémisphère ouest.




CLASSIFICATION des PRECURSEURS

CatégorieVents soutenursOnde de tempêteImpacts potentielsExemple IMAGE
0 à 17,2 m/s
0 à 62 km/h
0 à 34 nœuds
0 mètres
0 pieds
Beaucoup de pluie Dépression tropicale Sept
(septembre 1999).
17,5 à 32,5 m/s
63 à 117 km/h
35 à 63 nœuds
0 à 0,9 mètres
0 à 3 pieds
Beaucoup de pluie, dégâts négligeables Agatha en mai 2010.



CATEGORIES d'INTENSITE

CatégorieVents soutenusOnde de TempêteImpacts potentielsExemple IMAGE
32,8 à 42,5 m/s
118 à 153 km/h
64 à 82 nœuds
1,2 à 1,5 mètre
4 à 5 pieds
Les cyclones de catégorie 1 ne causent habituellement aucun dégât structurel significatif aux bâtiments ; cependant, ils peuvent causer des dommages limités aux maisons mobiles, à la végétation et aux panneaux de signalisation. Des bardeaux ou tuiles faiblement fixés sur un toit peuvent s'envoler. Des dégâts importants aux quais et jetées sont souvent associés aux cyclones de catégorie 1. Des coupures électriques peuvent survenir soit temporairement, soit pendant plusieurs jours. Malgré leur faible intensité, ils peuvent générer des vents violents et peuvent menacer la vie d'autrui. Ouragan Noel à son
maximum
42,8 à 49,2 m/s
154 à 177 km/h
83 à 95 nœuds
1,8 à 2,4 mètres
6 à 8 pieds
Les cyclones de catégorie 2 sont suffisamment puissants pour infliger des dégâts structurels aux maisons (toits et portes). Des dommages importants à la végétation ou des déracinements d'arbres sont associés à ces cyclones. Les maisons mobiles peuvent également souffrir de dégâts importants. Des coupures électriques et un manque d'eau potable peuvent survenir durant plusieurs jours. Alex en approche du
Mexique
49,4 à 58 m/s
178 à 209 km/h
96 à 113 nœuds
2,7 à 3,7 mètres
9 à 12 pieds
Les cyclones de catégorie 4 produisent des dégâts considérables aux toits et aux façades légères. Des dégâts irréparables peuvent être causés aux petites habitations. Une évacuation d'urgence des plain-pieds dans un rayon de 400 mètres des côtes, des habitations d'un étage dans un rayon de 3,2 km et des rivages. Ces cyclones peuvent causer une érosion importante sur les plages. Des coupures importantes d'eau potable et d'électricité peuvent se produire.
Ouragan Irene,
proche de son pic
d'intensité.

58,3 à 66,7 m/s
210 à 240 km/h
114 à 135 nœuds
4 à 5,5 mètres
13 à 18 pieds
Les cyclones de catégorie 4 produisent des dégâts considérables aux toits et aux façades légères. Des dégâts irréparables peuvent être causés aux petites habitations. Une évacuation d'urgence des plain-pieds dans un rayon de 400 mètres des côtes, des habitations d'un étage dans un rayon de 3,2 km et des rivages. Ces cyclones peuvent causer une érosion importante sur les plages. Des coupures importantes d'eau potable et d'électricité peuvent se produire.
Ouragan Floyd à son pic
d'intensité au large de
la Floride en 1999.
Plus de 69,4 m/s
Plus de 250 km/h
Plus de 136 nœuds
Plus de 5,5 mètres
Plus de 18 pieds
La catégorie 5 est la catégorie la plus élevée qui peut être obtenue sur l'échelle de Saffir-Simpson. Les cyclones de cette catégorie peuvent endommager considérablement les maisons et les bâtiments urbains, arracher entièrement leurs toits et même les détruire complètement.
De fortes crues peuvent endommager sérieusement les premiers étages de tous les bâtiments près des côtes, et de nombreuses infrastructures côtières peuvent être détruites et balayées par la houle. Des évacuations en urgence de zones résidentielles peuvent être effectuées si un cyclone d'une telle ampleur menace la population. Un très grand manque d'eau potable et des coupures d'électricité à long-terme peuvent être attendus et peuvent durer jusqu'à plusieurs mois.
Des cyclones d'une telle force peuvent être destructeurs et menaçants. Des exemples historiques qui ont atteint cette catégorie incluent : Ouragan Okeechobee, Camille en 1969,Edith en 1971, Gilbert en 1988, Andrew en 1992, Dean et Felix (en 2007).

Ouragan Katrina
en 2005.


  • Onde de tempête: rehaussement du niveau de la mer dû aux vents et à la pression du cyclone. Elle s'ajoute au niveau de la marée régulière le long des côtes lorsqu'un tel système s'en approche.

Suite à l'apparition de plusieurs systèmes dépressionnaires puissants lors de la saison cyclonique 2005 dans l'océan Atlantique Nord, il a été suggéré la création d'une catégorie 6 pour désigner les cyclones produisant des vents à plus de 280-287 km/h (174-180 mph). Seulement quelques cyclones ont été enregistrés dans cette catégorie, dont la majorité d'entre eux a été localisée dans le pacifique ouest et nommée super typhons, plus notamment Typhon Tip en 1979 avec des vents à plus de 310 km/h (190 mph).

D'après Robert Simpson, il n'existe aucune raison suffisante pour intégrer la catégorie 6 sur l'échelle de Saffir-Simpson, car elle a été créée pour mesurer l'intensité d'un cyclone et les dégâts que pourraient causer ceux-ci aux structures construits par l'homme. Si le vent maximal d'un ouragan dépasse 249 km/h (155 mph), alors les dégâts seront considérables.


WIKIPEDIA mai 2013

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