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Chine : Des chiens confisqués à leurs propriétaires finissent dans les boucheries !

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Beijing est devenu tristement célèbre pour la très mauvaise qualité de son air, obligeant beaucoup de personnes à porter un masque ou d’éviter, pour d’autres, à s’aventurer à l’extérieur. Mais certains habitants ont une toute autre raison de rester à l’intérieur de chez eux. En effet, le 13 Juin, selon une organisation de défense des animaux,  World Grassroots Alliance for Paws in China (WGAPC).les Services de police de la municipalité de Beijing ont entrepris une politique particulière pour capturer les chiens de grande taille ou «agressifs» qui se trouvent dans la ville ,

 Photo : damhyojung / Flickr

 
En 2012, environ un  million de chiens ont été enregistrés à Pékin. La ville a longtemps interdit les chiens plus grands que 35cm (13,7 pouces),  dans les districts qui composent son centre. Le 2 Juin, la police a annoncé qu’elle allait appliquer strictement cette loi. Les propriétaires d’animaux ont dit qu’ils avaient 10 jours pour «délocaliser» leurs chiens en-dehors de la ville. S’ils ne le faisaient pas, leurs chiens seraient confisqués et les propriétaires privés seraient condamnés à, environ, une amende de 800$ et les entreprises à 1.600$


Selon une déclaration officielle, il est relevé que 13 personnes étaient mortes de la rage en 2012 à Beijing (plus du double du nombre de 2011), la police allant jusqu’à affirmer que les gros chiens sont tout simplement incompatibles avec la vie en ville. «Toute résistance ainsi que la violence contre l'application de la loi feront l’objet de poursuites par la police».


Encore pire, si l’on peut dire, WGAPC dit que la police de Pékin encourage les gens à dénoncer ceux qui ne se conformeraient pas  à la nouvelle politique en offrant des incitations financières. A cette fin, la police a mis en place une hotline pour les appels signalant anonymement les propriétaires de chiens et publie des avis recherches. Les policiers qui saisissent au moins dix chiens peuvent également recevoir des récompenses en espèces.


41 races, y compris les bouledogues et colleys, ont été interdits parce qu'ils sont considérés comme «violents». Les labradors, les bergers allemands et les Golden Retrievers sont aussi particulièrement pris pour cible en raison de leur taille, explique WGAPC. L’association a même raconté une histoire horrible sur trois agents de sécurité et deux hommes de la police battant à mort le golden retriever d'une jeune fille après avoir appris que le chien n'avait pas été enregistré.

Les policiers ne ciblent pas seulement les chiens estimés «imposants». Les chiens errants,  et les petits chiens qui n’ont pas été déclarés sont également capturés, toujours selon WGAPC . Même les petits chiens qui ont été enregistrés peuvent être enlevés à leurs propriétaires: un homme âgé a dû remettre en pleurant ​​son petit chien à la police parce qu'il n'avait pas les papiers d'enregistrement du chien sur lui.


Une fois confisqués, les chiens ne peuvent pas être récupérés par leurs propriétaires. Selon la police, ils sont  dirigés vers un abri , mais les défenseurs des animaux disent qu'à moins que les chiens soient des races haut de gamme, ils se retrouvent entre les mains des commerçant de viande de chiens.


En raison de tout cela, les propriétaires d'animaux à Beijing ont été extrêmement paniqués, comme le raconte Mary Peng, directrice générale de l' International Center for Veterinary Services, au New York Times. Ceux qui peuvent se le permettre ont envoyé leurs chiens au chenil en-dehors de Beijing, d'autres n’ont eu d’autre choix que de cacher leurs animaux de compagnie, ne les sortant qu’aux petites heures de la nuit …  "Je ne suis pas prêt à abandonner un de mes chiens sans me battre", dit Huang Feng.


Comme Peng le souligne , «il n'y a pas de corrélation scientifique de bonne foi entre la taille et le comportement», c'est tout simplement incorrect d'assimiler la taille d'un chien avec un comportement agressif.

La répression de la politique de Pékin sur les grands chiens rappelle la législation de certaines municipalités américaines, interdisant des races comme les pit-bulls et les bulldogs. Lois qui ont été faites au nom de la sécurité et les craintes d'attaques de chiens. A ce propos, l' ASPCA note que ces lois punissent, au final, les propriétaires de chiens responsables et contribuent à un «faux sentiment de sécurité», et même encouragent des gens irresponsables à rechercher des chiens «interdits». 


Wang Liqun, le fondateur d'une organisation de sauvetage des animaux à Beijing,  dit que ce qui serait réellement nécessaire pour le gouvernement "c’est de prendre des mesures efficaces contre les propriétaires de chiens au lieu de saisir leurs animaux de compagnie". Il suffirait de faire en sorte que les futurs propriétaires soient formés sur la responsabilité d'élever et de prendre soin d'un chien.


Les saisies de chiens effectuées par la police de Beijing, y compris ceux de propriétaires qui ne pouvaient tout simplement pas produire les documents d’enregistrement parce qu’ils étaient à leur maison… suggèrent quelque chose  comme une répression générale contre les chiens. Est-ce que ces mesures confiscatoires ne seraient pas un autre moyen utilisé par le gouvernement pour réprimer encore plus les droits des citoyens chinois ?


CARE2 28/6/2013

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Tandis que les autorités tentent de réduire la population de chiens de Pékin, en condamnant à mort des centaines d'animaux non identifiés, ou considérés comme "surdimensionnés", un policier chinois est, anonymement bien sûr, devenu leur héros.

 Face au durcissement de la répression visant à réduire la population canine de Pékin, un policier chinois emploie son énergie à sauver d'une mort certaine les chiens confisqués par ses collègues -- quitte à enfreindre la loi. - Photo AFP / Wang Zhao


Cet homme, qui a accepté de se confier à l'AFP, sous le pseudonyme Xia Hei, a sauvé des dizaines de chiens confisqués par ses collègues. "Mes collègues ne font de sentiment à l'égard des chiens" déplore-t-il.

Xia Hei a offert une seconde chance à 12 chiens cet été, enfreignant la loi sans hésiter pour aider ces pauvres bêtes condamnées. Alors qu'un seul chien est autorisé par foyer, il en a recueilli 5 chez lui. "Je demande d’abord l’autorisation à mes collègues, mais s’ils ne veulent pas me donner le chien, je le vole" confie-t-il.

Une fois les chiens sortis de leur cage et mis à l'abri, l'homme tente de leur trouver un foyer. Il les propose à l'adoption sur Internet, où il est rapidement devenu célèbre auprès des défenseurs des animaux. Certains le considèrent comme le "plus grand amoureux des chiens de Pékin". Le policier a décidé de voler au secours de ces bêtes car il ne pouvait plus supporter de voir tous ces malheureux animaux enfermés, et condamnés à l'euthanasie. "J'ai été horrifié. Je n'avais pas le choix".

Pékin compte aujourd'hui près d'un million de chiens, alors que leur présence fut interdite en centre ville pendant des années. Désormais autorisés, depuis 1983, les chiens représentent un véritable marché à Pékin, où fleurissent les salons de toilettage et cabinets vétérinaires et même un parc de loisirs destiné aux animaux domestiques avec une piscine en forme d'os...

Mais certaines races de canidés demeurent bannies, car considérées comme trop grosses et susceptibles d'attaquer et blesser les riverains. Dogues allemands, Saint-Bernard, Bouledogues anglais... une quarantaine de races de chiens sont ainsi interdites.

En juin, la répression s'est intensifiée, et les propriétaires de gros chiens ont reçu l'ordre d'éloigner leurs compagnons du centre ville, sous peine d'écoper d'une amende de 10 000 yuans, soit plus de 2 000 euros, rapporte l'AFP.

 Xiao Hei, un policier chinois qui tient à être nommé uniquement par son pseudonyme d'internaute, joue avec un chien, le 19 juillet 2013 à Pékin. - Photo AFP / Wang Zhao

Dans un pays où aucune loi ne condamne la cruauté envers les animaux, les amoureux des bêtes font preuve d'un activisme croissant (allant parfois jusqu'à bloquer des camions de chiens ou chats destinés à des restaurants) et sont prompts à dénoncer la multiplication des saisies policières.

Certains ont alors placé leurs animaux dans des chenils. D'autres, refusant de se séparer de leurs chiens, les promènent en pleine nuit lorsque la police cesse de patrouiller. "On n’ose plus promener le chien qu’après minuit, quand les policiers dorment. On est deux, l’un tient le chien tandis que l’autre monte la garde", raconte à l'AFP Hai Tao, un employé de banque.

Quant aux chiens autorisés, ils doivent être déclarés. Une procédure qui a un prix : 122 euros, puis une cinquantaine d'euros pour le renouvellement annuel de cet enregistrement pour autant, certains propriétaires ne peuvent pas se le permettre ! Et lorsqu'ils ne sont pas piqués, les animaux saisis par la police sont vendus pour leur viande, dénoncent les défenseurs des animaux de plus en plus nombreux et actifs en Chine.


WAMIZ 9/8/2013 [url=%C2%A0<a href=http://www.laprovence.com/article/actualites/2481258/les-chiens-de-pekin-ont-leur-saint-bernard-cest-un-policier.html] [/url]LA PROVENCE.COM 8/8/2013

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