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Plus d'un tiers des Français sont climato-sceptiques

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Paris (AFP) - Plus d'un tiers des Français sont climato-sceptiques, et plus ils le sont, plus ils ont tendance à soutenir le nucléaire, indique le Baromètre d'opinion sur l'énergie et le climat en 2013 publié par le Commissariat général au développement durable (CGDD).

Quelque 61% des Français estiment que le réchauffement climatique est une réalité et qu'il est provoqué par les activités humaines, la position dominante portée par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), selon ce Baromètre daté d'août 2012.


Plus d'un tiers des Français sont climato-sceptiques, et plus ils le sont, plus ils ont tendance à soutenir le nucléaire, indique le Baromètre d'opinion sur l'énergie et le climat en 2013 publié par le Commissariat général au développement durable (CGDD). (c) Afp

Mais 35% des personnes interrogées ne sont pas d'accord: 13% estiment que le changement climatique n'est "pas prouvé", et 22% s'accordent à constater le dérèglement du climat, mais jugent que "rien ne prouve que ce soit dû aux activités humaines". Environ 4% n'ont aucun avis sur la question.

Les climato-sceptiques sont surtout représentés chez les personnes sans diplômes (53%), et les 70 ans et plus (48%).

A noter que "les partisans du nucléaire se recrutent surtout chez les climato-sceptiques", relève le CGDD. Aussi, parmi ceux qui estiment que le réchauffement n'est pas prouvé, 58% attribuent plutôt des avantages au nucléaire, alors que ce chiffre est de 45% pour les tenants de la position du Giec.

Sur le recours à l'atome, les Français sont divisés: 47% estiment que cette énergie présente "plutôt des avantages" comme l'indépendance énergétique ou le coût faible du kWh, contre 40% qui lui trouvent "plutôt des inconvénients", citant le risque d'accident grave et la question du stockage de déchets radioactifs.

Quelque 13% des personnes interrogées sont sans opinion.

Selon ce baromètre établi depuis 1994, la seule fois où le nombre de Français plutôt réticents au recours au nucléaire a dépassé ses partisans a été mesurée trois mois après l'accident de Fukushima du 11 mars 2011.

En octobre 2012, le solde était à nouveau de +12 en faveur des Français plutôt partisans de l'atome.

 

sciences et avenir 5/8/2013

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