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Pour une agriculture responsable, durable et respectueuse...

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L'agriculture biologique prospère en Suisse. L'an dernier pour la première fois, plus de 120'000 hectares ont été exploités de cette manière, ce qui correspond à 12% de la surface agricole utile. Le pays comptait 5895 fermes biologiques, soit 138 de plus qu'en 2011.

L'agriculture conventionnelle est en revanche en recul. Le nombre d'hectares exploités de façon non biologique est passé de presque 936'000 hectares, en 2011, à 929'000 hectares, en 2012, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Par ailleurs, 50'680 exploitations d'agriculture conventionnelle ont été recensées l'an dernier, soit 180 de moins qu'en 2011. Le nombre total d'exploitations a donc diminué de 1,8%, précise l'office fédéral.

En 2012, les 56'575 exploitations agricoles helvétiques ont employé 162'000 personnes, dont 55% étaient engagées à temps partiel. Par rapport à 2011, le nombre de personnes occupées a diminué de 1,2%. La surface agricole utile en revanche est restée stable, à plus de 1,05 million d'hectares.

Ces évolutions confirment le processus observé à long terme de concentration des terres agricoles entre des exploitations toujours moins nombreuses, commente l'OFS. La surface moyenne des exploitations agricoles est passée de 18,3 hectares en 2011 à 18,6 hectares en 2012.


ROMANDIE 6/8/2013

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Cultiver des plantes dans le but de protéger le sol est le rôle largement reconnu des engrais verts. Développer des plantes pouvant rendre une multitude d’autres services, telle est la plus-value visée par les nouveaux couverts végétaux. Ils contribuent à lutter contre la perte de fertilité des sols observée à l’échelle mondiale. Agroscope étudie leur intégration dans des systèmes de culture innovants, favorisant ainsi le développement d’une agriculture de conservation. Ils seront présentés le 17 septembre à Changins.


Nodosités racinaires renfermant des bactéries Rhizobium* - terraprima / wikimedia.org (*voir en encadré)


La perte de fertilité du sol à l'échelle mondiale est préoccupante. Les causes les plus connues sont l'érosion éolienne des grandes plaines, l'érosion hydrique des climats humides et la dégradation des sols issus de défrichements. « En Europe, le souci prédominant est une perte de matière organique du sol due à la spécialisation des exploitations de grandes cultures qui conduit à son tour à l'abandon du bétail et des engrais organiques, à la simplification de la rotation des cultures ainsi qu'à un travail du sol profond et régulier », rappelle Raphaël Charles, responsable du groupe de recherche Systèmes de grande culture et nutrition des plantes à Agroscope.

 De récents tests portant sur une cinquantaine de couverts végétaux ont permis de décrire une large diversité de comportements agronomiques. Semées en été après moisson, certaines espèces couvrent le sol pour moitié après 20 jours déjà, offrant une protection du sol contre l'érosion et une concurrence efficace contre les adventices. Ces effets sont renforcés par une importante biomasse aérienne. Elle peut atteindre 4 à 6 t/ha de matière sèche avant l'hiver et constitue un enrichissement potentiel de la matière organique du sol. (Photo Le trèfle blanc, une légumineuse fourragère. Fanghong CC BY-SA 3.0)

 Parallèlement, la biomasse souterraine représente quelque 2,5 t/ha, soit 100'000 km de racines favorables à la structure du sol, à la circulation de l'air et de l'eau, aux organismes du sol. Ces racines prélèvent des substances, dont le nitrate exposé au lessivage ou le phosphore partiellement immobilisé dans le sol. La conservation des éléments nutritifs dans la couche arable et leur disponibilité pour les cultures suivantes permettent de réduire l'utilisation d'engrais. Cette économie peut être majorée par l'azote fixé symbiotiquement par les légumineuses. Leur biomasse aérienne est capable d'accumuler 30 à 50 kg/ha d'azote du sol et de fixer 100 à 150 kg N/ha de l'air. Jusqu'à 100 kg N/ha sont encore contenus dans les racines. (Photo Plants de soja. Fritz Geller-Grimm CC BY-SA 2.5)

 Un choix ciblé de couvert végétal peut donc permettre d'éviter tout herbicide (tel que le glyphosate) durant l'interculture, de procéder à un semis direct de la culture suivante (betterave, maïs), de réduire sa fumure minérale, et de préserver les multiples fonctions du sol. Des associations d'espèces cultivées en mélanges permettent d'offrir d'autres services encore, en jouant sur leur complémentarité: phénologie, architecture, floraison, sensibilité au gel. (Photo luzerne jaune (Medicago sativa subsp. falcata). Bogdan CC BY-SA 3.0)

 Ce nouvel intérêt pour les couverts végétaux s'inscrit dans le cadre du développement d'une agriculture de conservation qui réunit un ensemble de techniques culturales favorables au potentiel agronomique des sols. Ces techniques culturales revisitent 3 composantes clés des systèmes de culture en visant une rotation diversifiée, une réduction du travail du sol et une couverture du sol systématique. (Photo fleur de lupin blanc, une autre légumineuse. Regissierra / domaine public)

La Confédération et plusieurs cantons allouent des contributions pour des techniques d'exploitation préservant le sol. La mise en place de ces mesures nécessite un accompagnement. Dans cette perspective, Swiss No-Till (Association suisse pour une agriculture respectueuse du sol), ProConseil (Vaud) et Agroscope, ainsi que leurs partenaires, organisent une journée dédiée aux techniques de conservation du sol : semis direct, couverts végétaux, couverts associés, compost. Les dispositifs expérimentaux d'Agroscope à Changins (Nyon) seront présentés le 17 septembre après-midi (début des visites à 14h00). Cette journée s'adresse aux agriculteurs, aux professionnels du monde agricole ainsi qu'à toute personne intéressée par la conservation des sols (détails sur: www.agroscope.admin.ch/manifestations).

Les plantes de la famille des Légumineuses, ou Fabacées, ont ceci de particulier que leurs racines présentent des nodosités (petits renflements) qui abritent des bactéries du genre Rhizobium. Ces bactéries vivent en symbiose avec la plante : la légumineuse fournit du carbone aux bactéries, qui en retour mettent de l'azote à disposition de la plante. Cet azote utilisable par les racines (sous la forme d'ion ammonium NH4+) est synthétisé par les bactéries à partir de l'azote atmosphérique (N2).

L'avantage, c'est que cet azote accumulé dans le sol permet de nourrir les plantes installées à proximité, soit parce qu'elles sont cultivées en même temps que les légumineuses, soit parce qu'elles sont plantées après les légumineuses qui, laissées en place, se décomposent (racines surtout mais également parties aériennes) et libèrent dans le sol l'azote qu'elles contiennent.

Pour résumer, les légumineuses fixent dans le sol l'azote de l'air (elles sont les seules plantes à pouvoir accomplir ce petit exploit !) : elles agissent comme un engrais azoté, qu'il soit d'origine minérale ou organique. Semer du trèfle, du lupin ou du mélilot remplace ainsi l'apport d'engrais et nourrit durablement les cultures gourmandes en azote : à ce titre, les Fabacées sont des engrais verts. Lire la totalité de l'article.


News ch 5/9/2014 - Gerbeauc.com

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