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Les plantes qui soignent : contre le stress, rien ne vaut la passiflore

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Cultivée en Amérique du Sud par les Aztèques, la passiflore fut découverte par les missionnaires espagnols au Pérou en 1569. Son nom vient du latin passio, passion et flor, fleur, c'est-à-dire "Fleur de la passion" ; incarnata vient de carne, la chair, la carnation, nom attribué par les jésuites en raison de l'aspect particulier de la fleur, qui présentait une analogie curieuse avec les instruments de la Passion du Christ.


La passiflore, pour bien dormir. ©️ François Gilson / Photononstop / AFP


Rapportée en Europe, elle fut d'emblée utilisée comme remède universel et son usage médical devint si abusif qu'elle fut ensuite abandonnée. À la fin du XIXe siècle, des chercheurs ayant démontré les propriétés sédatives et antispasmodiques de ses parties aériennes, elle est à nouveau utilisée dans certains cas de pathologies neurologiques.

Cette plante grimpante à feuilles alternes se rencontre essentiellement en Amérique centrale et du Sud, mais aussi en Asie tropicale, en Australie et en Polynésie.

Principales propriétés pharmacologiques : La passiflore est sédative, anxiolytique, anti convulsivante et analgésique, Elle commence par diminuer le niveau d'anxiété, puis elle entraîne un ralentissement net de l'activité générale, cet effet sédatif augmente la durée du sommeil et potentialise l'action des somnifères.

Par ailleurs, la passiflore diminue la température corporelle, condition favorable à l'entrée dans le sommeil.

La passiflore est aussi un antispasmodique musculaire. Elle augmente l'amplitude des contractions, diminue leur fréquence et abaisse le tonus général. Enfin, elle exerce une action sédative sur le coeur.

Usages les plus fréquents : La passiflore est principalement indiquée chez les patients stressés, hyperactifs, excitables, sujets aux tachycardies et dont l'endormissement est difficile. Mais elle est aussi conseillée aux patients alternant les périodes d'asthénie et d'agressivité, souffrant d'insomnie associée à des fringales nocturnes, des migraines, et éventuellement soumises à un comportement de dépendance (sucres, alcool, toxiques...).

Elle peut être associée avec l'aubépine, en cas de stress occasionnel, d'hyperémotivité et de palpitations cardiaques, avec du millepertuis pour combattre la dépression saisonnière ou encore avec de la mélisse en cas de troubles digestifs d'origine nerveuse (colite spasmodique, douleurs abdominales psychogènes...).

Précautions d'emploi : La passiflore est très bien tolérée. Elle est non toxique, et ne provoque pas d'accoutumance. Néanmoins, des doses supérieures à 3 grammes d'extrait par jour peuvent éventuellement provoquer des céphalées et des troubles de la vision.

À savoir : À ce jour, on a répertorié plus de 400 espèces, provenant à 95 % de l'Amérique du Sud. Les Amérindiens se servaient des feuilles en cataplasmes pour soigner les blessures et les ecchymoses. Quant au jus du fruit, il leur permettait de soigner les douleurs oculaires. Les feuilles broyées avaient la réputation de soulager les hémorroïdes, les brûlures et les éruptions cutanées.

La grenadille (Passiflora edulis) donne un fruit comestible à la saveur acidulée (le bien connu fruit de la passion) qui entre dans la composition de sorbets, de jus ou de coulis.


LE POINT 8/8/2013 - IESV

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