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Admin-lane

Les plantes qui soignent : le ginseng pour la tête et pour le corps

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Plante mythique d'Extrême-Orient, elle fait partie de la pharmacopée de la médecine chinoise depuis près de 7 000 ans, notamment comme fortifiant.

Le ginseng est une plante herbacée, vivace, de 30 à 50 centimètres de hauteur et à racine tubérisée de grande taille. Les feuilles sont palmées et composées de 5 folioles dentelées. Les fleurs sont petites et de couleur blanche en ombelle terminale. Les fruits sont des baies rouge clair.


En cas d'épuisement chronique, il faut lui adjoindre le cassis ou la réglisse (tous deux anti-inflammatoires). ©️ Ramde Dinesh/AP / SIPA


Le ginseng pousse à l'état sauvage dans les forêts montagneuses d'Asie orientale. Il est cultivé principalement dans la péninsule coréenne et le nord-est de la Chine. Les seuls véritables ginsengs sont ceux de la famille des panax.

La racine tubérisée principale, de saveur douce amère, est la partie de la plante utilisée en médecine. Mais il faut plusieurs années pour que ce rhizome acquière toutes ses qualités.


Feuilles et fruits de Panax ginseng- Photo  US FWS  / domaine public


Principales propriétés pharmacologiques : Les scientifiques ont toujours du mal à faire la synthèse entre l'usage traditionnel asiatique du ginseng, les résultats d'expérimentations in vitro (en laboratoire) et les indications cliniques éventuelles en médecine occidentale.

Néanmoins, de multiples études prouvent que cette plante est capable de tonifier l'organisme des personnes fatiguées ou affaiblies, de rétablir la capacité de travail physique, de concentration intellectuelle, d'adaptation au stress et d'aider les convalescents à reprendre des forces.

D'autres travaux indiquent que le ginseng augmente significativement l'oxygénation des muscles et améliore la fréquence cardiaque. Il potentialiserait également l'effet du vaccin contre la grippe.

Usages les plus fréquents : Ils sont nombreux. Les spécialistes citent l'amélioration des activités intellectuelles, les troubles débutants de la mémoire chez la personne vieillissante, les troubles cognitifs lors de stress chroniques ou répétés, le surmenage, la fatigue intellectuelle de l'adulte ainsi que celle des étudiants, notamment en période d'examens.

Quelques associations améliorent encore ses résultats : celle avec le ginkgo biloba pour combattre la fatigue intellectuelle et les troubles de la mémoire débutante ; celle avec le tribulus et le cassis pour améliorer les activités physiques (préparation et récupération) chez le sportif et la personne de plus de 50 ans ; celle avec le millepertuis pour sortir d'une dépression liée à un stress chronique.

En cas d'épuisement chronique, il faut lui adjoindre le cassis ou la réglisse (tous deux anti-inflammatoires). Et, pour combattre les troubles du sommeil qui accompagnent souvent la grande fatigue, la valériane (anxiolytique) et l'eschscholtzia (sédative) sont indiquées.

Précautions d'emploi : Aux doses habituelles, les effets secondaires sont rares. Néanmoins, le ginseng est à éviter chez les malades bipolaires non stabilisés, en cas d'hypertension sévère. C'est également le cas chez la femme enceinte, allaitante et chez le jeune enfant, en raison d'un manque d'études.

Attention aussi lors de la prise d'anticoagulants, de certains antidépresseurs (inhibiteurs de la monoamine-oxydase ou IMAO) et de triptans (contre la migraine).

À savoir : La célébrité de cette plante vient de la forme particulière de sa racine évoquant un corps humain (le terme ginseng signifie "essence de la terre ayant forme humaine" et le radical "seng" désigne les racines employées comme tonique).

Les Asiatiques le considèrent comme un excellent aphrodisiaque, mais ce n'est pas prouvé...



LE POINT 10/8/2013 - IESV

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