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Haute-Vienne: Reno, sanglier de compagnie aux papiers en règle

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Le préfet de Haute-Vienne a récemment autorisé la détention par un couple de limougeauds d'un sanglier domestique, "Reno", récupéré tout petit et élevé "comme un chien", a-t-on appris mardi auprès de sa maîtresse.

L'ongulé, qui "adore jouer au foot avec son ballon, dormir et se goinfrer de bonbons acidulés", a désormais des papiers en règle.

 Photo AFP Pascal Lachenaud

Reno -ainsi baptisé en hommage au comédien Jean Reno- a été élevé par sa maîtresse Josiane "comme un chien". L'éleveuse, amatrice de bouledogues français, avait récupéré l'animal blessé lors d'une battue et alors qu'il ne pesait "que 300 grammes".

"Je pensais qu'il ne passerait pas la nuit", s'émeut-elle encore, mais à force de soins, de pots pour bébés, de croquettes pour chien, de lait de chèvre et de visites au vétérinaire, l'animal s'est remis.

Âgé aujourd'hui de 4 ans et pesant près de 120 kilos, Reno ne peut plus entrer dans la maison où il a grandi. "Quand nous l'avons mis dehors, il a pleuré plusieurs nuits et finalement il s'y est fait", a raconté sa propriétaire à une correspondante de l'AFP.

Avec l'appui du voisinage qui s'est mobilisé pour éviter à Reno d'être abattu, les propriétaires ont démontré la qualité des soins prodigués, leur bonne volonté pour bâtir un enclos et stériliser le sanglier. Ils ont désormais jusqu'au 30 novembre pour le faire baguer.

Reno n'est pas le seul en Haute-Vienne, puisque à la même période, mi-juillet, un second particulier a été autorisé à détenir le même type d'animal sauvage aujourd'hui domestiqué.

"Les deux animaux étaient trop inféodés à l'homme et le caractère sentimental a joué", a expliqué Éric Hulot, chef du service eau, environnement et forêt de la Direction départementale du territoire.

En 2012 en Dordogne, une agricultrice avait dû suivre un long parcours judiciaire, notamment comparaître au tribunal correctionnel, avant d'être autorisée à garder sa laie, "Mimine".

le point 27/8/2013

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