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Des énergéticiens appellent l'UE à freiner sur les renouvelables

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PARIS - Neuf grands énergéticiens européens, représentés par les PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, et d'ENI, Paolo Scaroni, ont appelé mardi l'UE à freiner le soutien public au développement des énergies renouvelables, qu'ils accusent d'entraver les investissements et d'amoindrir la sécurité d'approvisionnement énergétique européenne.

Les deux patrons sont venus présenter à Strasbourg, où siège en ce moment le Parlement européen, des mesures concrètes pour rebâtir l'Europe de l'énergie, selon un communiqué commun à ces neuf énergéticiens.

Leur intervention avait pour objectif d'alerter sur les risques inhérents à la politique énergétique européenne actuelle. En effet, les efforts des énergéticiens pour réaliser les indispensables investissements dans le secteur ont été entravés par l'incertitude sur la rentabilité de ces investissements en raison notamment de l'absence de cadre politique clair, prévisible et objectif, fondé sur une législation stable et prévisible, expliquent ces entreprises.

La sécurité d'approvisionnement énergétique n'est plus assurée, les émissions de CO2 repartent à la hausse, les investissements dans le secteur diminuent drastiquement et les factures énergétiques sont en forte augmentation, reprochent-elles à l'UE.

En cause, selon ces énergéticiens : des subventions trop généreuses pour les énergies renouvelables, qui dissuaderaient les investissements dans les énergies traditionnelles et saperaient la rentabilité des centrales électriques conventionnelles, notamment à gaz, pourtant essentielles à la sécurité de l'approvisionnement énergétique du vieux continent.

Nous devons réduire le rythme auquel l'Europe installe des parcs éoliens et des panneaux solaires. Actuellement, il est insoutenable, a notamment plaidé M. Mestrallet, selon des propos cités par le Financial Times. Ces entreprises avaient déjà interpellé en mai l'Union européenne sur ces sujets.

Outre le français GDF Suez et l'italien Eni, cette initiative assez rare dans un secteur soumis à une forte concurrence rassemble les dirigeants des colosses allemands EON et RWE, des espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola, l'électricien italien Enel, le néerlandais Gas Terra et enfin le suédois Vattenfall, qui a rejoint la bande récemment.

ROMANDIE 10/9/2013

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BRUXELLES - Les dirigeants de dix grands groupes énergétiques européens ont réclamé vendredi à Bruxelles l'arrêt des subventions publiques accordées à certaines énergies renouvelables (comme l'éolien) et plaidé le financement des centrales à gaz nécessaires, selon eux, pour surmonter les pics de consommation notamment hivernaux.

Il faut arrêter de subventionner les énergies renouvelables matures, éolien et photovoltaïque, a lancé le PDG du groupe italien ENEL Fulvio Conti en faisant remarquer que le marché de l'énergie était déjà en surcapacité en Europe.

Nous avons besoin d'un marché plus harmonieux en ce qui concerne les capacités. Nous demandons d'intégrer les énergies renouvelables dans le marché réel et de laisser de côté les subventions, a renchéri le patron du groupe français GDF-Suez, Gérard Mestrallet. Les subventions devraient se concentrer sur des secteurs d'avenir comme le stockage, la capture du carbone, a-t-il dit.

Le groupe des dix réunit les groupes français GDF-Suez, italiens ENI et ENEL, allemands E-ON et RWE, suédois Vattenfall, espagnols GasNatural Fenosa et Iberdrola, néerlandais GasTerra et tchèque CEZ. A eux seuls, ils représentent 50% de la production électrique en Europe, 30% de la capacité en énergies renouvelables.

romandie 11/10/2013

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BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé lundi la tenue dans les prochaines semaines d'une réunion avec les patrons de dix grands groupes énergétiques et leurs ministres pour discuter des critiques émises contre sa politique de l'énergie.

Ces critiques sont justifiées, a reconnu le commissaire à l'Energie Gunther Oettinger au cours d'une conférence de presse organisée pour la présentation d'une liste de 250 projets d'infrastructures éligibles pour des co-financements européens. Mais il s'agit davantage d'un appel au secours que de critiques, a-t-il jugé. Ces dix entreprises lancent un appel à renforcer la politique européenne de l'Energie, a-t-il soutenu

Dans les semaines à venir, nous allons discuter avec ces dix entreprises au cours d'une grande réunion à laquelle seront conviés les ministres des Etats où elles ont leur siège social, a-t-il annoncé.

Le groupe des dix réunit les français GDF-Suez, italiens ENI et ENEL, allemands E-ON et RWE, le Suédois Vattenfall, les Espagnols GasNatural Fenosa et Iberdrola, le Néerlandais GasTerra et le Tchèque CEZ. A eux seuls, ils représentent 50% de la production électrique en Europe, 30% de la capacité en énergies renouvelables.

Leurs dirigeants ont dénoncé vendredi dernier l'échec de la politique de soutiens aux renouvelables dont la conséquence a été une augmentation du prix de l'électricité facturé aux particuliers et aux entreprises et une surcapacité de production qui a les a contraint à fermer des centrales représentant 51 GW, soit les capacités de production combinées de la Belgique, du Portugal et de la République Tchèque.

Nous comprenons les soucis de ces dix entreprises qui ont des actionnaires, doivent verser des dividendes et rembourser des emprunts, a commenté M. Oettinger. Le commissaire a toutefois fait remarquer que d'autres grands opérateurs européens ne se sont pas associés à ces critiques.

Dans dix-sept des 28 Etats de l'UE, les prix du gaz et de l'électricité facturés aux consommateurs sont fixés par le gouvernement, a-t-on rappelé à Bruxelles.


romandie 14/10/2013

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PARIS - Le PDG du groupe énergétique GDF-Suez, Gérard Mestrallet, demande jeudi dans un entretien au Figaro la réduction des subventions pour l'éolien et le solaire et leur maintien pour l'éolien en mer.

Nous demandons la réduction des subventions pour les technologies renouvelables matures, comme le solaire et l'éolien, et leur maintien pour les énergies de demain, comme l'éolien marin, par exemple, déclare M. Mestrallet.


Stephan Berger 9/9/2013


Interrogé sur le sommet européen consacré à l'énergie qui démarre jeudi, le PDG de GDF-Suez considère par ailleurs que la fin des obligations de rachat des énergies vertes à prix fixe est clairement sur la table.

On pourrait s'orienter vers un schéma plus adapté de subventions fixes qui conduit les investisseurs à gagner plus si les prix de l'électricité sont élevés et moins si le marché est bas, propose Gérard Mestrallet.


LibertarienTV 11/10/2013


Revenant sur la volonté de la Commission européenne de réduire fortement les émissions de CO2 d'ici 2030, le PDG du groupe énergétique estime que cela donne non seulement de la visibilité, mais augure d'un signal carbone fort et clair.

Si le prix du CO2 est en conséquence fort, cela incitera les investissements dans les équipements de production peu émetteurs, ajoute-t-il.

Egalement interrogé sur la crise russo-ukrainienne, M. Mestrallet estime que les risques d'une interruption (des livraisons de gaz russe, NDLR) seraient d'autant plus limités que l'hiver a été doux et qu'il touche à sa fin.

Notre approvisionnement est largement diversifié. La Russie arrive actuellement en deuxième position derrière la Norvège, avec 17%. En outre nous disposerons dans quelques années de deux autres sources de gaz venant d'Azerbaïdjan et du gaz de schiste liquéfié américain, détaille Gérard Mestrallet.

Romandie 20/3/2014

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