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Des chasseurs mis en cause pour destruction d'espèces protégées

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Besançon (AFP) - La Fédération des chasseurs de Haute-Saône, soupçonnée d'être impliquée dans la mise à mort de plus d'une centaines d'animaux protégés, est visée par une enquête de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Deux associations de défense de la nature ont déposé plainte auprès du parquet de Vesoul. Une enquête pour "destructions d'espèces protégées en bande organisée", commises entre 2010 et 2013, a été ouverte en juillet dernier et confiée à l'ONCFS.


 La Fédération des chasseurs de Haute-Saône, soupçonnée d'être impliquée dans la mise à mort de plus d'une centaines d'animaux protégés, est visée par une enquête de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), a-t-on appris lundi de source judiciaire. (c) Afp


Plus d'une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés, comme l'autour des palombes, ont été tués sur le site d'une réserve cynégétique gérée par la Fédération des chasseurs de Haute-Saône, a dit à l'AFP le procureur de la République à Vesoul Jean-François Parietti.

La réserve cynégique, située à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), est notamment destinée à développer du gibier de chasse tels que des faisans et des lapins de garenne.

Des stagiaires de la fédération haut-saônoise ont affirmé aux services de l'ONCFS qu'ils avaient été obligés "d'exterminer toutes les espèces nuisibles à ce gibier", dont des animaux protégées, a précisé le procureur.

D'après leurs déclarations, un fusil, des pièges et du poison leur étaient fournis par la fédération des chasseurs et ils touchaient une prime de 100 à 150 euros pour trente queues d'animaux protégés, rapporte M Parietti.

La perquisition des services de l'ONCFS a permis de découvrir des cadavres et des queues d'animaux protégés, ainsi que des pièges et du poison.

"Nous avons encore besoin d'investigations complémentaires pour savoir qui est responsable. Ceux qui mettaient les pièges disent avoir agi sous la responsabilité de certaines personnes qui, de leur côté, se défaussent", a déclaré Jean-François Parietti. Contacté par l'AFP, la Fédération nationale des chasseurs a déclaré "attendre que le procureur confirme ou infirme les faits qui sont rapportés" avant de s'exprimer.

"Mais si ces faits ahurissants et très graves étaient avérés, la Fédération nationale des chasseurs ne manquerait pas de réagir sans ambiguïté", a ajouté un porte-parole de la fédération. "L'image de la chasse en ressortirait alors abîmée", a-t-il dit.

Les responsables de la Fédération de chasseurs de Haute-Saône n'étaient pas joignables lundi.


SCIENCES ET AVENIR 7/10/2013

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