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Admin-lane

La guêpe à galles mine la récolte des châtaignes au Tessin

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Le Tessin connaîtra cette année une récolte des châtaignes historiquement mauvaise. La faute à la guêpes à galles, coupable de faire chuter les rendements quasiment à zéro. Le canton reporte à présent ses espoirs sur un deuxième parasite.

"C'est un désastre", déplore l'entrepreneur Paolo Bassetti, le principal acheteur de châtaignes au Tessin. Les quantités à disposition se sont jusqu'ici révélées insuffisantes pour fabriquer des produits tels que la farine de châtaigne.

 Cynips du chataîgner -  Le périmètre de vol de ces insectes étant limité à 25 km, la propagation se fait essentiellement par le transport par l'homme de plants infestés ou de parties de plants (greffons). Les châtaignes, elles, ne sont pas porteuses du parasite.Gyorgy Csoka / CC-BY-3.0 

Déjà l'an passé, la récolte que lui avaient livrée les agriculteurs et autres cueilleurs privés ne s'était montée qu'à dix tonnes, un maigre volume. Le rendement moyen avait atteint 30 à 40 tonnes durant les années précédentes, pour culminer à 60 tonnes en 2006.

Paolo Bassetti ne se montre pour autant pas surpris du bilan négatif qui se profile. L'invasion de parasites constatée en début d'année annonçait un exercice ardu.

 Galles de cynips a Borgo d'Ale (Italie)  F Ceragioli / CC-BY-SA-3.0

La guêpe à galles qui s'en prend aux châtaigniers a été découverte au Tessin en 2009 pour la première fois. Les premiers dégâts avaient été déplorés dans le Mendrisiotto, au sud du canton. Toutes les régions ont depuis été touchées.

Les guêpes à galles, originaires d'Asie, ont transité par l'Italie et se sont répandues relativement vite, avançant de quelque 25 kilomètres par an. Les conséquences de l'invasion deviennent visibles sur l'arbre environ un an après l'arrivée des insectes.

La guêpe à galles doit son nom aux néoplasmes, soit des galles, qui infestent les branches des châtaigniers. Ces néoplasmes se forment lorsque des larves naissent des oeufs placés dans les bourgeons. Les arbres ne meurent pas, mais leur productivité et leur capacité de résistance sont fortement amoindries.

Selon Giorgio Moretti, de l'Office tessinois de l'environnement, il n'existe pas de mesures de lutte concrètes. Seul espoir: un autre parasite.

Des recherches ont montré qu'un insecte venu au Tessin du Piémont s'est révélé être un ennemi naturel de la guêpe à galles en Italie et en Asie. Ce parasite appelé "Torymus sinensis" a un effet d'antidote, car il tue les larves dans les galles, freinant l'expansion de la guêpe.


 Couple (mâle et femelle) sinensis Torymus, insectes utilisés pour lutter contre le cynips  du châtaignier, Photo : Emidio Civitillo


Les experts cantonaux estiment qu'il faudra jusqu'à dix ans pour en ressentir les effets au Tessin. L'Office de l'environnement affirme suivre la situation de près.


romandie 8/10/2013 -WIKIPEDIA

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Le Valais appelle les collectivités publiques et les particuliers à prendre soin de leurs châtaigneraies. Les domaines concernés peuvent bénéficier de subventions fédérales et cantonales. Mais l'aide financière ne peut malheureusement rien contre une guêpe chinoise qui affaiblit tous les peuplements du canton.

Le Valais s'est engagé auprès de la Confédération, via un programme-cadre allant de 2012 à 2015, à restaurer durant cette période 15 hectares de châtaigneraies sur les 157 que compte le canton, a indiqué vendredi l'Etat du Valais dans un communiqué.

Le propriétaire qui souhaite entamer des travaux d'entretien dans sa châtaigneraie peut adresser sa demande au canton. Si elle est acceptée, il pourra bénéficier d'une subvention fédérale qui s'élève à 20'000 francs par hectare et d'une aide cantonale similaire.

Les travaux d'entretien consistent en principe à éliminer les plantes et les arbres concurrents qui se sont progressivement installés dans la châtaigneraie. Les châtaigniers sont taillés et greffés et de nouveaux arbres plantés.

"Avec le soutien du Groupement châblaisien des propriétaires de châtaigneraies, 586 nouveaux châtaigniers ont été replantés depuis 2002 dans la région du Bas-Valais et 140 dans le Haut-Valais", souligne l'Etat du Valais.

La restauration des châtaigneraies passe aussi par la lutte contre les parasites, comme le chancre. Mais il est un mal impossible à éradiquer pour l'instant: le cynips. Cette guêpe chinoise cause l'apparition de galles sur les jeunes pousses du châtaignier et affaiblit l'arbre et sa production.

"Lors des premiers relevés effectués en 2011, nous avons constaté que seuls les châtaigniers du Chablais étaient touchés. Actuellement, cent pour cent des peuplements du canton sont concernés", a indiqué à l'ats Céline Müller, cheffe de la section conservation des forêts à l'Etat du Valais.

Le parasite se répand très vite. Des moyens pour l'éradiquer sont testés en France et en Italie et sont observés par la Suisse.


romandie 18/10/2013

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