Admin-lane 0 Posté(e) le 19 octobre 2013 Des députés Europe Ecologie - Les Verts (EELV) ont déposé une proposition de loi visant à interdire la Corrida. Le texte se concentre sur la suppression de l’exception législative autorisant les sévices sur animaux dans le cadre de la corrida. Les explications de 30millionsdamis.fr.L'essentiel :-> Le 19/9/13, des députés ont déposé une nouvelle proposition de loi visant à interdire la corrida.-> Le texte a pour objectif la «suppression de l’autorisation exceptionnelle de sévices et actes de cruauté sur les animaux» dans les arènes françaises-> La Fondation 30 Millions d’Amis soutient cette proposition Serait-ce enfin la bonne ? Le 19 septembre, des députés d’Europe Ecologie- Les Verts (EELV) ont déposé une proposition de loi qui vise à interdire la corrida. Lors des législatures précédentes, plusieurs tentatives de la sorte n’ont jamais passé le cap de l’examen en séance publique. Emmenés par Laurence Abeille, députée EELV du Val-de-Marne, quelques parlementaires relancent aujourd’hui le débat. «Après les récents événements autour de la corrida (en août, des affrontements entre manifestants anti-corridas, organisateurs d’une corrida à Rion-les-Landes (Landes) et autorités, ont fait huit blessés NDLR), nous avons pensé qu’il était important de remettre ce sujet à l’ordre du jour», explique la députée.Pour l’Alliance Anti-Corrida, qui a participé à la rédaction du document, la force de ce texte réside dans ce qu’il identifie bien le problème de la corrida sans faire d’amalgame avec les autres coutumes taurines. «Le texte, et c’est une première, insiste Claire Starozinski, présidente de l’association, fait bien la distinction entre les spectacles, comme les courses landaises et camarguaises, qui n’impliquent ni sévices ni mises à mort, et la corrida. Nous ne sommes pas des anti-tout ; ce que nous voulons, c’est la suppression des actes de cruauté envers les animaux.»L’objectif de la proposition : supprimer la dérogation qui, au nom de la tradition, permet la mise à mort des taureaux dans les arènes du sud de la France. Actuellement, la loi punit de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende «le fait d’exercer des sévices graves» ou «de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé» (article 521-1 du code pénal)… Exception faite «des courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée».Les députés à l’origine de la proposition de loi savent que la partie n’est pas gagnée. «Ce n’est jamais simple lorsque l’on touche à ce que l’on appelle une tradition. Aujourd’hui encore, à travers le monde, les pires exactions sont commises en son nom», confie Laurence Abeille. C’est pourquoi, elle espère que de nombreux parlementaires prendront possession du dossier. Mais pas seulement. «Il est nécessaire que les différentes composantes de la population s’emparent de cette question. Sinon, ça ne fonctionnera pas», estime la députée.=6710&cHash=853f026821ba6103ab52bc94fbc85d85]30 MILLIONS D'AMIS 16/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites