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Un dispositif pour sauver les baleines de Méditerranée

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Sauver les baleines grâce à un système de partage des positions des cétacés, c’est le pari que s’est lancé l’association Souffleurs d’Ecume et ses partenaires. 30millionsdamis.fr présente ce dispositif actuellement testé dans la zone du sanctuaire Pélagos (Méditerranée occidentale).

L'essentiel :

-> Un système de partage des positions des cétacés protégerait les baleines des collisions avec les navires

-> Les collisions constituent l’une des premières causes de mortalité des baleines

-> De grosses compagnies maritimes, la SNCM et Orange marine, ont rejoint le dispositif

En poste sur la passerelle d’un bateau, un matelot de service étudie les mouvements des autres embarcations… mais aussi ceux des baleines qui sont amenées à croiser le chemin du navire. Formé par l’association Souffleurs d’Ecume dans le cadre de l’Ecole nationale supérieure maritime (ENSM), cet homme a appris à détecter la présence des animaux pour éviter toutes collisions fatales pour les mammifères. Dans la foulée, il consigne ses observations sur son ordinateur. Les données sont immédiatement transmises aux autres bateaux reliés au système  Repcet.

Lancé en 2010 sur le territoire du sanctuaire de Pélagos (espace méditerranéen situé entre la France, l’Italie et Monaco, NDLR), ce dispositif de partage, a été conçu pour protéger les cétacés menacés par le trafic maritime. «Nous avons commencé à travailler sur Repcet en 2005. L’objectif était, et est toujours, d’éviter les collisions, l’une des premières causes de mortalité de la baleine», explique Pascal Mayol, directeur de Souffleurs d’Ecume, association en charge de la gestion du système Repcet.

Après quelques années de rôdage, le système est sur le point de prendre son essor. Des poids lourds du transport maritime en Méditerranée ont récemment rejoint le programme. Aux côtés de petites compagnies comme la Méridionale, on compte désormais la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) ainsi que Gaz Océan et Orange marine. «L’intégralité de la flotte de ferries sous pavillon français, soit une quinzaine de navires, est aujourd’hui équipée», annonce avec une certaine fierté Eric Banel, délégué général d’Armateurs de France, l’organisation professionnelle des entreprises et services maritimes.

Et c’est plutôt une très bonne chose ! Repcet est un système collaboratif : plus la quantité de participants est grande, mieux il fonctionne. «Jusqu’à présent, le nombre restreint de compagnies équipées neutralisait l’efficacité du système. Maintenant que nous sommes plus nombreux, nous allons vraiment pouvoir nous transmettre des informations», se réjouit Olivier Varin, directeur général délégué Opérations de La Méridionnale, l’une des premières sociétés à s’être engagée dans le projet.

Et le déploiement du système ne devrait pas s’arrêter là. «Notre but pour 2014, c’est de parvenir à équiper une trentaine de navires. J’estime que c’est seulement à partir de ce nombre là que le système devient vraiment efficace», confie Pascal Mayol.

Pas d’objectifs chiffrés pour Amateurs de France mais cette envie commune d’essaimer. «Maintenant que l’ensemble des navires qui traversent régulièrement la zone est équipé, nous souhaitons associer les autres bateaux, ceux battant pavillon étranger et ceux qui ne passent par Pélagos que de manière occasionnelle», déclare son délégué général. 

A plus long terme, les promoteurs du système envisagent l’export de Repcet en dehors de Pélagos… Une bonne nouvelle pour les baleines de toutes les mers et de tous les océans du monde.

30 millions d'amis 15/10/2013

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