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France : Un chaton enragé sème la panique à Argenteuil

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Un cas de rage a été détecté chez un chaton dans le Val-d'Oise, et cinq personnes ayant été en contact avec cet animal d'origine étrangère ont été traitées préventivement. Le chaton, trouvé le 25 octobre à Argenteuil, est mort le 28 octobre, précisent les ministères de l'Agriculture et de la Santé dans un communiqué commun.

Chez l'homme, le traitement préventif de la rage humaine, administré après le contact avec l'animal porteur est "très efficace", selon le ministère de la Santé. La cellule d'information du public mise en place par la préfecture du Val-d'Oise a commencé vendredi matin à répondre aux premiers appels.

L'animal, âgé d'environ deux mois, a été trouvé dans la rue par des particuliers, qui ont décidé de l'adopter, mais il avait "un comportement agressif". Quand l'animal est mort, ses propriétaires ont décidé par précaution d'appeler un vétérinaire. Ce dernier a ensuite contacté l'Institut Pasteur.

Les ministères appellent "les personnes qui auraient été mordues, griffées, égratignées" ou "dont l'animal aurait été en contact avec ce chaton" entre le 8 et le 28 octobre à contacter le 08 11 00 06 95 à partir du 1er novembre.

La France est indemne de rage "autochtone" depuis 2001, et ce chaton ou bien sa mère ont été "importés d'un autre pays, non indemne", selon les ministères de l'Agriculture et Santé. D'après le profil génétique du chaton établi par génotypage, il a pour origine le Maroc, selon la préfecture. Mais des cas "importés" sont recensés de manière sporadique : un cas de rage sur une chienne originaire de Gambie a été enregistré en 2008. La rage est une maladie mortelle pour l'homme si elle n'est pas traitée à temps.

En France, le dernier cas de rage contracté sur le territoire national remonte à 1924, et les cas de rage humaine "importée" depuis l'étranger demeurent très rares, avec seulement 20 cas de 1970 à 2005, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la rage touche plus de 150 pays et tue plus de 55 000 personnes par an, principalement en Asie et en Afrique. Le principal vecteur pour la transmission de la maladie chez l'homme dans le monde reste le chien, mais en Europe l'animal le plus porteur du virus est le renard.


Le point 1/11/2013

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Paris (AFP) - Le Centre national de référence de la Rage à l'Institut Pasteur a pu déterminer que le chaton porteur de la rage trouvé dans le Val-d'Oise provient du Maroc grâce à l'analyse génétique de ce virus qui est mortel pour l'homme en l'absence de traitement.


Le responsable du Centre Hervé Bourhy répond aux questions de l'AFP sur ce pathogène officiellement disparu de France depuis 2001 après son éradication chez les renards.

Q: comment peut-on déterminer l'origine géographique d'une contamination par le virus de la rage?

R: "On travaille avec une base de données importante de séquences de données nucléotidiques des génomes (liés au matériel génétique, ndlr) des virus qui peuvent circuler dans le monde. On compare la séquence nucléotidique du virus qui a affecté ce chat à cette base de données. Avec des outils d'analyse, on peut retrouver les plus proches parents de cette souche. De ces analyses ressortent qu'il s'agit bien d'un Lyssavirus, du genre des virus qui donnent la rage, que c'est l'espèce virus de la rage qui a affecté ce chat, et en troisième lieu que cette lignée vient d'Afrique et d'Afrique du nord, et à un niveau supplémentaire qu'il a ses plus proches parents dans une région au Maroc. On peut affirmer cela parce qu'il y a une forte ségrégation spatiale pour le virus de la rage. Il serait plus difficile de mener ce genre d'analyses pour des virus qui voyagent beaucoup et qui s'échangent à longue distance".

Q - Les différentes espèces et lignées de virus de la rage ont-elles toutes le même degré de dangerosité pour l'homme?

R - "A partir du moment où il y a eu un contact entre tout animal enragé et l'homme, les mêmes mesures thérapeutiques doivent être appliquées. Dans le monde, 99% des cas de décès humaines sont dus à un virus de l'espèce rage adapté au chien. Au-delà de cette espèce de rage, un total de 14 espèces peuvent, si elles passent chez l'homme, entraîner la rage. Cela montre bien que les autres espèces représentent sans doute un risque pour l'homme bien inférieur. C'est le cas des virus adaptés aux chauve-souris"

"La rage du renard a été présente en France de 1968 à 2001. 50.000 animaux ont été déclarés enragés après analyses au laboratoire mais il n'y a eu aucun cas humain autochtone lié à cette rage."

Q - Quel est l'efficacité des traitements?

R - "On peut vacciner a posteriori grâce à un processus plus long que pour d'autres infections. On a une durée d'incubation en moyenne d'un mois à un mois et demi et on peut développer une immunité qui a le temps d'éliminer le virus rabique après vaccination. Si le protocole de traitement recommandé par l'OMS est appliqué c'est 100% de succès. Les cas de décès correspondent à une absence de traitement dans la grande majorité. La rage fait encore 50 à 60.000 morts par an dans le monde"


SCIENCES ET AVENIR 2/11/2013

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CERGY, 02 nov 2013 (AFP) - Le chaton victime de la rage à l'origine d'une alerte sanitaire déclenchée à Argenteuil (Val-d'Oise) aurait été ramené en avion du Maroc, par des personnes qui intéressent désormais la police, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture.

"La personne qui a ramené le chat en France a été a priori identifiée", a indiqué à l'AFP Gilles Prieto, directeur de cabinet du préfet du Val-d'Oise, selon qui "une grande partie des incertitudes a été levée". Le chaton, trouvé le 25 octobre à Argenteuil par des particuliers et décédé de la rage le 28 octobre, aurait été "recueilli par des gens qui se trouvaient à Casablanca" puis ramené par avion, via l'aéroport d'Orly, a précisé M. Prieto. Si cette hypothèse se confirme, les personnes à l'origine de l'introduction de l'animal, et qui intéressent désormais la police, pourraient faire l'objet de poursuites, pour n'avoir pas respecté la réglementation en matière d'importation d'animaux en France.

"L'animal aurait été ramené seul, il n'était pas accompagné d'une portée. Il reste à déterminer la date exacte du voyage, sans doute située entre fin septembre et le 20 octobre", a ajouté M. Prieto. Après la découverte de ce cas de rage, confirmé par l'institut Pasteur, une enquête épidémiologique a été lancée, pour identifier l'ensemble des personnes ayant été pu être contaminées par l'animal. A ce stade, 14 personnes ayant été en contact avec l'animal, faisant partie de trois familles qui l'ont accueilli à un moment donné, ont été identifiées. "Toutes ont été ou bien vont être traitées préventivement", a souligné Gilles Prieto.

Aucun autre cas d'animal présentant des symptômes qui pourraient être ceux de la rage n'a par ailleurs pour l'instant été signalé. Chez l'homme, le traitement préventif de la rage, administré après le contact avec l'animal porteur, mais avant l'apparition des symptômes, est "très efficace", selon le ministère de la Santé. La France est indemne de rage "autochtone" depuis 2001. Le dernier cas de ce type, c'est-à-dire contracté sur le territoire, remonte à décembre 1998. "La France a été déclarée officiellement indemne de cette maladie en novembre 2001 par l'Office international des épizooties (OIE)", souligne le ministère de l'Agriculture.

Mais des cas "importés" sont recensés de manière sporadique: un cas de rage sur une chienne originaire de Gambie a ainsi été enregistré en 2008.


30 Millions d'Amis 2/11/2013

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Deux personnes se sont annoncées au centre suisse de la rage à Berne. Elles auraient été en contact avec un chaton infecté par la maladie au Maroc. Vendredi, l'OFSP avait lancé un appel. Selon lui, un touriste suisse aurait peut-être importé un de ces félins en Suisse.

Le centre a reçu un appel venant de la Suisse romande et un autre d'une Suissesse actuellement en Thaïlande, a indiqué son directeur Reto Zanoni.

La première personne a indiqué avoir reçu deux chatons correspondant à la description de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) - un tigré et un blanc - dont elle ignore la provenance. Le vétérinaire cantonal va examiner les félins. En cas de soupçon de rage, les chatons seront euthanasiés.

Le deuxième appel est venu d'une Suissesse qui a caressé des chatons sur la plage mentionnée par l'OFSP à Casablanca. Elle séjourne actuellement en Thaïlande. Mais, selon les informations qu'elle a fournies, il est exclu qu'elle ait été infectée, selon M. Zanoni.

"Ce cas illustre très bien le problème de l'importation illégale d'animaux", a poursuivi le porte-parole. L'an dernier, le centre a examiné 74 animaux suspectés d'être porteurs de la rage. Aucun d'entre eux ne s'est toutefois révélé positif. Mais 19 des 31 chiens et un des sept chats passés en revue avaient été importés en Suisse sans autorisation.

La rage a officiellement été éradiquée en Suisse en 1998. Une personne est décédée des suites de cette maladie en 2012, un cas unique depuis 1977. La victime, un Américain, avait contracté la maladie lors d'un séjour à l'étranger.

L'OFSP a lancé un appel vendredi à la suite de la mort récente d'un chaton en France causée par la rage. L'animal avait été rapporté illégalement du Maroc. Deux autres petits chats, issus peut-être de la même portée, se seraient trouvés sur la plage d'Aïn Diab, à Casablanca, et auraient été approchés voire rapportés par un touriste suisse.

romandie 9/11/2013

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