Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Dix plantes idéales pour la femme

Messages recommandés

Depuis des millénaires, certaines plantes régulent les cycles, soulagent les douleurs ou accompagnent la ménopause. Revue de leurs vertus.

l y a 5 000 ans, les Égyptiens avaient déjà déterminé les plantes bénéfiques pour la femme. Depuis, les recherches et la pratique ont validé de nombreux usages traditionnels. Si la prudence est toujours de mise - en cas de maladie grave, de symptômes aigus et durant la grossesse ou l'allaitement, un avis médical s'impose -, les femmes peuvent aujourd'hui encore trouver des plantes pour les accompagner à chaque étape de leur féminité.

Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le gattilier (Vitex agnus-castus) : Troubles de l'humeur, migraines, tensions abdominales... Ces désagréments apparaissent quelques jours avant les règles et caractérisent le fameux syndrome prémenstruel qui touche près d'une femme sur deux. 

Le gattilier permet de réguler les variations hormonales responsables de ces malaises. Ses baies ont été longtemps considérées comme des calmants de la libido et on les surnommait le "poivre des moines". Aujourd'hui, on lui reconnaît des vertus sédatives et de régulation du syndrome prémenstruel ou de la pré-ménopause, ainsi qu'un soutien dans certains cas d'infertilité. 

  
de gauche à droite : fruits , fleurs, inflorescence.


Le docteur Bérengère Arnal, gynécologue phytothérapeute et auteur du Syndrome prémenstruel (éditions T. Souccar), conseille le gattilier sous forme de teinture mère ou de gélules entre le 8e et le 21e jour du cycle, durant au moins trois mois.




Photos (de gauche à droite)Gordo06 / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0
Franco christophe / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0
Stan Shebs / CC-BY-SA-3.0 - CC-BY-SA-2.5


Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'alchémille (Alchemilla vulgaris) : Considérée comme une plante sacrée depuis l'Antiquité, elle a donné son nom aux alchimistes, qui recueillaient ses gouttes de rosée nocturne.

On lui prêtait la vertu de raffermir l'appareil génital féminin et de redonner ainsi leur virginité aux femmes, d'où son surnom de "manteau de Notre Dame". Son action progestérone-like (qui mime la progestérone) en fait un excellent remède hormonal pour les syndromes prémenstruels, la pré-ménopause, les cycles irréguliers ou hyperménorrhées (règles abondantes). Elle est également antihémorragique et veino-constrictrice (jambes lourdes, hémorroïdes).

Carl Axel Magnus Lindman / domaine public

On l'utilise sous forme de teinture mère, gélules et tout simplement en tisane, du milieu de cycle (14e jour) aux règles.




Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'achillée millefeuille (Achillea millefolium) : Si elle tient son nom d'Achille qui aurait soigné son talon grâce à elle, l'achillée n'en est pas moins une plante phare de la femme.

Elle est connue pour son pouvoir hémostatique et cicatrisant, mais c'est surtout son action contre les douleurs pelviennes et abdominales et sur le syndrome prémenstruel qui lui vaut sa place dans les soins gynécologiques.



Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / domaine public

On peut la consommer en gélules, en teinture mère et tout simplement en infusion.


Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'armoise (Artemesia vulgaris) : Elle tient son nom d'Artemis, déesse de la nature et de la chasse, en hommage à ses bienfaits pour les femmes

Déjà, Hippocrate l'indiquait pour les troubles du cycle féminin. En tisane, on peut la consommer sans danger durant quelques jours (6 jours maximum) en cas d'absence de règles par exemple ou encore de douleurs menstruelles. Elle stimule également la digestion et tonifie les nerfs. 

Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / Dpùaone public

En revanche, elle est contre-indiquée en cas d'inflammation utérine ou d'infection récente du petit bassin et interdite aux femmes enceintes.


Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La matricaire ou camomille allemande (Matricaria recutita) : Déjà utilisée par les Germains, les Grecs et les Romains, la matricaire, qui dérive de matrix (la matrice), est souvent considérée comme une panacée

De par son effet sédatif, elle calme l'esprit et apaise les douleurs et crampes menstruelles. 

Franz Eugen Köhler, in Köhler's Medizinal-Pflanzen / Domaine public

Ses fleurs se préparent facilement en tisane à prendre entre les repas.




NB : Ses propriétés sont les mêmes que celles de la camomille romaine (Chamomillae romanae flos) : elle est tonique, stomachique, antispasmodique et analgésique.


Le point 19/11/2013 - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La mélisse (Melissa officinalis) : Son parfum doux citronné la rend facile et agréable à utiliser en tisane, ou même fraîche en cuisine

Depuis la Grèce antique, on fait appel à elle pour ses propriétés apaisantes du système nerveux et digestif.

Franz Eugen Köhler, in Köhler's Medizinal-Pflanzen / Domaine public


Pour la femme, c'est une alliée intéressante, car elle calme les dysménorrhées (règles douloureuses) associées à un fond d'anxiété ou d'agitation. 

Elle est déconseillée en cas d'hypothyroïdie.

Préparer une infusion : plonger deux belles branches de mélisse (50-100 g) dans un litre d'eau portée à ébullition. Laisser infuser. À boire tiède ou frais.


Le point 19/11/2013 - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'hamamélis (Hamamelis virginiana) : Dénommée autrefois noisetier des sorcières, l'hamamélis est la plante antalgique du système veineux, elle tonifie les parois vasculaires par vasoconstriction. 

De fait, c'est un grand remède antihémorragique, reconnu aussi en cas d'insuffisance veineuse et de varices, qui touchent particulièrement les femmes. Elle diminue aussi la congestion pelvienne, améliorant ainsi la qualité des cycles féminins. 

Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / domaine public

On peut la consommer en décoction, en infusion, en teinture mère ou en gélules.


Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La prêle (Equisetum arvense) : Sa forte teneur en silice et autres minéraux (dont  potassium et  calcium) en fait un reminéralisant de choix pour les femmes, notamment en période de ménopause



Carl Axel Magnus Lindman / Domaine public

Son action diurétique douce la rend également utile en cas d'oedème ou d'infection des voies urinaires. 

On la consomme généralement sous forme de gélules.

Walter Siegmund / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0

Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La sauge (salvia officinalis et Salvia sclarea) : "Celle qui sauve" était considérée comme une panacée au Moyen Âge. Toutes les traditions anciennes, à commencer par celles des Égyptiens, lui ont attribué des vertus magiques pour la fertilité notamment

Salvia officinalis : Jeffdelonge /CC-BY-SA-3.0-migrated

La sauge sclarée (Salvia sclarea) et la sauge officinale (Salvia officinalis) ont toutes les deux des propriétés oestrogène-like. Pour cette raison, elles sont particulièrement adaptées à la puberté (pour mettre en places les menstruations) et à la ménopause (contre les bouffées de chaleur), accompagnant ainsi les grandes étapes de la vie d'une femme en lui procurant le plein d'énergie. 

Salvia sclarea : Jeantosti /  CC-BY-SA-3.0-migrated

Elles sont contre-indiquées pour tous les cas d'hyperoestrogénie et de cancers hormono-dépendants (sein, utérus...). Pour cette raison, il vaut mieux ne pas les utiliser au long cours sans avis médical. 

Elles se consomment facilement en tisane ou fraîches, en les évitant pour les hommes (troubles de l'érection éventuels).


Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le houblon (Humulus lupulus) : Les cônes de houblon qui sont utilisés plutôt en teinture mère ou en gélules ont la même action oestrogène-like que la sauge et donc les mêmes indications et contre-indications - il est notamment déconseillé pour les hommes (le houblon est anti-androgénique, anti-hormones mâles). 

Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / Domaine public

Il est plus particulièrement indiqué chez les femmes ménopausées souffrant d'acné ou en cas d'insomnies associées au stress, car c'est un sédatif puissant.


Cônes : Dr. Hagen Graebner /CC-BY-SA-2.5


Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les infusions du Dr Bérengère Arnal en cas de syndrome prémenstruel 



On pourra faire confectionner deux mélanges de tisane en pharmacie ou en herboristerie à consommer durant les deux semaines qui précèdent les règles et pendant les règles. 

Pour le matin : un mélange composé d'hamamélis (feuilles), mélisse (feuilles), aubépine (sommités fleuries), frêne (feuilles), vigne rouge (feuilles), alchémille (parties aériennes) et achillée millefeuille (sommités fleuries) pourra être pris à raison de 3 cuillères à soupe du mélange à parts égales pour 50 cl d'eau. 

Pour le soir : une décoction de valériane (racines) et de viorne (écorce) à raison de 2 cuillères à soupe du mélange à parts égales pour 50 cl d'eau.



Le point 19/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...