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Bordeaux / France : mise en examen d'une société pétrolière après une pollution en 2007

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BORDEAUX - La société pétrolière du bec d'Ambès (SPBA) et son ex-directeur ont été mis en examen pour la pollution de la Gironde et de ses rives après la rupture d'une cuve d'hydrocarbure en 2007, a-t-on appris mardi auprès des avocats des parties civiles.

Gilles Coudrette, directeur à l'époque des faits, et la société SPBA, filiale des groupes Total et Esso, ont été mis en examen les 15 et 29 novembre après près de sept ans d'instruction.

Une fuite sur une cuve contenant 13.000 mètres cubes de pétrole brut s'était produite en janvier 2007 dégageant une forte odeur nauséabonde en raison du sulfure d'hydrogène (H2S) contenu dans le pétrole. A l'époque, le directeur avait indiqué que la majorité du produit avait été retenue dans trois cuvettes de rétention et que seule une petite partie du brut avait débordé sur une route bordant le fleuve.

Heureusement, les conditions météo avaient été favorables et avec la marée descendante cela s'était dilué assez vite, a souligné François Ruffié, avocat de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), de France nature environnement (FNE) et de la fédération des associations de protection de la nature de la région Aquitaine.

Outre ces associations, le Conseil général de la Gironde et la commune de Macau, dont les rives classées Natura 2000 font face à la zone industrielle où est située la société pétrolière du bec d'Ambès, au fond de l'estuaire de la Gironde, se sont constituées partie civiles.

Me Ruffié espère qu'après ces mises en examen, des réponses seront apportées sur la vétusté de la cuve ou sur l'existence d'un problème de structure. Selon lui, cette pollution démontre le manque de moyens humains et techniques de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) pour inspecter les sites classés et que l'auto-contrôle n'est pas suffisant.

Pierre Landete, avocat de la commune de Macau, souhaite lui que ces mise en examen permettent d'alerter l'ensemble de la classe politique régionale afin qu'elle prenne la mesure du risque que font peser ces sites Seveso sur la ville de Bordeaux et sur les habitants de l'estuaire de la Gironde.

romandie 10/12/2013

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