Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 Certaines plantes apportent un soulagement réel aux articulations douloureuses et à l'inflammation, voire pourraient retarder l'évolution de la maladie.Vieillissement, chocs, mouvements répétés, stress, fatigue, sédentarité et aussi malbouffe mettent nos articulations à rude épreuve. Les rhumatismes - sous forme d'inflammation ou d'usure des cartilages - touchent plus d'un Français sur trois avec un cortège de douleurs parfois très invalidantes. Dos, nuque, épaules, colonne vertébrale, genoux, hanches, pieds, mains..., toutes les articulations peuvent être affectées et les douleurs obligent parfois à des traitements anti-inflammatoires et antalgiques au long cours. Ces derniers soulagent, mais entraînent des effets secondaires, comme des gastrites, des ulcères, voire des hémorragies digestives. Avant d'y avoir recours, plusieurs plantes reconnues peuvent vous accompagner, soulager les douleurs, voire retarder l'évolution des rhumatismes. Consultez bien sûr votre médecin, car toute douleur qui dure peut aussi révéler une autre pathologie non rhumatismale.Le Point 7/1/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 Ce grand anti-inflammatoire naturel est à ce jour la plante qui a montré le plus d'efficacité dans le traitement des douleurs liées à l'arthrose.Harpagophytum procumbens. Cette plante fait depuis longtemps partie de la pharmacopée traditionnelle du sud de l'Afrique et est utilisée dans le monde depuis les années 1970 / 1980, principalement comme anti-inflammatoire et pour atténuer ou guérir certaines douleurs (rhumatismes, arthrites ou lombalgies) Photo Henri Pidoux " Secrétariat CITES" / wikipedia.frLe docteur Claudine Luu, auteur du livre Arthrite, arthrose et douleurs articulaires (éd. Dangles), explique que les Bantous d'Afrique du Sud l'utilisent pour soigner les rhumatismes, l'arthrite et aussi les troubles de la digestion. Découverte assez récemment en Europe, elle est désormais utilisée fréquemment dans les maladies rhumatismales ainsi qu'en cas d'inflammations, de douleurs musculaires, de crises de goutte et de douleurs de dos, tant pour son effet tant anti-inflammatoire qu'antalgique. On peut la trouver sous forme de teinture mère en pharmacie et également en tisane (son goût n'est cependant pas très agréable). Elle a peu d'effets secondaires, mais on la déconseille en cas d'ulcères de l'estomac ou du duodénum. Prudence aussi en cas de troubles cardio-vasculaires et en cas de grossesse ou d'allaitement. 09lirba 26/5/2012Harpagophytum procumbens est une herbacée vivace dont la tige rampant sur le sol (Procumbens) portent des feuilles alternes au limbe ovoïde, et des fleurs en forme de trompette, de couleur rouge-violacée.Le fruit est une capsule ligneuse munie d'une couronne garnie de plusieurs crochets acérés lui permettant de s'accrocher aux animaux voire de s'enfoncer dans leur chair, ce qui vaut à la plante d'être surnommée « la griffe du diable ». Quand un animal s'agite pour se libérer des crochets plantés dans sa chair ou emmêlés à sa fourrure, il contribue à épandre autour de la plante-mère ou à distance les dizaines de graines noires et allongées (7 à 8 mm de long) que contient chaque fruit (jusqu'à 48 graines par fruit) ; le fruit assure ainsi la dissémination de la plante.Sa racine principale, lignifiée, a un important développement vertical en profondeur (jusqu’à 50 cm de long) ; De cette racine principale partent des racines secondaires formant des tubercules de réserve, bulbeux et parfois énormes, pouvant peser jusqu'à 1,5 kg. Ils s'étendent sur environ 1,5 m et sont trouvés jusqu’à 2 m de profondeur, servant de stock d'eau et de nutriments à la plante qui peut ainsi résister aux périodes de sécheresse. Seuls ces tubercules (qui constituent jusqu’à 90% du poids de la plante) sont utilisés en pharmacie et dans la médecine traditionnelle du sud de l'Afrique (les colons européens ont appris des Africains qu'ils pouvaient l'utiliser pour traiter leurs arthrites).---> Harpagophytum procumbens est une plante médicinale reconnue dont la racine est inscrite dans la pharmacopée européenne avec l'indication : « traditionnellement utilisée dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures ». De son côté, la British Herbal Pharmacopoeia reconnaît à la griffe du diable des propriétés d'analgésique (testé chez la souris et le rat en laboratoire), de sédatif mais aussi de diurétique. Il stimulerait aussi l'appétit et la digestion, ainsi que l'augmentation du bon cholestérol et des acides gras dans le sang et limiterait certains troubles gastro-intestinaux, les brûlures d'estomac et la goutte.La griffe du diable est enfin parfois utilisé en traitement externe pour soigner les articulationd, mais aussi certaines plaies, des ulcères, des furoncles et d'autres lésions de la peau.Principes actifs : Plusieurs molécules d'intérêt de l'harpagophytum (H procumbens et H. zeyheri) pourraient être des principes actifs.l'harpagoside ; C'est le principe actif le plus étudié dans cette plante, molécule appartenant au groupe des iridoïdes, avec des taux variant chez les deux espèces utilisées de 1,0 % à 3,3 %. Cette molécule (aussi trouvée dans quelques autres plantes dont par exemple chez les scrofulaires (considérée par C. Faivre comme une alternative justifiée possible à l'harpagophytum) est présente et active dans l'extrait aqueux sec, avec un effet analgésique périphérique significatif (chez les souris et le rat de laboratoire) à partir de 100 mg/kg de poudre de racine secondaire séchée (5 mg correspondant à la quantité contenue dans 400 mg de racines secondaires séchées). Selon Marie-Claire Lanhers & al., l'harpagoside iridoïde ne semble toutefois pas être directement impliqué dans les propriétés anti-inflammatoires de la plante car il ne protège pas contre les effets inflammatoires de la carraghénane utilisée dans les tests de laboratoire. D'autres composés produits par cette plante semblent donc impliqués, car une doses de 10 mg/kg montre en laboratoire un effet protecteur significatif ;le beta-sitosterol (stérol végétal, également trouvé dans d'autres végétaux, et dont la structure chimique est proche de celle du cholestérol) ;la 8-p-coumaroylharpagide ; la 8-féruloylharpagide ; la 8-cinnamoylmyoporoside ;le pagoside ; l'actéoside ; l'isoactéoside ; le 6'-O-acetylacteoside ; l'acide cinnamique ; l'acide caféique. Attention : Une interaction médicamenteuse est possible avec un anticoagulant oral (le Ticlopidine, Antiagrégant) et avec le Warfarin. Les patients doivent donc consulter un médecin avant de combiner l'harpagophytum avec l'un ces médicaments.Revers de la médaille : Son efficacité, bien que faible, ayant été reconnue (voir ci-dessus), l'harpagophyton est fortement convoité par les laboratoires pharmaceutiques. Cette convoitise met en danger la plante : constatant une augmentation de 700 tonnes en 2001 à plus de mille tonnes exportées en 2002 par la seule Namibie (l'harpagophyton pousse à l'état sauvage dans le désert du Kalahari), le Comité pour les plantes réuni à Genève en 2003 dans le cadre de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) s'inquiétait pour la « durabilité » de cette ressource et le caractère équitable de son commerce.L'importance de la demande mondiale (probablement environ 1 000 tonnes de racines sèches par an dont 400 récoltées en Namibie) a conduit le gouvernement namibien a encadrer la culture et la cueillette par un cahier des charges précis.L' Harpagophytum procumbens est aujourd'hui cultivé et cueilli sous protection d'une charte et d'un quota pour garantir sa pérennité en tant que ressource naturelle.Le Point 7/1/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 L'usage traditionnel des feuilles de cassis contre les douleurs articulaires a été validé par quelques études qui ont montré son action anti-inflammatoire, analgésique, mais aussi diurétique (favorise l'élimination de l'eau par les reins). Plus encore que dans les feuilles, c'est dans les bourgeons de cassis que l'on trouve les concentrations plus importantes de principes actifs anti-inflammatoires. Pour profiter des bienfaits du cassis, on peut donc avoir recours à un macérât glycériné de bourgeons frais (en pharmacie) ou également prendre des tisanes de feuilles à raison de 2 à 4 cuillères à café par tasse et de 3 à 4 tasses par jour. Ribes nigrum est le nom scientifique du cassissier ou cassis ou groseillier noir ou encore gadellier noire, arbuste de la famille des grossulariacées cultivé pour ses baies noires riches en fibres et vitamine C, les cassis, rarement utilisés en fruits de table mais entrent dans la composition de liqueurs ou confitures. Ses bourgeons produisent une essence utilisée dans la parfumerie. Photo Thue / Domaine publicVertus médecinales : Le cassis est un concentré d'énergie et de principes actifs :Du fer et une richesse en vitamine C (il contient deux fois plus de vitamine C que le kiwi et trois fois plus que l’orange), en font un excellent fortifiant anti-fatigue et anti-infectieux.Du calcium (60 mg pour 100 g) contribue aussi à la santé des os.Il favorise l’élimination de l'acide urique. Il est donc conseillé pour soulager les rhumatismes, la goutte, et l’arthrose, on trouve dans le commerce des préparations à base de bourgeons et d'« harpagophytum ».Diurétique et dépuratif puissant, il stimule la fonction hépatique et la fonction rénale. Il est recommandé en cas d’obésité.Il est bénéfique dans le cadre de troubles circulatoires et d’hypertension.C'est un anti-diarrhéique indiqué en cas de dysenterie.C'est un cicatrisant efficace, il accélère la guérison des plaies, des furoncles, des abcès et des piqûres d'insectes (application externe).Ses feuilles sont très utilisées en herboristerie, séchées et finement broyées. Vanessa Riba 11/5/2013A noter : Le premier pays producteur mondial est la Russie mais il n'y a aucune estimation fiable de sa production. L'autre est la Pologne avec 150 000 tonnes. Puis viennent la Grande-Bretagne (15 000 tonnes) et la France (10 000 tonnes). En 2005, la production française a atteint 10 000 tonnes récoltées entre le 25 juin et le 25 juillet.Le Val de Loire produit aujourd'hui le plus de cassis (5 000 tonnes), devant la Bourgogne (2 000 tonnes), l'Oise (1 600 tonnes) et la vallée du Rhône (1 400 tonnes). Deux variétés sont principalement cultivées en France : le noir de Bourgogne (25 % de la prod. française - 2 000 à 2 500 tonnes) et le black down (75 % de la prod. française, 7 500 à 8 000 tonnes). Jordi Omedes 19/5/2011Le Point 7/1/82014 - wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 Cette célèbre plante à l'origine de l'aspirine est un anti-inflammatoire et un antalgique bien connu qui soulage les douleurs des rhumatismes et de l'arthrite aiguë. Contrairement à l'aspirine, elle n'entraîne pas de risques d'ulcère de l'estomac et régule les flux acides de l'organisme suspectés de jouer un rôle dans les problèmes inflammatoires. On peut consommer la reine-des-prés fraîche dans une salade ou dans de nombreuses préparations culinaires et également en tisane à condition de ne pas la faire bouillir (elle perd alors ses vertus). Les personnes allergiques à l'aspirine doivent l'éviter ainsi que celles sous anticoagulants, car la reine-des-prés pourrait potentialiser les effets. La Reine-des-prés, Filipendula ulmaria (Linnaeus 1753) Maximowicz 1879, anciennement appelée ulmaire, est une plante herbacée vivace de la famille des Rosacées, originaire de l'Europe. C'est une plante mellifère. Elle est riche en dérivés salicylés au même titre que le saule (Salix alba) et a donné son nom à l'aspirine. Photo Ivar Leidus CC-BY-SA-3.0Cette belle plante herbacée vivace, au port très élégant est velue, a un port dressé, feuillue, un rhizome rampant et mesure de cinquante centimètres à un mètre et demi. Son allure altière l'a probablement faite appeler « reine des prés ».La tige est rougeâtre, glabre et anguleuse.Les fleurs sont de multiples fausses ombelles ramifiées, très odorantes, d'un blanc jaunâtre.La feuille est imparipennée, vert sombre, glabre au-dessus, feutrée de blanc en dessous.La foliole terminale est palmée, divisée en trois ou cinq parties, les folioles latérales forment de deux à cinq paires le long du pétiole.Les fruits sont enroulés en hélice. Bourgeons floraux à différents stades de maturité, floraison échelonnée caractéristique chez la Reine des prés. La reine des prés est présente dans toute la France métropolitaine. Elle est rare en région méditerranéenne et absente en Corse. On peut l'observer jusqu'à 1 700 m d'altitude. C'est une plante eurasiatique. Photo Lamiot CC-BY-SA-3.0 NapierstheHerbalists 27/9/2012Propriétés médecinales : On recense en France une quarantaine d'emplois en médecine traditionnelle. Anti-inflammatoire, diurétique, sudorifique, astringente, tonique, antispasmodique, cicatrisante, antalgique, elle possède aussi des propriétés digestives.Les feuilles et les fleurs sont diurétiques, fébrifuges, antispasmodiques et antirhumatismales.Les racines et les feuilles sont astringentes, vulnéraires et détersives.Cette plante, en vente libre autorisée, fait partie de la pharmacopée française.Principaux constituants connus : acide salicylique, fer, soufre, calcium, glucosides, , héliotropine, vanilline, flavonoïdes, gaulthérine, spiréïne, des tanins et de la vitamine C. officinalis.com 28/10/2010L'habitat de la spirée est les lieux humides, particulièrement au bord des cours d’eau et des fossés bordant les chemins et prairies. Elle apprécie les prairies humides, les lisières d'aulnaies ou les prés humides, d’où son nom. Ce n'est pas une plante menacée, mais elle a fortement régressé dans de nombreuses régions en raison du recul des zones humides suite aux drainages et/ou à leur comblement.Le Point 7/1/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 Ce petit arbuste aux feuilles argentées est considéré comme l'une des plus anciennes plantes médicinales, puisque déjà Hippocrate et Galien vantaient ses vertus. Tout comme la reine-des-prés, l'écorce de saule contient des dérivés d'acide salicylique, anti-inflammatoires et analgésiques. C'est en étudiant les propriétés du saule (puis plus tard de la reine-des-prés) que l'aspirine fut découverte. L'Agence européenne du médicament reconnaît les vertus de l'arbuste comme "cliniquement établies" pour soulager "les douleurs lombaires" et comme "traditionnelles" contre les "douleurs articulaires mineures, la fièvre liée au rhume et les maux de tête". Saule blanc en fleurs. Le Saule blanc, Saule commun, Saule argenté, Osier blanc, ou Saule Vivier (Salix alba L.), est un arbre de la famille des Salicacées. Cet arbre commun dans les régions tempérées est souvent cultivé en forme de « têtard » pour la production d'osier.Photo Willow CC-BY-SA-2.5, prise à Marburg, Hesse, Allemagne.Un traitement maximum de quatre semaines est recommandé, si les symptômes persistent ensuite, il faut consulter. Les décoctions d'écorce de saule se prennent généralement 4 ou 5 fois par jour à raison de 2 ou 3 grammes par tasse en portant à ébullition durant 5 minutes. Les contre-indications sont les mêmes que celles pour l'aspirine ou la reine-des-prés (ulcères, allergies aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, prises d'anticoagulants...). L'écorce de saule est aussi déconseillée aux femmes enceintes, aux enfants et en cas d'asthme, de goutte ou de maladie des reins.1 2 Photo 1 Pancrat CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0 - Photo 2 Willow CC-BY-SA-2.5 PROPRIÉTÉS DU SAULE BLANC : Astringent, fébrifuge, hémostatique, sédatif, tonique, anesthésique, antirhumatismal, antispasmodique, astringent. Le saule blanc est donc utilisé dans les cas de : Psoriasis, rhumatismes, insomnie, ulcère, érythème, fièvre, grippe, Nervosisme. inspace108 29/12/2008Pour information : Les sexes sont séparés (plante dioïque), les individus présentent des chatons soit mâles (fig. 1), soit femelles (fig. 2. Les fleurs mâles ou femelles sont précédées d'un nectaire correspondant au périanthe, et protégées par une bractée. Les fleurs mâles comprennent deux étamines, les fleurs femelles ont un seul ovaire uniloculaire à deuxcarpelles. Les fruits sont des capsules allongées, glabres, uniloculaires, s'ouvrant grâce à deux valves. Elles contiennent de nombreuses graines portant des poils soyeux. Les saules blancs peuvent être sociaux."Les saulaies occupent les vides de la nature : bras mort, îles, remblais humides." En forêt, ils sont rares. Ils s'inclinent devant l'autorité ombreuse des vrais arbres de la forêt". Ils préfèrent les sols frais et humides, notamment les zones alluvionnaires dans les basses vallées.A noter : C'est également une plante mellifère (miel).Le Point 7/1/2014 - WIKIPEDIA - Art du bien-être au naturel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 Cette ancienne épice est l'ingrédient principal du curry et ses propriétés médicinales sont connues de l'Asie et de l'Inde depuis des siècles. Traditionnellement, le rhizome (tige souterraine) du curcuma est utilisé en cas de problèmes de peau ou pour toute la sphère intestinale (brûlures d'estomac, ballonnements...), mais les différentes études dont il a fait l'objet ces dernières années mettent également en avant des effets anti-inflammatoires prometteurs. Il réduirait notamment les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ainsi que les douleurs arthritiques ou rhumatismales en général. Le moyen le plus simple pour le consommer est de l'intégrer régulièrement dans la cuisine sous forme fraîche (rhizomes en tranches ou râpés) ou en poudre, voire en tisane.Il est contre-indiqué en cas de calculs biliaires. Curcuma réunionnais en fleur. Le curcuma (Curcuma longa) est une plante herbacée rhizomateuse vivace du genre Curcuma de la famille des Zingibéracées originaire du sud de l'Asie. Parfois appelé « safran des Indes », son nom provient du sanskrit kunkuma. Il est largement cultivé en Inde mais aussi, à un moindre degré, en Chine, à Taïwan, au Japon, en Birmanie, en Indonésie et en Afrique. Photo Mababole CC-BY-SA-2.5Il aide l’organisme à lutter contre le stress et à maintenir l’efficacité des défenses naturelles. Il est également utilisé depuis très longtemps comme anti-inflammatoire par la médecine ayurvédique indienne. Il est probablement l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour.Le principe actif du curcuma, la curcumine, est l'objet de recherches actives. C'est un agent de chimio-prévention efficace. En laboratoire, cette molécule inhibe la croissance d'un très grand nombre de cancers : côlon, foie, estomac, ovaires, sein, leucémie entre autres. L'activité thérapeutique du curcuma est décuplée en présence de poivre (pipérine). La biodisponibilité du curcuma est ainsi augmentée. Rhizome de curcuma. Photo Badagnani CC-BY-3.0On utilise le rhizome séché et réduit en poudre comme épice et il entre couramment dans les mélanges d'épices de la cuisine indienne, en particulier le curry mais aussi, entre autres, le mukhavas (mélange indien de graines pris en fin de repas pour favoriser la digestion), le colombo antillais, le ras-el-hanout du Maghreb. Il est très utilisé également dans la cuisine réunionnaise. LaPlantaMedicinal 13/6/2013Pour préparer la poudre, il faut faire bouillir le rhizome, ôter sa peau, le faire sécher au soleil, puis le moudre : il a alors perdu les trois quarts de son poids. Sa saveur est poivrée et très aromatique. Carlos Ferrer A 11/5/2013Le jus de curcuma obtenu à partir des rhizomes frais, conserve les phytonutriments fixes (curcumine, turmérine…) et volatils (l'huile essentielle présente dans le jus de curcuma frais semble favoriser la biodisponibilité des curcumines dans l’organisme). Depuis des siècles, l'utilisation traditionnelle du curcuma frais en Asie du Sud-Est, lieu à l'origine de la découverte des bienfaits du curcuma, n'a jamais fait l'objet de la consommation d’une seule molécule isolée (curcumine) mais de tout le rhizome. La turmérine, autre composant de l'épice, semble également avoir des propriétés anti-oxydantes. eway herbs 19/4/2012A savoir : Le 28 mars 1995 l' University of Mississippi Medical Center obtient un brevet (174363) sur le curcuma pour le soin des blessures. Ce brevet est contesté en 1997 par l'India's Council of Scientific and Industrial Research au motif que ces propriétés sont connues depuis des temps immémoriaux en Inde, notamment dans l'Ayurveda. L'Office américain des brevets annule ce brevet en 1997. Cette affaire illustre un des problèmes posé par la brevetabilité du vivant : la biopiraterie. paramkusha rao 21/4/2010Le Point 7/1/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 D'autres plantes sont également connues pour soulager les douleurs rhumatismales et l'arthrose. Ainsi l'encens (Oliban), une résine issue d'un arbuste indien, est utilisé depuis des siècles par la médecine ayurvédique pour soulager les douleurs articulaires et une étude clinique a souligné son efficacité dans l'ostéo-arthrite du genou. Cette substance est produite à partir de la résine d'un groupe d'arbres appartenant au genre Boswellia, notamment Boswellia sacra, de la famille des Burséracées. L'arbre serait originaire du Dhofar, dans l'actuel sultanat d'Oman. Il y est encore cultivé aujourd'hui, et est exporté par le port de Salalah. Il existe d'autres lieux de production tels que la Somalie, le Yémen , et l'Inde (où l'on cultive surtout Boswellia serrata). 100g de résine d'encens. Photo Gaius Cornelius / Domaine publicAttention : La combustion de l'encens dégage une épaisse fumée odoriférante constituée de vapeurs contenant des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des carbonyles de benzène, produits cancérogènes. En 2004, Que choisir avait publié que l’émission dans l’air d’encens comportait 110 fois plus de benzène que le seuil recommandé. Il est donc déconseillé d'en utiliser plus de 1 bâton par jour, et recommandé d'aérer la pièce après. Les feuilles de bouleau sont aussi reconnues comme traitement d'appoint des rhumatismes par la Commission européenne. - En herboristerie, le bouleau a de nombreuses vertus. On utilise les bourgeons ou l'écorce sèche en décoction et les feuilles en infusion comme dépuratif. La sève de bouleau appelée eau de bouleau est également utilisée dans de nombreux pays. - En phytothérapie on utilise la feuille de bouleau en poudre pour faciliter les fonctions d'élimination rénale et digestive. - En gemmothérapie, on utilise les bourgeons, les chatons, l'écorce interne des racines et les radicelles de Betula verrucosa, ainsi que les bourgeons, la semence et la sève de Betula pubescens. La sève, les feuilles et l'écorce ont des vertus diurétiques et sont également utilisées dans le traitement des affections cutanées. Image Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland / domaine publicEnfin, l'Ortie, le Bambou ou la Prêle des champs sont également souvent cités, entre autres pour leurs propriétés reminéralisantes. WIKIPEDIA 3A propos de la prêle des champs, Les tiges stériles ont été utilisées en jus, poudre, décoction ou teinture mère. De par sa richesse en éléments minéraux surtout en silice, mais aussi en potassium, et en calcium, elle a un effet reminéralisant et diurétique. Le manuel d'herboristerie, étudié pour l'examen national jusqu'en 1942 la prescrivait pour ses minéraux afin de soigner la peau, les tissus conjonctifs en cas de fragilité des cartilages, des tendons et des os et dans l'acné.Le Point 7/1/2014 - WIKIPEDIA 1 - WIKIPEDIA 2 - WIKIPEDIA 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites