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Chez une espèce veuve noire, le mâle danse le "Twerk" pour ne pas se faire manger par la femelle

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Une équipe de chercheurs canadiens est parvenue à découvrir la véritable fonction du "twerk" pratiqué par le mâle de la veuve noire avant l’accouplement. Selon leur étude, sa danse servirait à signaler sa présence auprès de la femelle pour que celle-ci ne le prenne pas pour une proie potentielle.

Le mâle de la veuve noire Latrodectus hesperus exécute le "Twerk" pour se démarquer des proies et donc survivre. Au fil de l’évolution, ces araignées ont appris à exercer cette danse frénétique avec la plus grande application sur les toiles des femelles pour les alerter de leur présence. Les mouvements de l’abdomen doivent être toutefois exécutés dans les règles de l’art et pour cause, si la chorégraphie est mal réalisée, elle peut se retourner contre le Don Juan en le faisant passer pour une simple proie prise au piège.


 

Latrodectus hesperus. Mark Chappell, Université de Californie. CC-BY-SA-2.5


La veuve noire utilise sa toile comme une extension de son propre corps. Elle est ainsi capable de détecter la présence et en quelque sorte, l’identité d’un organisme étranger grâce aux vibrations provoquées par celui-ci sur ses soies.

En arrivant sur la toile de leur partenaire, le mâle de la taille d’une proie potentielle, a donc tout intérêt à promulguer un message bien clair attestant de sa nature s’il veut éviter de se faire attaquer et dévorer. La chorégraphie consiste à faire quelques pas, à s’arrêter puis à faire vibrer son abdomen.

 

The Guardian worlds news 17/1/2014


La danse qu’il effectue n’est pas étrangère aux scientifiques et a déjà fait l’objet d’études approfondies. Cependant, c’est la première fois que sa véritable fonction est dévoilée au grand jour. La découverte a été réalisée par des scientifiques de l'Université Simon Fraser au Canada. Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe a dans un premier temps analysé des enregistrements de vibrations produites par les mouvements des mâles sur la toile des femelles. Leur étude s’est centrée sur un spécimen particulier de veuve noire, Latrodectus Hesperus, endémique d’Amérique du Nord.

Les chercheurs ont comparé la durée, la fréquence et l'amplitude des ces vibrations avec celles des victimes de la veuve noire. Leurs résultats, publiés dans la revue Frontiers in Zoology, révèle un profil d’oscillations d’araignées mâles de longue durée et de faible amplitude, en quelques sortes plus "calme" que les agitations discontinues des proies prises au piège.

 Dans un second temps, les chercheurs ont simulé différents types de vibrations et ont observé la réponse des femelles. Leur analyse indique que sous l’effet de vibrations douces et continues, les araignées ne répondent pas de manière agressive. Mais, si les vibrations sont fortes, celles-ci se précipitent directement sur la source pour l’attaquer.

Maxisciences 24/1/2014

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