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France/hydrocarbures: des permis prolongés ou transférés dans le Sud-Ouest

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PARIS - Le gouvernement français a accordé la prolongation d'un permis de recherches d'hydrocarbures et le transfert de propriété de deux autres dans le Sud-Ouest, alors que l'industrie pétrolière dénonce régulièrement un blocage de l'activité pétrolière en France.

Il a également accordé pour cinq ans un permis de recherches de gîtes géothermiques à haute température dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, dit Permis d'Arzacq, à la société Fonroche Géothermie, selon un arrêté paru vendredi au Journal officiel.

Un autre arrêté prolonge jusqu'au 18 janvier 2015 la validité du permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux de la société britannique Europa Oil & Gas, dit permis de Tarbes-Val d'Adour, qui couvre une superficie de 262 km2 à cheval sur le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées.

Deux autres textes autorisent la mutation (transfert de propriété) de permis de recherches d'hydrocarbures dans les Landes, le permis de Pontenx aux sociétés Eagle Energy, Nautical Petroleum UK et Egdon Resources France, et le permis de Saint-Laurent aux sociétés Sterling Resources UK, Nautical Petroleum UK, Malta Oil Pty, Egdon Resources France et Aquitaine Exploration. Ces sociétés s'étaient engagées à ne pas recourir à la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée pour exploiter le pétrole et le gaz de schiste, mais interdite en France par une loi de juillet 2011, elle-même validée en octobre 2013 par le Conseil constitutionnel.

Ces décisions interviennent alors que l'Union française des industries pétrolières (Ufip) dénonce un blocage par le gouvernement d'une centaine de demandes de permis de recherches pour des gisements d'hydrocarbures dit conventionnels (par opposition aux hydrocarbures de schiste).

En novembre, le ministère de l'Ecologie et de l'Energie avait refusé d'accorder à la compagnie américaine Hess Oil la mutation de sept permis de recherches dans le bassin parisien, estimant que les travaux d'exploration auraient nécessité le recours à la fracturation hydraulique.

Le journal Le Monde indiquait lundi que le ministère devait aussi indiquer bientôt à une dizaine de groupes pétroliers que leurs demandes de permis d'exploration concernant, pour la grande majorité, la Seine-et-Marne, ne seraient pas acceptées.

Une vingtaine de permis sont en bout d'instruction, dont une dizaine concerne la Seine-et-Marne, et les décisions seront prises dans quelques semaines, s'est contenté d'indiquer le ministère, interrogé par l'AFP.

Romandie 14/2/2014

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