BreeMeg 0 Posté(e) le 1 mars 2014 A la veille de la Journée mondiale de la faune, des ordonnances judiciaires risquent de permettre la remise sur le marché 2,9 tonnes d'ivoire destinées à la vente entre la Chine et les Émirats arabes unis.Cette nouvelle scandaleuse est passée inaperçue, les médias ougandais étant occupés à faire la "Une" à propos de la loi controversée anti-gay promulguée par le président Yoweri Museveni ... Les groupes de conservation disent que la crise de braconnage actuel est en train de tuer jusqu'à 25.000 éléphants par an. Photo: Bobby Yip / ReutersLe Ugandan Revenue Authority (URA) a saisi l'ivoire de contrebande l'année dernière en provenance de la République démocratique du Congo le 17 Octobre. La saisie étaient constituée de 832 pièces défenses, preuve macabre de la mort de plusieurs centaines d'éléphants et d'une valeur sur le marché de plusieurs millions de dollars.Selon les autorités ougandaises les coupables derrière ce crime odieux sont ougandais, congolais et du Kenyans, ce qui reflète, aujourd'hui, la nature internationale des crimes contre la faune en Afrique. Toutefois, suite à la confiscation du "matériel", les trafiquants ont cherché à obtenir une ordonnance du tribunal pour obliger l'URA à restituer l'ivoire, qui, selon eux avaient été importée légalement.Malgré que les trafiquants n'aient jamais comparu devant le tribunal et qu'aucun document n'ait été produit, prouvant l'entrée légale de l'ivoire en Ouganda, un juge de la haute cour de justice, Musalu Musene, a statué en leur faveur et ordonné que l'ivoire destinée à l'exportation soit rendue. Dans un communiqué de presse aujourd'hui Maria Mutagamba, ministre du Tourisme, de la Faune et des Antiquités, a exprimé son choc face à cette décision:"Nous sommes très consternés par cette décision et les conséquences probables qu'il y aura pour l'Ouganda en tant que partie contractante à la convention CITES [et] ... surtout les dégâts que cela peut provoquer sur le développement du tourisme et de la conservation de la faune en Ouganda. Une équipe d'avocats de l'Uganda Wildlife Authority (UWA) et de l'URA ont déjà déposé un avis d'appel contre la décision. Nous allons poursuivre résolument la procédure au pénal des suspects (propriétaires de l'ivoire confisquée) jusqu'à ce qu'ils soient traduits en justice". Le ministre a appelé tous les organes de l'État à soutenir activement les efforts du gouvernement pour éradiquer le commerce illégal de la faune afin de conserver le patrimoine et le tourisme de l'Ouganda qui sont essentiels pour la transformation sociale de l'économie. De son côté, Charles Tumwesigye, directeur adjoint de l'UWA, a promis de faire tout son possible pour que l'ivoire ne passe pas les frontières de l'Ouganda.Cette affaire contraste avec les récents succès au Kenya, où des trafiquants ont été poursuivis avec succès et condamnés à lourdes lourdes. Ces succès reflètent l'amélioration de la collaboration inter-institutions et l'engagement politique de haut niveau pour lutter contre la criminalité de la faune, ainsi que la sensibilisation du public, informé de la question. Il faudra du temps pour créer ces conditions favorables en Ouganda.Mais ce cas est une violation flagrante des obligations conventionnelles de l'Ouganda et la communauté internationale devrait devrait ne pas la tolérer. La CITES de son côté pourrait demander d'imposer des sanctions sur l'Ouganda. La décision de ce tribunal sape les autorités ougandaises, comme l'UWA, qui travaillent sérieusement pour protéger la faune.The Guardian 26/feb/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 mars 2014 Début 1/3/2014 - Fin ?Auteur : KUAPO Cible : Gouvernement de l'OugandaVous savez peut-être que de 2,9 tonnes d'ivoire ont été récemment saisies par le gouvernement ougandais (voir message précédent). Cependant, en raison d'un événement inexplicable, un juge de la Haute Cour en Ouganda a ordonné que l'ivoire soit rendue à son "prétendu propriétaire", Kayumba Emille Ogane, à l'encontre duquel existent des poursuites criminelles. Dans toute l'Afrique, un éléphant est tué toutes les 15 minutes et à ce rythme, bientôt aucun n'existera à l'état sauvage.Plusieurs pays à travers le monde brûlent les stocks d'ivoire dans la perspective d'envoyer un message fort : que le monde est uni pour tenter de sauver cette espèce noble et ne tolère pas le commerce illicite de l'ivoire. Ce jugement est une "claque" à ces efforts et peut faire faire machine arrière aux efforts de conservation si ce jugement devait être confirmé. Cet ivoire doit être détruit pour que les barons du commerce de la faune illicite comprennent que le monde ne va plus les laisser continuer sans rien dire. Si cette décision d'un juge ougandais de la Haute Cour de restituer l'ivoire est confirmée, ce sera un lourd échec de tous les actions de conservation entreprises aujourd'hui dans le monde pour tenter de sauver l'élephant. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITIONPour en savoir plus : http://www.theguardian.com/world/africa-wild/2014/feb/26/uganda-to-release-smuggled-ivoryhttp://kuapo.wordpress.com/2014/02/26/will-uganda-actually-release-blood-ivory-into-the-hands-of-a-suspected-criminal/http://baraza.wildlifedirect.org/2014/02/26/illegal-ivory-to-be-returned-to-criminal-statement-by-the-uganda-minister/AVAAZ 1/3/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 6 mars 2014 La police a délivré deux mandats d'arrêt contre deux hommes d'affaires liés aux 832 morceaux d'ivoire qui ont été saisis par la Revenue Authority Ouganda (URA) en Octobre l'année dernière.- Le premier mandat d'arrêt a été émis contre un Kenyan Owino Odhiambo, qui possède la société Argent Shipping Limited, une société enregistrée au Kenya qui était destinée à recevoir l'ivoire pour l'exporter vers la Chine.- Le deuxième mandat d'arrêt a été émis contre un ressortissant congolais Kayumba Emile Ogane. Il est le directeur de Ogane Company Limited qui a engagé la procédure devant la Haute Cour à Nakawa. Ogane n'a cependant jamais comparu en personne en Ouganda. Photo RedpepperLes deux mandats d'arrêt ont été transmis à Interpol afin d'arrêter et traduire les intéressés en justice. Ils sont recherchés pour la dissimulation de l'ivoire qui a été passée en contrebande par le poste frontière RDC-Ouganda de Bunagana. Il est allégué que l'd'Ivoire n'a pas été déclarée aux fonctionnaires des douanes au poste frontière. Les 2,9 tonnes d'ivoire ont été transportées dans une remorque numéro d'enregistrement congolais CGO 6816 AB19.L'homme d'affaires congolais, Emile Ogano, a embauché David Ochaya pour être son agent de transport. Ochaya a ensuite utilisé des conteneurs de frêt maritime Afrique de l'Est Limited et livré l'ivoire sans-papiers au dépôt intérieur de conteneurs à Bweyogerere. En plaidant l'affaire devant la Haute Cour de Nakawa, les avocats d'Emile Ogane ont déclaré que leur client avait caché les marchandises pour les soustraire à la vue des voleurs, un argument que le juge de la cour Masalu Musene a accepté. Le juge ayant, le mois dernier, ordonné à URA de rendre l'ivoire mise en fourrière à Ogane.Le Directeur Interpol Arsan Kasingye dit qu'Interpol va se lancer dans la recherche des suspects pour les remettre "aux bras" de la justice. Le bureau de la criminalité environnementale d'Interpol à Lyon, (France) a depuis exprimé son inquiétude sur le sort de l'ivoire.Pour importer et d'exporter de l'ivoire, on doit obtenir une licence du pays d'origine et également un permis pour le commerce de l'ivoire de la CITES ou la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.Pour mémoire : En octobre l'année dernière, l'URA a confisqué un conteneur de 822 pièces d'ivoire, environ 2,9 tonnes. L'ivoire était destinée à aller à Owino Odhiambo, un ressortissant kenyan. Après qu'elle ait été mise en "fourrière", Kayumba Emile Ogane, de nationalité congolaise, a mené une action judiciaire pour la récupérer. Dans une décision historique, la Haute Cour juge Masalu Musene a ordonné sa sortie. Un jugement qui a été largement contesté par Wildlife Authority Ouganda et URA. Et l'URA a interjeté un appel auprès de la Cour d'appel.RedPepper 3/3/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites