Admin-lane 0 Posté(e) le 23 avril 2014 Pour "maintenir la biodiversité et sensibiliser les habitants à la protection de la nature en ville", des moutons ont été installés sur une colline de la ville.La ville de Grenoble a installé mardi des moutons sur la colline de la Bastille dans le cadre d'une expérimentation vouée à "se développer à grande échelle", selon le maire (EELV) Éric Piolle. Quatre brebis, un bélier et cinq agneaux ont commencé à brouter sur les pentes entourant le fort de la Bastille, à quelques pas du centre-ville de Grenoble. Photo d'illustration. PATRICK PLEUL / DPA / AFPDécidée par la précédente municipalité socialiste, cette expérimentation doit durer trois mois avant d'être éventuellement étendue dans les autres parcs de la ville. Elle a pour but "de maintenir la biodiversité, de lutter contre les risques d'incendie et de sensibiliser les visiteurs à la préservation de la nature en ville", selon un communiqué de la ville. Installés à proximité d'une aire de promenade et d'un parcours d'accrobranche, les moutons appartiennent à une race rustique en voie de disparition (le mouton de Soay) qui s'adapte à tout type de terrain et se satisfait de faibles ressources en pâturage. "C'est quelque chose qui a vocation à se développer à plus grande échelle. Tout ce qui contribue à ramener des animaux en ville est utile", a déclaré Eric Piolle, en évoquant aussi "l'agriculture urbaine".La nouvelle municipalité, composée d'EELV du Parti de gauche et de collectifs citoyens, a promis de ramener des animaux en ville notamment en expérimentant "la collecte des ordures par traction animale, l'écopâturage et le fauchage tardif". "Ces 'moutondeuses à gazon' vont éviter le recours à une tonte humaine avec des machines thermiques. Si l'expérimentation marche bien, on verra si on peut les utiliser dans les autres parcs de Grenoble", a commenté Pierre Mériaux, conseiller municipal au tourisme et à la montagne.Par ailleurs, la ville de Grenoble a annoncé dans un communiqué "la baisse de 25 % des indemnités attribuées aux élus de la ville de Grenoble et la suppression des jetons de présence dans les organismes extérieurs". Le maire voit ainsi son indemnité ramenée de 5 512 euros à 4 219 euros par mois, les adjoints de 2 896 à 2 357 euros, etc. Votée lundi soir en conseil municipal, cette mesure "libère près de 300 000 euros par an", selon la ville. "Cela représente 1,75 million d'euros sur le mandat. Rien que par cette mesure, on finance un an de gratuité des transports pour les 18-25 ans grenoblois" une autre promesse de campagne de la nouvelle majorité, a commenté Pierre Mériaux.La baisse de 25 % des indemnités avait été décidée en 2008 par la précédente majorité socialiste.Le Point 15/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites