Grâce au chien de sa fille, il retrouve la parole

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Un homme de 95 ans atteint de la maladie d'Alzheimer et enfermé dans un mutisme complet depuis des semaines a retrouvé la parole grâce à son chien.

Le chien est décidément le meilleur ami de l’homme. S’il en fallait une nouvelle preuve, cette vidéo postée par une jeune blogueuse, Lisa Abeyta, devrait vous convaincre.

Lisa Abeyta 24/4/2014

Il y a cinq ans, les médecins ont diagnostiqué la maladie d'Alzheimer au père de Lisa, Charles Sasser, un retraité du Nouveau-Mexique âgé de 95 ans. Depuis, celui-ci passe presque toutes ses journées sans bouger. Surtout, il n'interagit plus avec son entourage et n'a pas décroché un mot ou du moins une phrase qui se tienne depuis des mois, témoigne sa fille, Lisa Abeyta.

En effet, la maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative dont le symptôme le plus connu est la perte de mémoire. Mais on oubli parfois que beaucoup d'autres symptômes accompagnent cette dégénérescence neuronale. Notamment des problèmes d'expression orale qui peuvent amener les patients à s'enfermer dans le silence.

C'est le cas de Charles Sasser qui est en phase avancée de la maladie. Ainsi, au cours des 6 derniers mois, celui-ci n'avait prononcé que quelques mots, et ce péniblement. Mais lorsqu'il a vu le chien de sa fille Lisa, Roscoe, il est soudainement devenu très bavard...

Pendant près d'une heure, son père a joué, caressé, et plus étonnant, tenu un discours cohérent à l'animal domestique, lequel remuait la queue, ravi.

En quelques jours seulement, cette touchante vidéo a été vue près de 3 millions de fois, et Lisa a reçu de très nombreux témoignages de personnes ayant vécu la même expérience. Elle en a profité pour lancer ce message : "Si vos parents peuvent encore parler avec vous, écoutez les. Vous ne pouvez pas savoir quand sera la dernière fois."

L'effet bénéfique des animaux pour les personnes âgées est de plus en plus reconnu. Et de nombreuses maisons de retraite et hôpitaux font désormais appel à des compagnons sur pattes pour aider leurs pensionnaires à trouver un peu de sérénité et de confiance.


----->Je profite de cet article pour dire que les structures d'accueil devraient s'adapter pour accueillir les animaux des personnes obligées de vivre ailleurs que chez elles... Non seulement, cela évitérait une rupture brutale des liens affectifs qui attachent ces gens à leurs animaux mais, en plus, cela éviterait à leurs amis à 4 pattes de se retrouver abandonnés voire jetés à la rue ou tués (euthanasiés)... Parce que les familles ne veulent pas assumer...


Sciences et avenir 29/4/2014