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L'araignée Cebrennus rechenbergi, adepte de l'acrobatie

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Ce spécimen d’araignée acrobate a été identifié dans le désert du Maroc. Très impressionnants, ses sauts lui réclament de grosses dépenses énergétiques : en faire trop pourrait la tuer !

 L'araignée acrobate du désert. Capture d'écran YouTube/ Peter Jäger

Nommée Cebrennus rechenbergi, cette araignée découverte dans le Sahara marocain est capable de faire d’impressionnants sauts en l’air à la manière d’un gymnaste, rapporte le New York Times (en anglais) du 4 mai 2014.

Après avoir pris un peu d’élan, elle prend appui sur ses pattes de devant, puis saute en l’air avant de retomber sur ses pattes de derrière. Ces acrobaties surprenantes peuvent être réalisées sur des terrains descendants, sous l’influence de la gravité, mais également dans des montées.

Étudiée par Peter Jäger, taxonomiste à l’Institut de Recherche Senckenberg de Francfort en Allemagne, cette technique plutôt amusante donne à l’araignée un gain de vitesse considérable, jusqu’à deux fois son allure normale. Elle n’est utilisée qu’en cas d’extrême urgence cependant – pour fuir face à un prédateur – car épuisante pour l’animal. Son coût énergétique est très important. Si elle saute plus de cinq à dix fois par jour, elle meurt"

SciNews 5/5/2014


La manœuvre a été surnommée "flic-flac", en référence à une figure de base en gymnastique qui consiste à faire un saut par renversement.

L’araignée facétieuse n’est généralement observable qu’à la tombée de la nuit, en pleine recherche de nourriture, restant à l’abri dans une structure en forme de tube enfouie dans le sable le jour.

Kesha G6 6/5/2014


L'animal a été identifié il y a cinq ans par Ingo Rechenberg, un spécialiste en robotique à l’université de Berlin. Celui-ci se rend tous les ans et depuis 30 ans dans le désert marocain pour y comprendre comment les différentes espèces conservent au maximum leur énergie dans un environnement aride. Il s’inspire de leurs modes de vie pour développer des robots aux comportements similaires.

Au sujet de cette surprenante découverte, Rechenberg a déclaré au New York Times que "certains secrets de la nature restent cachés bien qu’ils sont en réalité très proches de nous".

Sciences et avenir 6/5/2014

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