Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mai 2014 En cas d'adénome ou pour prévenir le cancer, des plantes peuvent accompagner les traitements et éviter les interventions chirurgicales.Fréquente envie d'uriner obligeant à des réveils nocturnes, jet faible et difficulté à uriner ou, au contraire, mictions impérieuses... Après 50 ans, ces troubles concernent un homme sur deux et sont symptomatiques de l'hypertrophie de la prostate (ou adénome de la prostate), c'est-à-dire son agrandissement anormal. La prostate comprime alors la vessie et l'urètre, ce qui explique les gênes urinaires. L'adénome prostatique n'a aucun lien établi avec le cancer de la prostate, mais, non traité, il peut devenir invalidant et conduire à une obstruction urinaire et à des infections urinaires. Une intervention chirurgicale consistant en l'ablation partielle ou totale de l'organe est alors souvent proposée, entraînant la stérilité et souvent des problèmes d'érection. Pour éviter la chirurgie, les traitements classiques sont des inhibiteurs de la 5-alpha réductase (l'enzyme responsable de l'hypertrophie). Ces médicaments sont parfois contestés du fait de leurs effets secondaires (troubles sexuels, baisse de la libido, gynécomastie...). Aussi, pour accompagner des troubles bénins à leurs débuts, le recours aux plantes est une alternative intéressante. Cependant, l'automédication peut s'avérer dangereuse si elle n'est pas précédée d'un contrôle médical. En effet, les symptômes du cancer de la prostate sont proches de l'adénome et une visite chez le médecin ou chez l'urologue dès les premiers troubles urinaires permettra de s'assurer de l'absence de cancer.Le Point 11/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mai 2014 Pour le sujet qui nous intéresse ce sont les racines d'ortie qui sont recommandées. Mais comme cette plante offre différentes opportunités d'utilisation, elles sont également passées en revue.... Elle est aussi utile en terme de biodiversité !L'ortie dioïque ou grande ortie (Urtica dioica) est souvent citée pour ses vertus anti-inflammatoires et pour empêcher la croissance du tissu prostatique. Image Kilom691 (source originale Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885, Gera, Allemagne, www.biolib.de CC BY-SA 3.0. Cette herbe banale est une plante médicinale puissante. Elle est reminéralisante, hémostatique, dépurative, galactogène, diurétique...Pour cette indication, c'est la racine qui est utilisée, surtout au début des troubles, car elle permettrait de ralentir l'évolution de l'adénome et de réduire la fréquence des mictions. Racine d'ortie Urtica dioica. Photo Mimi Kamp, Essence of the desertSi la qualité des études scientifiques en la matière est parfois jugée insuffisante, la Commission européenne ainsi que l'OMS (Organisation mondiale de la santé) reconnaissent tout de même comme "cliniquement établi" son usage dans "le traitement des problèmes d'émission d'urine liés à l'hypertrophie bénigne de la prostate de légère à modérée, lorsque l'absence de cancer de la prostate est avérée". Le docteur Jean-Michel Morel, qui enseigne la phytothérapie à la faculté de Besançon, recommande les racines d'ortie sous forme d'EPS (Extrait de Plante Standardisé, en pharmacie) à raison d'une cuillère à café de 5 ml le soir avant les repas dans un verre d'eau. On peut aussi envisager de consommer les racines en décoction (15 minutes dans l'eau bouillante).Les feuilles de la grande ortie sont très riches en protéines. Elles contiennent aussi :- des flavonoïdes (dérivés du quercétol, du kaempférol et de l'isorhamnétol) ;- des sels minéraux (calcium, potassium, silice) et des vitamines A et C ;- des acides-phénols (acide caféique, acide caféyl-malique, acide chlorogénique) ;- du scopolétol, sitostérol, ainsi que des glycoprotéines, lipides, sucres et acides aminés libres.Les racines de la grande ortie renferment des polysaccharides, une lectine, de nombreux composés phénoliques (acides-phénols, scopolétol, aldéhydes et alcools phénylpropaniques et homovanillique), des lignanes. On note aussi la présence de stérols comme le sitostérol.L’action urticante est due au liquide contenu dans la base des poils. Il comprend de l'acide formique, de l’histamine, de l’acétylcholine, de la sérotonine et des leucotriènes.Sur le plan médecinal, l'ortie est considérée, en occident, depuis l'antiquité, comme un hémostatique puissant. Elle fut inscrite au Codex de la Pharmacopée française en 1818. En Inde, la médecine ayurvédique fait entrer l'ortie dans les régimes alimentaires appropriés au type Kapha (individus calmes, de forte corpulence devant privilégier les substances chaudes, âcres et piquantes).La racine d'ortie : Outre son utilisation comme adjuvant des troubles de la miction d’origine prostatique, elle favorise l’élimination rénale de l’eau et c'est ce qui la rend intéressante à plus d'un titre. Feuilles d'ortie : Les feuilles d’ortie sont réputées anti-asthéniques et anti-anémiques. Selon Jean Bruneton : « En France, il est possible pour les phytomédicaments à base de feuilles d’ortie dioïque de revendiquer, par voie orale aussi bien qu’en usage local, les indications suivantes : traitement des états séborrhéiques de la peau, traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures.Ci-dessous, les valeurs nutritionnelles et principaux composants de l'ortie...Valeur énergétique pour 100 g = 170 kJ (Joules) ou 40 kcal (caloriesPrincipaux composants VNM* pour 100 gGlucides1,31 gAmidon0,462 gSucres0,847 gFibres alimentaires3,11 gProtides7,37 gLipides- Saturés- Oméga-3- Oméga-6- Oméga-90,61 g91,28 mg181 mg169 mg11 mgEau83,3 gCendres totales2,26 g Minéraux & Oligo-élémentsVNM* pour 100 gCalcium713 mgCuivre0,240 mgFer4,1 mgMagnésium80 mgManganèse1,3 mgPhosphore138 mgPotassium475 mgZinc1,0 mgVitaminesVNM* pour 100 gVitamine A0,742 mgVitamine C333 mgAcides aminésVMN* pour 100 gAcide aspartique635 mgAcide glutamique639 mgAlanine321 mgArginine359 mgCystine67 mgGlycine289 mgHistidine101 mgIsoleucine247 mgLeucine474 mgLysine415 mgMéthionine119 mgPhénylalanine285 mgProline260 mgSérine270 mgThréonine258 mgTyrosine234 mgValine292 mgAcides GrasVNM* pour 100gAcide laurique1,5 mgAcide myristique0,980 mgAcide palmitique80 mgAcide stéarique3,9 mgAcide arachidique4,9 mgAcide palmitoléique4,4 mgAcide oléique11 mgAcide linoléique169 mgAcide alpha-linolénique181 mg* VNM= Valeur nutritive moyenne pour 100 gUsages agricoles : Le purin d’ortie, obtenu par macération des feuilles hachées dans de l’eau (purin), est utilisé en lutte biologique pour tuer ou repousser les insectes et comme fertilisant. Riche en azote, fer, potasse et oligo-éléments, le purin d'ortie constitue un bon fortifiant pour les plantes et stimule la croissance et la résistance naturelle contre les ennemis et les maladies. Il est utilisé en jardinage biologique pour renforcer l'immunité des végétaux et éviter les traitements et les pesticides. C'est aussi un excellent accélérateur de compost.Les orties ont longtemps été utilisées pour nourrir les volailles et le bétail. Les chevaux, ânes et les ruminants apprécient l'ortie, lorsqu'elle est sèche et flétrie.Usage culinaire : Les feuilles sont comestibles. Jeunes elles peuvent être mangées crues (hachées en salade) ou en légumes, dans des gratins, des quiches ou dans la potée aux orties ou en soupe. Mais elles sont surtout consommées cuites (à l'instar des épinards). Autrefois considérée comme un « plat de pauvre », l'ortie est dans la plupart des recettes associée aux pommes de terre.Soyez rassuré(e), une fois sèche, hachée ou cuite, l’ortie perd son pouvoir urticant. Il est préférable toutefois de ne consommer que les jeunes plantes, car après floraison les feuilles contiennent d’abondantes concrétions minérales, les cystolithes, qui peuvent irriter les voies urinaires.Les feuilles d'orties contiennent des protéines foliaires en bonne quantité (7,37 g pour 100 g de feuilles), une grande quantité de fer (4,1 mg pour 100 g, plus que la viande) et du zinc.Autres usages : Jadis, les fibres d’ortie étaient largement utilisées pour fabriquer des cordages, des fils et des vêtements. Durant la Première Guerre mondiale, les allemands ont utilisé les fibres d’ortie pour fabriquer des tentes, des sacs à dos, des maillots de corps et des chaussettes... Dans les années 40, pour la production textile, l’Allemagne et l’Autriche consacraient 500 ha et la Grande Bretagne 70 ha à la culture de l’ortie à fibre. Malheureusement, l’industrie de la fibre d’ortie a été abandonnée pour des raisons de techniques et de coûts1. »Dans l’Himalaya, l’usage des fibres d’une ortie herbacée locale, Urtica parviflora, a perduré jusqu’à maintenant. On l’utilise pour fabriquer des cordages, des textiles et un papier de bonne qualité.Actuellement des chercheurs autrichiens cherchent à améliorer la culture d’ortie à fibres pour exploiter le potentiel de cette fibre naturelle, biodégradable et bon marché, dans l’industrie textile !A propos de la grande ortie : C'est une plante vivace herbacée de 60 à 150 cm de hauteur, formant des colonies grâce à ses longs rhizomes. Tous ses organes sont recouverts de deux types de poils : de longs poils urticants et de petits poils souples. Ses tiges sont dressées et non ramifiées.Détail feuille d'ortie. Photo Pancrat CC BY-SA 3.0Les feuilles vert foncé, opposées, ovales à lancéolées, sont en général deux fois plus longues que larges. Elles sont bordées de fortes dents triangulaires. Les cellules épidermiques renferment des corpuscules calcifiés appelés cystolithes. La forme plus ou moins allongée des cystolithes est un caractère dérivé propre aux Urticacées.Fleurs d'ortie femelles. Photo Sylveno CC BY-SA 3.0Les fleurs sont unisexuées, minuscules et réunies en grappes, mâles et femelles sur des pieds différents (pour la forme dioïque). Les grappes femelles sont tombantes, les grappes mâles dressées. La fleur femelle est formée de 4 tépales dont deux beaucoup plus gros enveloppant un ovaire uniloculaire et deux petits extérieurs. La fleur mâle comporte 4 tépales et 4 étamines, recourbées dans le bouton et se redressant de manière élastique à l'anthèse, en projetant au loin un petit nuage de pollen. La pollinisation est anémophile (la pollinisation se réalise grâce au vent).Fleurs d'ortie mâles. Photo Sylveno CC BY-SA 3.0Originaire d’Eurasie, elle s’est répandue dans presque toutes les régions tempérées du monde. La grande ortie est très commune partout en France (Corse comprise).Détail d'une tige d'ortie munie de ses poils urticants. Photo Frank Vincentz CC BY-SA 3.0A savoir : C'est une plante bioindicatrice des sols basiques, riches en azote, phosphore et potassium. Elle signale un excès de matières organiques ou une pollution des sols par les oxydes ferriques. Mais on ne la trouve généralement pas dans les cultures car elle ne supporte pas le travail du sol (à la différence de l'ortie brûlante une adventice des cultures maraîchères). Petite tortue sur plante hôte (ortie). Photo Jorune CC BY-SA 3.0L'ortie est un véritable foyer pour la « faune utile », notamment de nombreuses espèces de papillons, de coléoptères (comme le charançon de l'ortie) et de punaises. En Europe de l'Ouest, l'ortie est la plante-hôte obligatoire d'une trentaine d'insectes dont des papillons diurnes (pollinisateurs importants, souvent en voie de régression) tels que le Paon du jour (Inachis io), le Vulcain ou Amiral (Vanessa atalanta), la Carte géographique (Araschnia levana), la Petite tortue (Aglais urticae). L'ortie est aussi l'hôte de papillons de nuit tels que la Pyrale de l'ortie (Eurrhypara hortulata). Un paon du jour sur une tige d'ortie. Photo Sandrine (Un conseil : allez visiter son site...vous ne le regretterez pas !)Elle accueille aussi facultativement la Belle-Dame ou Vanesse du chardon (Vanessa cardui), qui comme son nom l'indique pond aussi sur les chardons et le Robert-le-diable ou Gamma (Polygonia c-album), qui pond parfois aussi sur le houblon.Ces lépidoptères et autres insectes (le puceron de l'ortie, l'apion de l’ortie, etc.) ou encore le spectaculaire crache-sang (Timarcha tenebricosa) contribuent au contrôle des populations d'ortie alors que divers ichneumonidés contrôlent les insectes herbivores qui consomment les orties en les parasitant, eux-mêmes étant consommés par des oiseaux, reptiles, amphibiens ou mammifères insectivores.Le Point 11/5/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mai 2014 Fréquemment associé à l'ortie, palmier nain ou palmier de Floride (Serenoa repens Small), anciennement dénommé Sabal serrulata, est l'autre plante associée à la prostate et aux troubles de la miction en phytothérapie. Palmier nain (appelé aussi chou palmiste). Photo Homer Edward Price Flickr / CC BY-SA 2.0Ce sont les fruits de ce petit palmier des États-Unis qui sont utilisés et présentés sous forme de médicament. Plus d'une dizaine d'études démontrent ses effets sur la fréquence des mictions (et des réveils nocturnes). Fruits encore verts de Serenoa repens. Photo Sanat InternationalLes usages notables sont essentiellement de deux ordres : alimentaire et médicinal.Usage alimentaire : Les fruits, évoquant des olives noires par leur taille, forme et couleur, ont été consommés comme des « petites dattes » par les indigènes pendant des siècles en Floride, Géorgie, Louisiane et dans d'autres états du sud-est de l'Amérique du Nord.Usage médecinal : Les anciens habitants indigènes (Indiens de Floride et peut-être aussi les Maya), semblent avoir eu connaissance de propriétés médicinales de la plante. En médecine traditionnelle, les Indiens auraient utilisé les fruits pour soigner la cystite, la gonorrhée, l'hyperplasie prostatique et les irritations des muqueuses.On y a récemment identifié et redécouvert certains principes actifs intéressants, et les extraits de plante entrent actuellement dans la composition de plusieurs préparations pharmaceutiques. Le produit est souvent utilisé en médecine naturelle. Palmier nain porteur de fruits. Photo Ted Bodner, Sud Weed Science Société, États-Unis. CC-BY-SA 3.0L'extrait de fruit (extrait lipidostérolique) a été mis sur le marché par certains laboratoires pour traiter des troubles urinaires, notamment mictionnels, liés à l'hypertrophie bénigne de la prostate (adénome de la prostate). Mais on ne connaît pas les molécules responsables de cette action. L'extrait aurait des propriétés décongestionnantes sur l'appareil urinaire, en freinant l'action de l'hormone mâle sur la prostate, ce qui permettrait de retarder le développement des adénomes prostatiques. Il est commercialisé en France sous les noms Permixon 1605 et Prodinan 1606.Son efficacité n'a cependant pas été démontrée, du moins sur les symptômes : La Haute Autorité de Santé (HAS), en France, conclut le 16 mars 2005 que « le rapport efficacité/sécurité de cette spécialité dans cette indication est modeste » et que le niveau de service médical rendu est modéré.Il est aussi utilisé aussi en cosmétologie naturelle pour lutter contre l'alopécie androgénique masculine. Et ceci, malgré des études menées en double aveugle montrant une absence d'efficacité9. En médecine classique, les tests cliniques concluant à son efficacité sont controversés10.Il entre dans la composition de nombreux compléments alimentaires (alicaments) aux USA, où on ne peut pas homologuer ses extraits comme spécialités pharmaceutique pour des raisons de réglementation.Enfin, son activité sédative fait qu'il est aussi utilisé dans le traitement de l'insomnie, des crises de toux et de la bronchite. L'écorce de Prunier d'Afrique (Prunus africana) a une efficacité identique, mais ce grand arbre originaire, entre autres, de Madagascar serait en voie de disparition, et pour cette raison, il est préférable de se tourner vers le palmier de Floride. (Photo : Tronc de Prunus africana sur lequel l'écorce a été prélevée. Marco Schmidt CC BY-SA 2.5). C'est un arbre plus proche du laurier cerise que des pruniers fruitiers... L'extrait issu de l'écorce de l'arbre est commercialisé en France à la dose de 50 mg par capsule sous les noms de Tadenan (laboratoire Solvay, aujourd'hui Abbott Products SAS) ou de Prunier d'Afrique (laboratoires Mylan).Ce médicament, utilisé en phytothérapie, est proposé dans le traitement des symptômes urinaires de l'hypertrophie bénigne de la prostate. L'efficacité de cette drogue sur le plan clinique n'a pas été formellement démontrée et des résultats contradictoires ont été publiés. Toutefois, une méta-analyse comprenant 18 essais randomisés incluant plus de 1500 patients a montré que le médicament améliorait de façon modeste mais significative la puissance du jet urinaire, confirmant ainsi les résultats retrouvés chez l'animal.Le Point 11/5/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mai 2014 L'épilobe à petites fleurs ou Epilobium parviflorum appartient à la la famille des onagracées. Cette belle fleur rose fréquente dans les Alpes paraît prometteuse pour traiter l'hypertrophie de la prostate.On peut la trouver dans toute l'Europe jusqu'au sud de la Suède, en Asie occidentale jusqu'à l'Inde et en Afrique et Amérique septentrionale.Epilobium parviflorum. Photo Rob Hille / Domaine publicLe docteur Kurt Hostettmann, éminent chercheur en phytomédicaments, raconte comment il en a découvert les propriétés : "À l'âge de 65 ans, mon propre père avait des problèmes de miction et il refusait l'opération de la prostate qu'on lui proposait. J'avais pu lire que Maria Treben, une herboriste autrichienne, recommandait cette plante. Elle avait en effet observé dans des vallées retranchées d'Autriche qu'on la consommait en tisane, comme substitut de thé, et que les interventions chirurgicales de la prostate y étaient bien moins importantes qu'ailleurs. Cela ne reposait sur aucune étude scientifique, mais je proposais à mon père d'essayer. Ce qu'il fit. Matin et soir, il prit son infusion d'épilobe, et après trois à quatre semaines, ses mictions nocturnes diminuèrent nettement. Il n'eut plus jamais de problème de prostate jusqu'à sa mort près de vingt-cinq ans plus tard." Fort de cette première expérience, le docteur Hostettmann confia alors ce sujet de thèse de doctorat à l'un de ses jeunes collaborateurs.L'épilobe s'avéra effectivement efficace pour lutter contre l'adénome de la prostate, limitant le nombre de mictions, renforçant le jet urinaire et le débit, par le même mécanisme que celui des médicaments synthétiques actuels (inhibition de la 5-alpha réductase, l'enzyme responsable de l'hypertrophie). Les principes actifs de la plante sont essentiellement présents dans les tanins, qui sont solubles dans l'eau. D'où son efficacité sous forme de tisane (par exemple 20 jours par mois). Il existe plusieurs variétés d'épilobes, et celles recommandées sont les épilobes à petites feuilles (Epilobium parviflorum Schreb), car elles contiennent autant de principes actifs, mais moins de tanins, qui pourraient à la longue être irritants pour l'estomac. Certaines recherches laissent présager l'utilité de l'épilobe contre les cellules cancéreuses de la prostate, mais cela reste à confirmer.Les autres espèces d'épilobe qui possèdent un pouvoir thérapeutique : l'épilobe rosé (Epilobium roseum), l'épilobe des montagnes (Epilobium montanum), l'épilobe foncé(Epilobium obscurum), l'épilobe lancéolé (Epilobium lanceolatum), l'épilobe des collines (Epilobium collinum), l'épilobe des marais (Epilobium palustre) et l'épilobe des moraines (Epilobium fleischeri).Préparation de la tisane : ébouillanter 1 cuillérée à café d'herbes avec 1/4 de litre d'eau, laisser reposer rapidement. Boire seulement 2 tasse par jour, une le matin à jeûne et l'autre le soir une demi heure avant de se coucher. Il semble que la partie de la plante utilisée soient les parties aériennes fleuries...Important : Des extraits de la plante sont utilisés en médecine traditionnelle contre les affections de la prostate, des reins et de la vessie en raison de leur effet antioxydant et anti-inflammatoire. Il est démontré que des extraits d'épilobe sont capables, in vitro, d'inhiber la prolifération des cellules prostatiques humaines en freinant la progression du cycle cellulaire.Le Point 11/5/2014 - WIKIPEDIA - Terre et Nature Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mai 2014 Les graines de courge sont également fréquemment citées pour diminuer les symptômes de l'adénome bénin de la prostate et sont très connues des Allemands pour cette propriété. On les trouve facilement dans tous les commerces, et si leurs vertus sur la prostate ne sont pas complètement établies, leur richesse en nutriments en fait un aliment santé intéressant à consommer quotidiennement. Courge Lady Godiva et ses graines fraîches. Photo Ferme des rurauxOn appelle communément graine de courge la graine de la courge à huile Lady Godiva qui fait partie de l'espèce cucurbita pepo. Cette graine vert foncé a une enveloppe très fine. Elle se mange nature, grillée, hachée ou moulue, et accompagne salades, soupes ou mueslis, se mélange à des légumes, des fruits secs ou s'incorpore dans la pâte à pain. Graines de courge séchées. Photo Romain Behar / Domaine public.Cette graine est très nourrissante car riche en protéines, et contient de nombreux sels minéraux (magnésium, fer, phosphore, zinc, cuivre, potassium, calcium), des vitamines (A, B1, B2) et des acides gras insaturés. On en tire une huile alimentaire : l'huile de graines de courge.Propriété médecinale : La graine de courge aiderait à soigner les infections urinaires et à lutter contre les parasites intestinaux. L'huile de graine de courge, riche en stérols, soulagerait les troubles de la prostate...Le Point 11/5/2014 - WIKIPEDIA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 mai 2014 Nulle plante à ce jour ne peut accompagner ou soigner le cancer de la prostate. En revanche, en prévention, une vaste étude réalisée auprès de 48 000 personnes par le National Cancer Institute a pu établir qu'une consommation de 6 tasses de café par jour diminuait les risques de 60 % d'être atteint d'un cancer de la prostate. Bonne nouvelle, le décaféiné offre les mêmes vertus. Ce sont en effet les polyphénols du café, et non la caféine, qui lui confèrent ces propriétés préventives. Une étude analogue publiée par le même institut a également montré que consommer deux à trois fois par semaine des tomates cuites réduit d'un tiers les risques de développer un cancer de la prostate (par rapport à une consommation occasionnelle). Enfin, l'hygiène de vie demeure une prévention efficace : éviter l'exposition aux produits toxiques, dont les pesticides (les ouvriers agricoles seraient plus exposés à ce cancer), être actif et limiter la consommation de viande rouge, de charcuterie et de fromages gras, tout en privilégiant de larges rations de fruits, de légumes et de poisson.Le Point 11/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites