Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Nicaragua: le canal interocéanique traversera le lac Cocibolca

Messages recommandés

Le canal interocéanique du Nicaragua passera par le deuxième plus grand lac d'eau douce d'Amérique latine, le Cocibolca. Ce projet pharaonique reliera la côte Pacifique à la mer des Caraïbes. Une entreprise chinoise en est le maÎtre d'oeuvre.


Vue du lac Nicaragua. KEITH CC BY-SA 3.0


"Le canal traversera le territoire nicaraguayen d'est en ouest, sur une longueur totale estimée à 278 km, comprenant 105 km du lac Nicaragua (Cocibolca)", a déclaré l'ingénieur Dong YungSong. Il s'exprimait lors d'une rencontre avec des responsables universitaires et gouvernementaux à Managua.


 Le canal partira de l'embouchure du fleuve Brito, sur la côte Pacifique. Il passera par le lac Cocibolca, puis par les affluents Tule et Punta Gorda, qui débouchent sur la mer des Caraïbes. L'ingénieur a soutenu qu'il s'agissait de l'option la plus respectueuse de l'environnement. (Image : carte du Nicaragua en bas en gauche, figure le lac Nicaragua, à la limite de la frontière avec le Costa Rica. Voir ICI, la liste des volcans du Nicaragua).

 Principale source d'eau douce du pays, le Cocibolca est le deuxième lac d'eau douce d'Amérique latine après le lac Titicaca,   entre Pérou et Bolivie. (Photo Île d'Ometepe, située dans le lac Nicaragua. Une île peu commune constituée de deux stratovolcans, le Maderas et le très actif Concepción). Guety / Flickr CC BY-SA 2.0)

En 2013, le gouvernement nicaraguayen a accordé à l'entreprise chinoise basée à Hong Kong HKND la concession pour la construction et l'exploitation de ce nouveau canal interocéanique. Il représentera une alternative au canal de Panama[/size].

Estimé à plus de 40 milliards de dollars, le chantier doit débuter en 2014. Les autorités le présentent comme une planche de salut dans ce pays de 5,8 millions d'habitants où 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté local.

 (un troisième lac, Maracaibo situé au Vénézuela était autrefois considéré aussi comme un lac d'eau douce -très peu salé- mais les choses ont changé avec l'exploitation du pétrole. Il est, en superficie, le plus grand lac d'Amérique du Sud. Il est l'unique lac d'eau douce au monde à avoir une connexion directe et naturelle avec la mer). Image : Carte du bassin du Lac Maracaibo. Bourrichon CC BY-SA 3.0


-----> Compte tenu que le Nicaragua est situé sur une zone tectonique active, et est souvent secoué par des tremblements de terre et des éruptions de ses nombreux volcans, dont 40 qui sont présentement en activité... Je me demande si ce projet de canal est opportun...


Romandie 8/7/2014 - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Managua (AFP) - Le gouvernement du Nicaragua a annoncé que les travaux du projet de canal interocéanique, rival de celui de Panama, débuteront le 22 décembre.

"Le 22 décembre commenceront les premiers travaux liés à la construction du canal" comme les routes d'accès et le transport des machines, a indiqué jeudi le secrétaire à la présidence Paul Oquist. L'annonce a été faite conjointement avec les représentants de la société chinoise HK Nicaragua Development (HKND), concessionnaire de la future voie.

 Une femme fait la lessive le 3 octobre 2014 dans le lac Nicaragua, la plus grande réserve d'eau douce d'Amérique centrale que traverseront les super tankers transitant par le futur canal interocéanique (c) Afp

Les travaux de construction du canal reliant l'océan Pacifique et la mer des Caraïbes, ainsi que l'ensemble des infrastructures : deux ports, un aéroport, un centre touristique, une zone franche et des installations d'acier et d'électricité, sont estimés à 40,2 milliards d'euros par HKND.

Les études sur l'environnement qui préoccupent les organisations écologistes locales "seront terminées en décembre avant que ne débutent les travaux", a ajouté M. Oquist, précisant que le coût des études qui s'élèvent à 724 millions d'euros ont été à la charge de HKND. "Le Nicaragua n'a pas mis un sou" a-t-il affirmé.

La société chinoise basée à Hong Kong est chargée d'effectuer un recensement des personnes et propriétés des communautés vivant le long de la voie navigable prévue. "Nous allons suivre un plan de construction et surveiller le moindre impact sur le plan social et sur l'environnement", a assuré le sous-directeur général de la construction de HKND, Kwok Wai Pang.

Le tracé et l'emplacement des écluses du canal ont été modifiés pour prendre en considération les risques aussi bien sur le plan social qu'environnemental. Des modifications ont aussi été faites pour que les écluses puissent résister à des pressions sismiques ainsi qu'à des tsunamis.

Le représentant de la compagnie chinoise a assuré que les mangroves, les activités de pêche et l'utilisation de l'eau du lac Nicaragua, principal réserve d'eau douce de l'Amérique centrale, ne seraient pas affectées par le canal. Le canal, long d'environ 280 km, traversera pourtant ce lac sur une centaine de kilomètres.

Outre les communautés locales et les organisations de défense de l'environnement, de nombreux observateurs jugent irréalisable et sans fondements économiques ce projet de canal dans un pays de 5,8 millions d'habitants où 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, à quelques centaines de kilomètres seulement du Canal de Panama, en plein travaux d'élargissement en vue d'augmenter son trafic.



----->Il y aura forcément des répercussions sur l'environnement du fait des modifications faites et du passage du trafic maritime... Ne serait-ce que par la pollution apportée par les bâteaux (espèces invasives entre autres), et les risques de pollution suite à des avaries. Donc l'eau et les mangroves seront tôt ou tard affectés ! Sans parler de la faune locale qui, elle, sera forcément chamboulée parles sas des écluses (entrave à leur libre circulation), les travaux et le trafic maritime...

Sciences et avenir 21/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ce lundi commence le chantier du canal censé doubler le canal de Panama. Ce projet pharaonique, mené par des Chinois, est très contesté.

 A Rivas, les habitants risquent d'être expropriés à cause de la construction du canal. (Photo Inti Ocon. AFP)

Le gouvernement du Nicaragua et l’entreprise chinoise HKND inaugurent ce lundi la construction d’un canal inter-océanique controversé qui devrait concurrencer le canal de Panama en 2020, sur fond de doutes sur sa viabilité et de protestations des paysans expropriés. 

Le projet, grâce auquel le Nicaragua compte devenir le pays le plus riche d’Amérique centrale, doit être inauguré par le président Daniel Ortega, qui cherche ainsi à se forger une stature planétaire, et l'énigmatique chef du concessionnaire HK Nicaragua Development Invesment (HKND), le magnat chinois Wang Jing, lors d’une cérémonie à Managua. HKND, dont les raisons de l'implication restent peu claires, doit construire puis administrer durant 50 ans ce canal de 278 kilomètres de long, un chantier estimé à 50 milliards de dollars.

Les travaux vont débuter au niveau de l’embouchure du fleuve Brito, sur la côte Pacifique sud, par la construction des premiers chemins d’accès au canal et d’un port qui occuperont 300 des 50 000 ouvriers que HKND prévoit d’employer lors des cinq années que durera le projet, selon l’Australien Bill Wild, principal consultant du projet.

 Infographie (c) Libération


Le canal traversera ensuite le lac Cocibolca, la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique centrale, continuera son chemin à travers des forêts tropicales et au moins une quarantaine d’agglomérations avant d’aboutir dans l’embouchure de la rivière Punta Gorda, côté Caraïbes. C'est un vieux rêve, formulé déjà par les conquistadors espagnols du XVIe siècle, qui se concrétisera alors.

Alors que le canal de Panama, largement saturé, ne peut accueillir les porte-conteneurs de plus de 110 000 tonnes, le canal du Nicaragua permettrait le passage de monstres de métal de 250 000 tonnes et mesurant jusqu’à 455 mètres de long, appelés les «Post-Panamax».

Mais ce chantier pharaonique, dont les études de viabilité technique, environnementale et financière restent secrètes, menace de déplacer 30 000 paysans et indigènes ramas et nahuas qui vivent sur le tracé définitif. La peur de perdre leurs biens a mené des milliers d’entre eux à protester ces trois derniers mois

 Manifestation contre le canal, le 10 décembre à Managua. (Photo Reuters)

La menace majeure concerne le vaste lac Nicaragua (aussi appelé Cocibolca), qui va devoir être dragué pour supporter le passage des porte-conteneurs, ce qui va tuer la faune et transformer l'eau en boue.


Libération 22/12/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Managua - De violents heurts ont marqué mercredi au Nicaragua une manifestation de paysans contre la construction d'un canal entre le Pacifique et la mer Caraïbe censé concurrencer celui de Panama, faisant deux morts tués par les forces de l'ordre, selon des opposants au projet, une information que la police a démentie.

Les incidents se sont produits lors d'une manifestation qui a débuté mardi dans la commune de Tule, dans la province de Río San Juan, et s'est poursuivie mercredi. Elle rassemblait des centaines de paysans qui protestent contre l'expropriation de leurs terres.

Au moins 21 personnes ont été blessées et 33 arrêtées lors de la dispersion par la police des manifestants, a déclaré à la presse la directrice de la police Aminta Granera. Elle a précisé que 15 policiers et 6 civils avaient été blessés dont l'un grièvement.



En revanche, elle a démenti que deux personnes aient été tuées comme l'ont affirmé le député Eduardo Montealegre, membre d'un parti d'opposition de droite au président Daniel Ortega, le parti libéral indépendant (PLI) et l'un des organisateurs, Daniel Lorio. La police nous a attaqués avec des bombes lacrymogènes et des balles à blanc, a déclaré auparavant à l'AFP Daniel Lorio, qui affirme avoir vu les corps des deux victimes sur la route.

Il a aussi indiqué que 33 personnes avaient été arrêtées et qu'elles seraient poursuivies pour dommages aux biens, au commerce, pour blessures graves et pour mise en danger de personnes. Il a précisé que la police avait agi avec violence parce qu'un groupe de manifestants avaient mis le feu au poste de police de Tule.

Le chantier pharaonique du canal interocéanique a été lancé officiellement lundi par les autorités du Nicaragua et l'entreprise chinoise HKND. Estimé à 50 milliards de dollars (cinq fois le PIB du pays) il s'agit du projet le plus ambitieux d'Amérique latine.

Depuis des mois les manifestations se multiplient, de paysans menacés d'expropriation mais aussi d'associations inquiètes du risque de catastrophe écologique.

Les travaux, qui doivent durer cinq ans, commenceront au niveau de l'embouchure du Brito, sur la côte Pacifique sud. Le canal traversera le lac Cocibolca, plus grande réserve d'eau douce d'Amérique centrale, poursuivra sa route à travers des forêts tropicales avant d'aboutir à l'embouchure de la Punta Gorda, côté Caraïbes.

D'une profondeur de 30 mètres, il permettra le passage de bateaux atteignant jusqu'à 400.000 tonnes.

Le chantier menace de déplacer 30.000 paysans et indigènes ramas et nahuas qui vivent sur le tracé. La crainte est aussi que le canal, en traversant le lac Cocibolca, n'y fasse entrer de l'eau salée, ce qui menacerait les espèces locales.

Le gouvernement rétorque que ce chantier est la manière la plus rapide de sortir de la pauvreté, qui touche 45% de la population au Nicaragua.



----->Après avoir lu de nombreux articles sur le sujet, il est raisonnable de penser, selon moi,, que la Chine a fortement influencé le gouvernement en place, servant davantage ses intérêts que celui de la population du Nicaragua. On peut également se poser la question si des études environnementales sérieuses ont été faites... Car, effectivement, à moins de la mise en place d'un système d"écluses perfectionnées, l'eau salée rentrera tôt ou tard par le lac Cocibolca, sans parler de la pollution due au passage des navires ! Puisqu'on sait aujourd'hui que les espèces invasives s'attachent à la coque et aux ballasts. Et sans compter les risques d'accidents, donc de pollution aux hydrocarbures. Ce n'est vraiment pas sérieux d'emprunter une telle route pour construire un canal dont il n'est pas certain utile et/ou rentable !


romandie 24/12/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...