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Petits, géants, mignons ou étranges : les multiples "visages" de la faune en danger

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Certains sont très connus, d'autres beaucoup moins, pourtant tous ces animaux craignent le même destin : l'extinction.

Commerce d'ivoire, vente de viande de baleines, étoiles de mer planquées dans les valises... Parce que la protection de la faune et de la flore passe aussi par la régulation des échanges, la 65e session du comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) s'est ouvert lundi 7 juillet, à Genève (Suisse). Au programme de ces quatre jours : des discussions autour des 10 espèces les plus menacées et sur le bilan des bonnes (et mauvaises !) politiques mises en œuvre par les Etats afin de protéger ces spécimens en danger.

Selon la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), principal instrument de mesure de la biodiversité, 11 212 espèces animales sont actuellement menacées sur les 53 267 espèces de vertébrés et d'invertébrés recensées par ce même organisme sur le globe. La Cites interdit la vente d'environ 600 d'entre elles (en PDF).

Francetv info s'est attardé sur quelques spécimens, adorables, étranges, mystérieux ou majestueux, représentatifs de la diversité des espèces en danger.

Francetv info 7/7/2014

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La loutre de mer (Enhydra lutris nereis) vit dans le Pacifique-Nord. Les loutres de mer sont les plus lourdes des loutres, mais pas les plus grandes.

 Elle est considérée en danger par l'UICN et inscrite à l'annexe 1 de la Cites (qui interdit tout commerce) depuis 1975, avec notamment ses cousines la loutre marine, la loutre à longue queue ou encore la loutre du Chili. Chassée pour sa fourrure jusqu'au début du XXe siècle, elle fait l'objet d'une réintroduction. TORU YAMANAKA / AFP

 La loutre de mer (Enhydra lutris) est une grande loutre (famille des mustélidés) vivant dans le Pacifique Nord, du nord du Japon (île de Hokkaidō) à la Californie, en passant par le Kamtchatka, les Aléoutiennes et l'Alaska. C'est la plus aquatique et la plus massive des loutres, la seule à pouvoir vivre en permanence dans la mer. Les loutres de mer forment la seule espèce du genre Enhydra. (Photo  Nordelch / domaine public)

Chassées intensivement à compter de 1741 pour leur fourrure (la plus dense de tous les mammifères avec jusqu'à 170 000 poils par centimètre carré), les populations de loutre de mer ont été considérablement réduites, disparaissant même de nombreuses régions de leur zone de répartition historique. En 1911 on a estimé que leur population mondiale était tombée entre 1 000 et 2 000 individus. Bien que plusieurs sous-espèces soient encore en danger, les loutres marines, qui sont légalement protégées, ont vu leur population fortement augmenter. Les efforts de réintroduction ont également montré des résultats positifs.

Les loutres ne possèdent pas de couche de graisse isolante comme les autres mammifères marins. L’eau provoquant une perte de chaleur 25 fois plus rapide que l’air, les animaux à sang chaud qui vivent dans l’eau doivent s’isoler, mais aussi produire plus de chaleur. L’isolation est fournie chez la loutre de mer par la fourrure, la production de chaleur par un métabolisme environ deux fois plus élevé que chez un mammifère de même taille. Ce métabolisme explique que la loutre de mer doive manger près de 25 % de son poids chaque jour pour maintenir sa température interne de 35 degrés Celsius (10 % seulement chez la loutre d'Europe, qui passe beaucoup moins de temps dans l’eau).

 Les loutres de mer peuvent être solitaires ou vivre en groupes. Ces animaux sont en général plutôt sociaux, et on a relevé en Alaska des groupes comptant jusqu’à 2 000 individus. En Californie, où la population est moins importante, les groupes font plutôt de 10 à 100 individus. Les groupes sont souvent sexuellement séparés, les groupes de mâles étant en général plus importants que ceux des femelles. Les femelles ont une durée de vie plus importante que celle des mâles, avec 15 à 20 ans d'espérance de vie, tandis que les mâles ne vivent que de 10 à 15 ans. (Photo : les loutres de mer sont des animaux sociaux. Maksim / domaine public)

Les forêts de kelp sont de véritables forêts d'algues géantes; les kelps, pouvant mesurer plus de 30 m de long. Ces algues sont ancrées sur le sol et flottent jusqu'à la surface grâce aux flotteurs qui se trouvent à la base des feuilles. Ces forêts sont un habitat privilégié pour les loutres de mer grâce à l’ancrage qu'elles fournissent (les loutres s'enveloppent dans les feuilles flottant en surface), les protégeant des tempêtes et des courants et grâce à l'abondance de la nourriture qui s'y trouve. Cependant, les loutres de mer ne sont pas strictement inféodées aux forêts de kelp, et certains groupes vivent dans des zones sans kelp. (Photo Une forêt de kelp à l'aquarium californien de Monterey. Leonard G. CC-SA-1.0)

 On a montré que la loutre de mer avait un impact favorable sur l’extension des forêts de kelp : les loutres mangent énormément d’oursins, qui sont des brouteurs de kelp. Là où les loutres reviennent, le kelp se porte mieux et ses forêts se développent, permettant à toutes sortes d’animaux (invertébrés mais aussi poissons) de s’y développer. Là où les loutres sont absentes, les forêts de kelp sont dégradées et plus restreintes. (Photo forêt de kelp. Kip Evans / domaine public)

Les données contradictoires concernant les déplacements des loutres de mer suggèrent que ceux-ci (ou leur absence) dépendent de la disponibilité des ressources alimentaires. Elles ne bougent généralement que de 1 à 2 km par jour, et ont des territoires qui peuvent dépasser 5 km².

La loutre de mer est un animal diurne et la majeure partie de sa journée est consacrée au toilettage et à la recherche de nourriture.

 Voir sa description physique, les réintroductions, la reproduction des loutres.
(Photo une loutre de mer et son petit. Mike Baird / Flickr / CC BY-SA 2.0)


Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia

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L'ornithoptera alexandrae (l'ornithoptère de la reine Alexandra ou Queen Alexandra's Birdwing) est le plus grand papillon du monde, avec des femelles pouvant atteindre une envergure peu plus de 25 cm (9,8 pouces). Il est limité aux forêts de la province d'Oro dans l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Déployées, ses ailes peuvent atteindre 29 cm. L'ornithoptera alexandrae figure parmi les plus gros papillons du monde. Originaire de Papouasie – Nouvelle Guinée, il souffre du déboisement (les forêts disparaissant au profit des cultures d'huile de palme) et du braconnage : il  s'achète plusieurs milliers de dollars, illégalement bien sûr, rapporte The Guardian (en anglais). FRANCOIS GILSON / BIOSPHOTO / AFP

L'espèce est en danger, et est l'un des trois seuls insectes (les deux autres étant aussi des papillons) inscrits à l'Annexe I de la CITES, ce qui rend le commerce international illégal

Bien que la plupart des autorités classent maintenant cette espèce dans le genre Ornithoptera, elle était auparavant classée dans le genre Troides ou le genre aujourd'hui disparu Aethoptera.

 Les femelles sont plus grandes et plus rondes que les mâles avec des ailes plus larges. La femelle peut atteindre, et dépasser légèrement, une envergure de 25 cm, une longueur de corps de 8 cm et une masse corporelle de moins de 12 grammes.  La femelle a les ailes brunes avec des taches blanches disposées en deux rangées de chevrons. Les ailes postérieures sont brunes avec une ligne submarginale de triangles jaunes centrés. Le corps est de couleur crème et il ya une petite section de fourrure rouge sur le thorax brun. (Au cours de sa vie, la femelle peut pondre jusqu'à 240 oeufs)

Les ailes des mâles sont longues avec des sommets angulaires. Ils sont bleu-vert iridescent avec une bande centrale noire. Le dessous est vert ou bleu-vert avec des veines noires. Les mâles sont plus petits que les femelles. L'abdomen est jaune vif. leur envergure est d'environ 20 cm, mais plus généralement autour de 16 cm. Une particularité spectaculaire du mâle est la forme atavique, qui présente des taches d'or sur les ailes postérieures. (Photos en haut une femelle, en bas un mâle à l' Insectarium Audubon Ornithoptera alexandrae Mark Pellegrini CC BY-SA 3.0)

Stades d'évolution de  L'ornithoptera alexandrae :

Larves nouvellement écloses mangent leurs propres coquilles d'œufs avant de nourrir le feuillage frais. La larve est noir avec des tubercules rouges et dispose d'une bande ou d'une selle de couleur crème dans le milieu de son corps.

 Larve : Les larves de cette espèce se nourrissent de la coque de leur coquille et ensuite trouvent les éléments nutritifs dans des plantes du genre Pararistolochia (famille Aristolochiaceae), y compris P. dielsiana et P. schlecteri. Les plantes de la famille des Aristolochiaceae contiennent des acides aristolochiques dans leurs feuilles et les tiges. Ceci est considéré comme un poison puissant pour les vertébrés et est accumulée par les larves au cours de leur développement. (Photo Pararistolochia promissa. Kurt Stübe CC BY-SA 3.0)

Pupe ou chrysalide : La chrysalide est jaune d'or ou de couleur marron avec des taches noires. Les pupes mâles se distinguent par une légère touche charbonneuse sur les élytres. Le temps nécessaire pour cette espèce à se développer de l'œuf à la pupe est d'environ six semaines. Le stade de pupe peut durer un mois ou plus. Les adultes émergent des pupes tôt le matin quand  l'humidité est élevée, ainsi ses énormes ailes ont le temps de sécher quand celle-ci diminue.

 Imago (stade final) : La durée de vie des adultes est d'environ de 3 mois (voire plus) et ont peu de prédateurs à l'exception des grandes araignées Orb Weaving (Nephila spp.) et de petits oiseaux. Les adultes se nourrissent sur ​​les fleurs offrant une vaste plate-forme pour qu'ils puissent se poser dessus, dont l'hibiscus. Les adultes volent plus activement en début de matinée et au crépuscule lorsqu'ils partent à la recherche des fleurs. (Photo : au passage, notez les feuilles dentées ou ondulées, la fleur torsadée avant ouverture, la capsule, chez H. rosa-sinensis, une variété d'Hibiscus. Moriori / domaine public)

La parade nuptiale est brève mais spectaculaire : lles mâles planent au-dessus d'une partenaire potentielle, l'arrosant avec une phéromone pour favoriser l'accouplement. Les femelles réceptives s'accoupleront avec le mâle, tandis que les femelles non réceptives s'envoleront afin de décourager l'accouplement.

Les mâles sont fortement territoriaux. Ils chassent leurs rivaux potentiels qui peuvent être aussi de petits oiseaux ainsi que d'autres espèces  d'ornithoptères.

Ces papillons volent généralement assez haut dans la canopée de la forêt tropicale, mais les deux sexes descendent à quelques mètres du sol pour s'alimenter ou pondre des œufs.

La reine Alexandra ou Queen Alexandra's Birdwing est considérée comme en danger par l' UICN , sa répartition étant limitée à environ 100 kilomètres carrés de la forêt tropicale côtière de Popondetta dans la province d'Oro, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle nécessite la protection et l'accroissement de la  forêt tropicale pour sa survie à long terme. La principale menace pour cette espèce est, en effet, la destruction de son habitat pour des plantations de palmiers à huile. Cependant, l'éruption de Mont Lamington dans les années 1950, à proximité de sa zone de distribution, a détruit une très grande partie de l'ancien habitat de cette espèce et c'est une des raisons principales de sa rareté actuelle.

L'espèce est également très prisée par les collectionneurs, et en raison de sa rareté atteint des prix très élevés sur le marché noir. Parce que les collectionneurs exigent des spécimens de haute qualité pour leurs collections, la plupart des spécimens sont volés à l'état de larves ou de pupes.Mais, bien que les collectionneurs soient souvent impliqués dans le déclin de cette espèce, la destruction de l'habitat est la principale menace.

L'espèce est inscrite à l'Annexe I de la CITES, ce qui signifie que le commerce international est interdit. 


Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia

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La famille des moschidés (Moschidae) est la famille des cerfs porte-musc ou improprement chevrotains porte-musc. On trouve cet animal en Sibérie, dans l'Himalaya et au Tibet.


Voici Sergeï, un petit chevrotain porte-musc de Sibérie, âgé de 2 mois, résident du zoo d'Edimbourg (Royaume-Uni) et photographié en 2007. Outre leur physique de gros lapin (ils ne dépassent pas les 60 cm), les mâles ont la spécificité de porter une "poche à musc" dans la partie inférieure de l'abdomen. De quoi attirer les convoitises du monde de la parfumerie, mais aussi de la médecine traditionnelle chinoise, responsables de sa quasi-disparition. DAVID MOIR / REUTERS

 Les Moschidés ont conservé certains caractères ancestraux perdus par les cerfs communs de la famille des cervidés, comme l'absence de bois. Les cerfs porte-musc ont des canines supérieures allongées, et possèdent une glande caudale sécrétant et contenant le musc. (Photo Crâne d'un Porte-musc de Sibérie, Muséum de Toulouse. Didier Descouens CC BY-SA 3.0)

Un cerf porte-mus (Moschus moschiferus) Maksim CC BY-SA 3.0

Les porte-musc sont menacés de disparition car, comme leur nom l'indique, le porte-musc sécrète du musc. Cette substance odoriférante se développe en période de rut chez le mâle et s'accumule dans une poche située dans l'abdomen. Chaque mâle de plus de trois ans en produit environ 30 grammes. Le musc s'utilise en parfumerie pour fixer les parfums et se recueille souvent en tuant l'animal. Ce produit est très recherché en médecine traditionnelle chinoise. Vendu sur le marché 150.000 € le kg, le musc attire la convoitise des braconniers. Pour éviter la disparition de l'espèce, le porte-musc se reproduisant sans difficultés en captivité, la Chine a mis en place des élevages où le musc peut être recueilli sans tuer l'animal.

Francetv info 7/7/2014  - Wikipedia

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Les orangs-outans ou orangs-outangs forment un genre (Pongo) de singes anthropoïdes de la famille des Hominidés. Ils sont répandus en Insulinde, plus précisément dans les îles de Bornéo et Sumatra, Indonésie et Malaisie. Autrefois on trouvait également des orangs-outans sur l'île de Java... Le nom «orang-outan» vient du malais orang hutan, qui signifie littéralement «homme de la forêt».


L'orang-outan et l'homme partagent un génome quasi-identique (97%). Et comme l'humain, ces grands singes peuvent s'emballer en découvrant leur repas de Noël, comme ici, au zoo de Rio de Janeiro (Brésil). Cette espèce figure sur la liste rouge de l'IUCN, dans la catégorie en danger critique. L'agence a estimé, en 2011, que 80% d'entre eux avaient disparu au cours des 75 dernières années, en raison de la déforestation.  VANDERLEI ALMEIDA / AFP

Les orangs-outans intéressent beaucoup les généticiens et les biologistes qui étudient l'évolution humaine car ils appartiennent à la super-famille des primates hominoïdes et possèdent une diversité génétique plus riche que les autres grands singes, n'ayant pas subi de réduction de variation génétique (du moins jusqu'à aujourd'hui), contrairement aux espèces d'origine africaine.

Principales caractéristiques :

- La taille moyenne des orangs-outans est de 1,10 à 1,40 m pour 40 à 80 kg. Ils peuvent vivre de 30 à 40 ans.

- La gestation dure 245 jours. Les jeunes orangs-outans voyagent accrochés au dos ou au ventre de leur mère pendant plus de deux ans. Les naissances sont espacées, avec un intervalle d'environ huit ans en moyenne.

Les orangs-outans sont parmi les plus arboricoles des grands singes. Ils passent la majeure partie de leur temps dans les arbres, à la recherche de nourriture. L'animal se nourrit la plupart du temps de fruits, de jeunes pousses, d'écorce, de petits vertébrés, d'œufs d'oiseaux et d'insectes. Voilà pourquoi Anne Russon, qui étudie l'intelligence des grands singes à l'université York, s'est étonnée d'observer une nouvelle activité des orangs-outans vivant autrefois en captivité et relâchés à Bornéo : la pêche. Chaque nuit, ils fabriquent un nouveau nid perché entre 12 et 18 mètres au-dessus du sol.

Orang-outan mangeant une noix de coco. Eleifert  CC BY-SA 3.0

Comme les autres grands singes, les orangs-outans sont remarquablement intelligents. Au milieu des années 1990, une population d'orangs-outans a été observée utilisant régulièrement des outils pour s'alimenter. Cela avait déjà été montré auparavant chez des chimpanzés par Jane Goodall dans les années 196016. Un article paru dans Science en 2003 apporte des preuves de l'existence d'une culture propre aux orangs-outans.

Sociabilité, relations sociales et reproduction : Les adultes mâles sont solitaires durant une grande partie de leur vie mais communiquent par des cris puissants, perceptibles à 1 km au moins, pour marquer leur territoire et sans doute pour appeler les femelles. Les femelles sont moins solitaires puisqu'elles accompagnent leurs petits jusqu'à l'âge de 3 ans et demi environ. Elles accordent une grande attention au jeune et les naissances (un seul petit) sont rares (une tous les 8 ans).

L'orang-outan commence à se reproduire entre 7 et 10 ans. L'orang-outan n'a pas de saison des amours privilégiée. La gestation dure environ 9 mois. La mère donne naissance à un seul petit. Les jumeaux sont rares. Les naissances sont espacées de plusieurs années.

Bien que les orangs-outans soient généralement passifs, les agressions entre individus sont courantes ; ce sont des animaux solitaires qui peuvent être férocement territoriaux. .

Les orangs-outans sauvages sont connus pour leurs visites des installations humaines de recueil des jeunes orangs-outans abandonnés, communiquant avec eux et peut-être aidant ainsi leur retour à la vie sauvage.

Les menaces :

- Pongo abelii est sur la liste rouge de l'IUCN, dans la catégorie en danger critique. En 2011, le déclin démographique évalué de ces orangs-outans dépasse les 80 % au cours des 75 dernières années.

- Pongo pygmaeus est sur la liste rouge de l'IUCN, dans la catégorie en danger. En 2011, le déclin démographique évalué de ces orangs-outans dépasse nettement les 50 % au cours des 60 dernières années.

La survie des orangs-outans dans la nature est grandement menacée par le développement des activités humaines et en particulier la déforestation, récemment encouragée par les sylvicultures industrielles (exploitation ou surexploitation du bois), le développement de mines et de cultures destinées à produire des biocarburants20, et l'agriculture (en particulier pour la production d'huile de palme transformée ensuite en biodiésel).

La plupart de ces activités responsables de l'accélération de la destruction de leur habitat, sont illégales. Cela touche également les parcs nationaux officiellement hors d'atteinte des bûcherons, des mineurs et du développement des cultures.

Certains jeunes orangs-outans sont également capturés pour être illégalement vendus, les braconniers tuent souvent la mère pour voler son bébé. Taipei, la capitale de Taïwan, compte beaucoup d'orangs-outans. Au marché noir, un petit singe se vend aisément. En dix ans, un millier de singes sont ainsi devenus des bêtes de cirque ou de compagnie.

L’espèce est également menacée par le braconnage, alimentant le marché de la viande sauvage et des animaux de compagnie, et les incendies de forêts, souvent volontaires. Seul un tiers de la population de l'État de Sabah se trouve dans des zones protégées telles que des parcs nationaux et réserves naturelles, ce qui laisse deux tiers des animaux sans protection et donc plus vulnérables encore.

Environ 80% de l'habitat des orang-outangs a été déboisé ces 20 dernières années. Les chercheurs de la «Wildlife Conservation Society» (Société de préservation de la faune) prévoient que la majeure partie de la population d'orang-outangs sauvages mondiale sera éteinte d'ici dix ans à moins que le braconnage et la destruction de son habitat puissent être arrêtés.

Le WWF travaille en collaboration avec les autorités et d’autres organisations pour la conservation de la nature : son but est d’étendre la superficie des aires protégées et d’en créer de nouvelles, où la chasse et l’exploitation forestière seront interdites. Le WWF a également aidé les autorités à faire appliquer les lois qui limitent sévèrement le commerce des orang-outangs vivants et des produits dérivés de ces primates. Lorsqu’un orang-outang est confisqué à un trafiquant, il est confié à un centre où il est réhabitué à la vie sauvage avant d’être relâché dans un site protégé.

Letop Docs 29/7/2010


Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia

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Le petit panda, panda roux, panda fuligineux ou panda éclatant (Ailurus fulgens), est un mammifère originaire de l'Himalaya et de la Chine méridionale. Ailurus fulgens est le seul représentant du genre Ailurus.


Le grand panda, emblème du WWF, apparaît comme un symbole de la protection des animaux. Mais quid de ses cousins petits pandas ou pandas roux (en anglais, "firefox", comme le logiciel libre du même nom) ? Eux aussi figurent à l'annexe I de la Cites, victimes du braconnage (leur fourrure a longtemps été prisée) et de la réduction de leur habitat.  ZJAN/WENN.COM/SIPA / SIPA USA

Le petit panda est de la taille d'un grand chat : le corps sans la queue mesure de 50 à 65 cm, la queue mesure de 30 à 60 cm. Les mâles pèsent de 3,5 à 6,2 kg et les femelles de 3 à 6 kg2,3.

Le bout des oreilles, les sourcils et les joues sont blancs tandis que le museau et la gueule sont noirs ; une bande brune raye le museau et les joues ; les courtes pattes sont noires et le reste du corps est roux. Sa queue, d’une quarantaine de centimètres, s'orne de neuf bandes blanches et jaunes et finit par une touffe noire. Leurs griffes puissantes leur permettent de descendre des arbres la tête en bas.

 À l'instar des pandas géants avec lesquels ils partagent de nombreux territoires, les petits pandas ont un régime alimentaire principalement végétarien. Ils mangent de grandes quantités de bambous, mais leur régime alimentaire comprend également des fruits, des racines, des glands et du lichen. Au printemps, ils se nourrissent aussi d’œufs et d’oisillons. En captivité, ils consomment aisément de la viande, mais un régime trop carné peut entraîner leur mort. (Photo Le panda roux se nourrit principalement de bambou. Brunswyk CC BY-SA 3.0)

Leur aire de répartition est vaste : elle couvre à l'ouest certaines parties de l'Himalaya (Népal, Sikkim indien, Bhoutan) et, à l'est, le nord de la Birmanie et les provinces chinoises du Tibet, Sichuan et du Yunnan.

 Les petits pandas sont principalement nocturnes. Ils vivent la plupart du temps dans les arbres où ils trouvent leur alimentation. L'espèce a pour prédateur la panthère des neiges. (Photo Les petits pandas roux vivent la plupart du temps dans les arbres. Photo prise au zoo d'Auckland. Saga70 CC BY-SA 3.0)

Reproduction : Vivant en solitaires, les mâles s'aventurent sur le territoire des femelles de mi-mai à mi-juillet pour s'accoupler. Pour attirer la femelle, le mâle pousse des cris puissants.

La gestation dure en moyenne 135 jours et la femelle met en général deux petits au monde mais il peut y en avoir trois ou quatre. À la naissance, les petits ont déjà une fourrure (grise qui devient rousse en grandissant), ne mesurent que 6 cm et ne pèsent que 100 grammes. Ils sont d'abord aveugles et n'ouvrent les yeux qu'au bout de 18 jours. Dépendants, ils ne sortent de la tanière qu'après 90 jours et vivent avec leur mère jusqu'à la période de reproduction suivante. Ils sont sevrés après 5 mois. Ils atteignent leur maturité sexuelle entre 18 et 20 mois.

Un panda roux en train de manger une pousse de bambou. Woodland Park Zoo, Seattle. saska01 CC BY-SA 2.5)

L'espèce est actuellement en danger, en grande partie en raison de la réduction de son habitat, mais aussi à cause d'un important braconnage. La diminution de son territoire entraîne également des problèmes de consanguinité. Son territoire doit absolument être protégé pour éviter l’isolement de certaines populations. Elle figure sur la liste rouge de l'UICN depuis 1960.

Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia

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L'ara rouge ou Ara Macao (Ara macao) est un grand perroquet coloré vivant dans les forêts tropicales américaines. Il s'agit de l'oiseau national du Honduras. Les plus grands prédateurs des aras sont les rapaces diurnes. Les mammifères carnivores ne sont que rarement dangereux pour les aras rouges puisqu'ils chassent au sol.


En France, une autorisation est nécessaire pour adopter un ara rouge, ou ara macao. Une espèce de mammifère sur quatre, un oiseau sur huit et plus d'un amphibien sur trois sont menacés d'extinction mondiale. JUAN CARLOS ULATE / REUTERS

L'ara rouge mesure 86 centimètres de long, dont plus de la moitié est constitué de les longues rectrices pointues typiques de tous les aras. Il pèse un kilogramme en moyenne. Il peut vivre jusqu'à 75 ans, mais sa durée de vie moyenne va de 30 à 50 ans.

Descriptif : Le plumage est essentiellement écarlate, mais les plumes de la croupe et du dessus de la queue sont bleu clair, le dessus des ailes est de couleur jaune, les extrémités des plumes de la queue et la partie supérieure de part et d'autres des pennes des ailes sont bleu foncé et le dessous des ailes et les pennes de la queue sont rouge foncé avec des reflets métalliques dorés. Certains individus peuvent avoir du vert sur les ailes près de la bande jaune. Trois sous-espèces présentent des différences de largeur de la bande jaune sur les ailes. La peau nue autour des yeux est blanche jusqu'au bec. De petites taches plus blanches se trouvent également sur le visage. Le dimorphisme sexuel est faible. La seule différence extérieur identifiable entre les oiseaux se fait avec l'âge : les jeunes ont des yeux sombres, tandis que les adultes ont des yeux jaune clair.

Ara rouge ou ara Macao à l'état sauvage sur un bougainvillier au Belize. Belizian CC BY-SA 3.0

Alimentation : L'Ara rouge mange principalement des fruits et des graines. Ils aiment notamment les pommes, les noix, les bananes et d'autres fruits, ainsi que le nectar et les bourgeons. Son bec lui permet de casser très facilement les coquilles des noix et des autres fruits de ce genre.

Sociabilité, comportement et reproduction : Les aras rouges sont des oiseaux extrêmement sociaux qu'on ne trouve presque qu'en groupe, souvent d'une vingtaine d'individus. Les aras ne s'éloignent de leur groupe, en couple, que pendant la période de reproduction. Ils recherchent ensemble leur nourriture, puis retournent le soir dans un endroit commun pour dormir.

 Les aras ne possèdent pas de territoires propres, mais parcourent régulièrement une zone étendue dont ils n'essayent pas d'interdire l'accès aux autres aras. Il arrive ainsi que plusieurs groupes d'aras se rassemblent sur un même arbre. L'abondance de nourriture rend une défense du territoire complètement inutile. Toutefois, lorsque plusieurs groupes se retrouvent sur un même arbre, ils font très attention à ne pas se mélanger. Il n'y a pas non plus de lutte pour trouver un partenaire chez les aras : comme pour la plupart des autres espèces de perroquets, lorsqu'un couple s'est formé, il demeure ensemble jusqu'à la mort de l'un des deux. (Photo Un Ara Macao en liberté près du Parc national de Manú au Pérou. Martin St-Amant CC BY-SA 3.0)

Le couple n'effectue qu'un cycle de reproduction par an. La femelle pond deux ou trois œufs dans une cavité d'arbre. Elle les couve pendant 27 jours. Les jeunes s'envolent à l'âge de trois mois mais ne deviennent indépendants qu'entre quatre et cinq mois.

HatchedtoFlyFree 21/12/2010 : Relâchage de jeunes aras rouges. Tous les oiseaux relâchés sont des juvéniles élevés en captivité. Avant d'être relâchés, les oiseaux passent trois mois en volière durant lesquels ils sont préparés à la liberté (apprendre à manger des aliments naturels, familiarisation à leur environnement et leur futur habitat.

Comme pour la plupart des espèces d'aras, les plus grandes menaces sont la perte d'habitat (déforestation) et le braconnage.

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Le terme d'Éléphant d'Afrique est utilisé pour regrouper les deux espèces d'éléphants d'Afrique appartenant au genre Loxodonta : l'éléphant de savane et l'éléphant de forêt. L'éléphant d'Afrique est considéré comme une espèce menacée de disparition.

. L'Éléphant de savane d'Afrique — Loxodonta africana (Blumenbach, 1797) —, l'espèce africaine la plus connue, a des oreilles plus longues et plus grandes que celles de son cousin, l'Éléphant d'Asie (Elephas maximus). Le bout de la trompe est également différent. Pour un éléphant d'Afrique il est en forme d'amande, alors que pour un éléphant d'Asie il est en forme de poire.  Il présente également une taille moyenne plus importante et un dos concave. Les mâles et les femelles ont des défenses externes, et sont d'habitude moins poilus que leurs cousins asiatiques.

. L'Éléphant de forêt d'Afrique — Loxodonta cyclotis (Matschie, 1900) — possède des oreilles généralement plus petites et plus circulaires que l'espèce de savane et des défenses plus minces et plus droites. Il peut peser jusqu'à cinq tonnes, et mesurer 3,5 mètres. Cette espèce, moins connue en raison des obstacles écologiques et politiques, est plus difficile à étudier et à protéger. Elle se rencontrent généralement en forêt dense d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest, mais se trouve aussi parfois en lisière de territoire forestier, comme les éléphants de savane.

Les éléphants, estimés à moins de 500 000 en Afrique contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle, sont menacés par la destruction de leur environnement, mais aussi par le braconnage qui a explosé, avec une forte demande notamment en Asie et au Moyen-Orient. Le commerce mondial de l'ivoire est interdit depuis 1989. Mais le trafic a doublé depuis 2007 et plus que triplé depuis 1998, selon un rapport publié en marge de la dernière conférence de la Cites en mars 2013. MAXPPP

L'Éléphant de savane d'Afrique (Loxodonta africana) est une espèce de mammifères de la famille des Éléphantidés. Il s'agit du plus grand animal terrestre, qui mesure en moyenne 4 mètres à l'épaule et pèse environ 6 tonnes pour le mâle et 4 tonnes pour la femelle. Cette espèce se rencontre en prairie, marécage, et bord de fleuve, jusqu'en Afrique du Sud.

Pour certains, les mesures de protection sont inutiles, car la population est stable. Pour d'autres, les éléphants sont localement surabondants, mais leur population générale diminue de façon alarmante, puisqu'en 1979 on l'estimait à 1,3 million et à 5 millions en 1930. Le braconnage lié au commerce de l'ivoire et la perte de l'habitat sont les causes principales de son déclin.

Une famille d'éléphants de savane en Tanzanie. CaptainHaddock CC BY-SA 3.0

L'élevage dans un environnement clos artificiel des éléphants de savane d'Afrique est difficile. Toutefois quelques zoos y parviennent.

L'éléphant de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis) est un mammifère de la famille des Éléphantidés. C'est l'un des rares éléphants contemporains survivants.

Une éléphante des forêts avec son éléphanteau dans le parc national de Nouabalé-Ndoki, Congo. Thomas Breuer CC BY-SA 2.5

L'éléphant de forêt d'Afrique présente des oreilles généralement plus petites et plus circulaires que l'autre espèce africaine. Il a également des défenses plus minces et plus droites. L'éléphant de forêt peut peser jusqu'à cinq tonnes, et mesurer 3,5 mètres. Cette espèce, moins connue en raison des obstacles écologiques et politiques, est plus difficile à étudier et à protéger. Ils se rencontrent généralement en forêt dense d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest, mais on les trouve aussi parfois en bord de territoire forestier, comme les éléphants de savane.

Les Carthaginois adoptèrent en 278 av. J.-C. l'utilisation de l'éléphant de guerre. La figuration d'éléphant sur les monnaies carthaginoises de cette époque permet selon Philippe Leveau d'identifier un éléphant de forêt, caractérisé par une trompe annelée et non lisse, de grands pavillons et une croupe rebondie.

La principale caractéristique des éléphants est leur trompe appelée proboscis. Il s'agit d'un organe nasal (avec une fonction de respiration et de perception des odeurs) allongé qui découle de la fusion de la lèvre supérieure et du nez. La trompe est un organe souple et préhensile leur servant pour porter l'eau et la nourriture à la bouche, tirer ou transporter des objets et pousser des cris.  L'excroissance à son extrémité a une fonction analogue à un doigt, leur permettant de décortiquer une cacahuète.

Le plus souvent les éléphants ont des défenses (pour leur malheur), des dents très allongées utilisées par ces animaux comme outil, arme de défense et attribut sexuel. Les défenses sont des dents supérieures à croissance continue.

 La peau de l'éléphant est d'une épaisseur d'environ 2 cm30. Cette peau est fragile du fait de la présence de plis où viennent se loger des parasites. Il n'y a pratiquement pas de poils, et il n'y a ni glande sudoripare, ni glande sébacée. De ce fait, leur peau est sèche, c'est pour cela qu'elle doit être souvent humectée à l'aide d'eau projetée par la trompe ou couverte de poussière ou de boue également projetée par leur trompe. (Photo : Éléphant couvert de boue séchée en Namibie. Vberger / domaine public)

Les oreilles de l'éléphant lui permettent de réguler sa température corporelle, grâce à une vascularisation très importante. Lorsqu'il mange des fruits fermentés ayant un degré d'alcool d'environ 7 °, l'éléphant remue violemment ses oreilles, de même pour sa queue et sa trompe.

Reproduction : Si les fonctions reproductrices des éléphants mâles se mettent en place vers l'âge de 10-15 ans, ils commencent à se reproduire vers l'âge de 30 ans quand ils sont suffisamment imposants pour pouvoir se battre avec d'autres mâles pour conquérir les femelles. En revanche, les fonctions reproductrices de l'éléphant femelle apparaissent entre  9 ans et 15 ans.

Dans l'organisation matriarcale des éléphants, les mâles sont connus pour leur tempérament indépendant et ont tendance à vivre en solitaire, forgeant parfois une alliance provisoire avec un autre individu ou intégrant une bande de manière informelle. Tandis que les femelles entretiennent des liens familiaux étroits et solides. Les éléphants peuvent dormir debout, mais le fait de se coucher indique qu'ils sont parfaitement détendus.

La gestation d'une éléphante est la plus longue de tous les mammifères terrestres. Elle dure de 20 à 22 mois. La durée d'allaitement est comprise entre 36 et 48 mois. Les mises bas s'espacent d'environ 2 ans et demi à 5 ans. Une éléphante peut être en gestation jusqu'à l'âge de cinquante ans. Dans la plupart des cas, un seul éléphant est porté ; les cas de gémellité sont très rares.

Alimentation : L'éléphant est herbivore, il mange une grande variété d'éléments végétaux : herbes, plantes, feuilles, fruits, racines et tubercules, écorces et même du bois. Il apprécie par exemple le bois tendre et gorgé de sève du baobab.

Les besoins alimentaires de l'éléphant sont importants, surtout qualitativement. En fonction de son environnement, il consacre une grande partie de son temps à la recherche de nourriture (16 à 20 heures par jour). Quotidiennement, il faut à l'éléphant entre 150 et 180 kilogrammes de nourriture en saison sèche, et entre 200 et 260 kilogrammes en saison des pluies. Ces quantités varient aussi en fonction des espèces et des milieux fréquentés. Par ailleurs, un éléphant adulte boit jusqu'à 140 L d'eau par jour.

Intelligence : En l’état actuel des connaissances, l’éléphant est, avec l'humain, le dauphin, le corbeau et certaines espèces de grands singes, l'une des rares espèces animales à réussir le test du miroir de Gallup : lorsqu’on marque d’une tache le front d’un éléphant en un point qu’il ne peut voir directement et qu’on lui présente un miroir, il passe sa trompe sur la tache ; démontrant ainsi qu’il a reconnu son image et donc qu’il a conscience de lui-même. Lors d'une expérimentation de Preston Foerder, un éléphant (d'Asie, Elephas maximus) s'est montré capable d'insight (éclair de compréhension). Il est allé chercher un cube pour monter dessus et atteindre de la nourriture...

 Les menaces : La perte de son habitat (déforestation - population, culture, pâturage) et le braconnage pour l'ivoire sont les principales menaces.  La population des éléphants, toutes espèces confondues, a été décimée, passant de plusieurs millions d'individus au début des années 1970 à quelques centaines de milliers 30 ans plus tard. Si bien qu'en 1989, la CITES interdit le commerce de l'ivoire. Les éléphants sont désormais et considérés comme des espèces protégées. La chasse aux éléphants est très réglementée. (Photo Hommes avec défenses d'éléphant d'Afrique à Dar es Salaam, c. 1900. Frank G. and Frances Carpenter  / domaine public... Peu de choses ont changé depuis. Les éléphants sont toujours victimes du trafic d'ivoire)

Les seuls prédateurs des éléphants sont les grands fauves, et en particulier les lions qui peuvent occasionnellement s'attaquer aux éléphanteaux.

 L'éléphant des forêts africaines menacé d'extinction d'ici 2025 : Au terme de la conférence organisée, à Bangkok du 3 au 14 mars 2013, par la CITES, auquel 178 pays ont participé, l'état d'esprit était au pessimisme concernant la protection des éléphants «victimes dans leurs pays d'origine d'un braconnage sans précédent et d'un commerce effréné en Asie».  (Photo Eléphant de forêt, Loxodonta africana cyclotis. dsg-photo.com CC BY-SA 3.0)

Depuis 2007 le trafic d'ivoire a doublé et plus que triplé depuis 1998. Le nombre d'éléphants africains, selon les enquêtes présentées à la conférence, est compris entre 420 000 et 650 000. 25 000 ont été tués en 2011 et probablement 30 000 en 2012.

Publiée en mars 2013 dans la revue PLoS One, une autre étude révèle que 62% des éléphants des forêts ont été abattus durant ces dix dernières années. Si ce rythme perdure, ils pourraient disparaitre d'Afrique centrale d'ici 2025. Les spécialistes affirment qu'à terme, si le braconnage ne cesse pas, tous les éléphants du continent seront menacés d'extinction.

Letop Docs 28/7/2010



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Tortue imbriquée, Eretmochelys imbricata, unique représentant du genre Eretmochelys, est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée aussi Tortue à écailles. Elle est aussi appelée Karet ou Carette localement, notamment aux Antilles, à Mayotte ou à La Réunion.


Les tortues imbriquées ont longtemps été chassées pour leurs magnifiques écailles. Si belles que l'homme en a fait des montures de lunettes. En un siècle, plus de 80% de la population ont disparu, et elles ne seraient plus que 50 000 à travers le monde, selon le WWF. L'ONG s'est réjouie que l'une d'entre elles ait été retrouvée pour la première fois dans les eaux du Pakistan, début 2014. Hélas, elle était prisonnière de filets de pêcheurs.  CHRISTOPHE MIGEON / BIOSPHOTO / AFP

Concernant la situation de cette espèce de tortue et les menaces qui pèsent sur elle, toutes les informations ICI (page 2).

Francetv info 7/7/2014

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Le tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) est une sous-espèce du tigre qui vit sur l'île indonésienne de Sumatra. Elle a été classifiée comme espèce en danger de disparition par l'UICN en 2008 alors que sa population était composée de 441 à 679 individus, avec des sous-populations d'au maximum 50 individus, la tendance étant à la baisse.

Le tigre de Sumatra est l'unique survivant des tigres vivant sur les îles de la Sonde qui abritaient également les tigres de Bali et de Java, désormais éteints.

Des analyses réalisées sur des échantillons d’ADN confortent l’hypothèse selon laquelle les tigres de Sumatra ont été isolés des autres populations de tigres après une montée du niveau de la mer qui s’est produite entre le Pléistocène et l’Holocène (soit il y a entre 12 000 et 6 000 ans). De ce fait, le tigre de Sumatra est génétiquement isolé de tous les autres tigres vivant sur le continent, qui forment quant à eux un groupe distinct étroitement lié



Tigre de Sumatra au zoo de Melbourne. Merbabu CC BY-SA 3.0



Depuis 2008, l'UICN estime que le tigre de Sumatra est en danger critique d'extinction. A l'époque, sa population n'excédait pas les 680 individus, soit des petits groupes de moins 50 animaux répartis sur l'île indonésienne. Entre 1985 et 2008, Sumatra a perdu la moitié de ses forêts naturelles, soit 12,5 millions d’hectares, explique le WWF. De nombreuses espèces de tigres figurent à l'annexe 1 de la Cites ou font l'objet de campagne de sensibilisation, à l'instar du tigre du Grand Mékong.  PETR JOSEK SNR / REUTERS


Le pelage du tigre de Sumatra est plus foncé et contient des rayures plus épaisses que celui du tigre de Java. Les rayures ont tendance à se finir en taches et des lignes de petites taches noires peuvent se trouver entre les rayures sur leur dos, leurs flancs et leurs pattes arrière. Les rayures sont plus nombreuses que chez les autres sous-espèces.

Le tigre de Sumatra est l'une des plus petites sous-espèces de tigre. Les mâles pèsent entre 100 et 140 kg et mesurent entre 220 et 225 cm de long, leur crâne mesure entre 29,5 et 33,5 cm de long. Les femelles quant à elles pèsent entre 75 et 110 kg et mesurent entre 215 et 230 cm de long, leur crâne mesure entre 26,3 et 29,4 cm5.

Un tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae). Monika Betley CC BY-SA 3.0

Leurs poils forment une sorte de crinière ; ceux du cou et des joues sont également assez développés.

Répartition / Habitat : En 1994, la plus grande population de tigres de Sumatra à être signalée se trouvait dans le parc national de Gunung Leuser, elle était composée de 110 à 180 individus.

Leur habitat s'étend des forêts de basses altitude aux forêts montagneuses, y compris aux forêts de sphaigne. D'après le Tiger Information Center et le WWF, il ne resterait pas plus de 500 individus à l'état sauvage, certaines estimations étant même bien moins optimistes.


Sumatra a subi un important développement agricole ce qui a eu pour effet de fragmenter le territoire du tigre, avec environ 400 tigres vivant dans cinq parcs nationaux et deux réserves. Les populations les plus importantes vivent dans le parc national de Kerinci Seblat et dans celui de Gunung Leuser. Une centaine d'autres vivent dans des zones non protégées et sont soumis au danger que représente l'agriculture. Les tigres qui vivent dans les zones non protégées sont également très vulnérables au braconnage mais sont aussi des cibles pour les villageois qui les chassent hors du territoire sur lequel eux-mêmes ont empiété.



Alimentation : Les tigres de Sumatra se nourrissent généralement d'ongulés tels que les sangliers, les tapirs de Malaisie et les cervidés mais également parfois de plus petits animaux tels que des volailles, des singes et même des poissons. Les orang-outans pourraient représenter des proies, mais puisqu'ils ne passent que très peu de temps au sol, les tigres n'en attrapent que très rarement. Les tigres de Sumatra se nourrissent parfois de souris et d'autres petits mammifères lorsque les plus grosses proies se font rare.

Menaces : Le territoire du tigre de Sumatra est extrêmement réduit à cause de la déforestation pour l’agriculture, les plantations et la colonisation. À Sumatra, le territoire du félin se rétrécit à mesure que les ressources en bois sont largement exploitées. Les jours du tigre de Sumatra sont comptés si le nombre d’individus continue à chuter, et si les populations deviennent moins nombreuses et de plus en plus isolées les unes des autres. 

Ils font également face à d’autres dangers : l’abattage d’arbres et la chasse, tous deux illégaux. Bien que le nombre de tigres tués lors de conflits entre eux et l’homme soit significatif, la plupart des tigres tués à Sumatra le seraient délibérément à des fins commerciales. De plus, il n’existe aucune preuve que le braconnage de tigres ait diminué de manière significative depuis le début des années 1990 et ceci malgré l’intensification des mesures de conservation et de protection sur l’île, et malgré le succès apparent de la limitation du commerce d’os de tigres.

Selon une enquête menée par Greenpeace, le WWF et le parti écologiste néo-zélandais, l’entreprise Cottonsoft, filiale du groupe industriel indonésien Asia Pulp and Paper (APP), s’approvisionnerait en bois dans les forêts indonésiennes, causant la destruction de l'habitat du tigre de Sumatra.


Entre 1985 et 2008, l’île de Sumatra a perdu la moitié de ses forêts naturelles soit 12,5 millions d’hectares. La production d’huile de palme et de pâtes à papiers est la cause majeure de cette déforestation. Des entreprises privées malaisiennes opèrent dans la province de Riau et exportent leurs produits dans le monde entier dont l’Europe. Grâce aux efforts du WWF, le gouvernement indonésien a déclaré la forêt tropicale de Tesso Nilo « Zone Protégée » car elle abrite les dernières populations de tigres de Sumatra. Cependant, malgré cette classification la zone est continuellement fragmentée et l’habitat du tigre continue de diminuer Source WWF.



Tigre de Sumatra au zoo de Melbourne. Merbabu  CC BY-SA 3.0


Mesures de conservation :

- En 2006, l’Indonesia Forestry Service, la Natural Resources and Conservational Agency (BKSDA) et le Programme de conservation du tigre de Sumatra se sont entretenus avec des concessionnaires et avec Asian Pulp & Paper dans le but de poser les fondations du sanctuaire pour les tigres à Senepis Buluhaha, une zone qui couvrait 106 000 hectares à Riau en 2008. Ces organisations ont formé le Tiger Conservation Working Group.

- En 2007, le Ministère indonésien des Forêts et le Safari Park ont commencé à coopérer avec l’Australia Zoo pour la conservation du tigre de Sumatra et des autres espèces menacées. L’accord de coopération a été marqué par la signature d’une lettre d’intention sur « le programme de conservation du tigre de Sumatra et des autres espèces en danger et l’établissement d’un jumelage entre le Taman Safari et l’Australia Zoo » au Ministère indonésien des Forêts, le 31 juillet 2007.

NTD en français 3/2/2010



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Les pangolins (du malais pang goling : « celui qui s’enroule ») ou Manidés (Manidae) sont une famille des mammifères insectivores édentés dont le corps allongé est en grande partie recouvert d'écailles ce qui leur vaut aussi d'être appelés fourmiliers écailleux. Ils vivent dans les régions tropicales et équatoriales d'Afrique et d'Asie du Sud-Est. Avec ses écailles soudées, on pourrait le confondre avec les membres de la classe des reptiles...


Dans le sud de la Chine et sur des marchés d'Asie du Sud-Est, le pangolin reste très prisé et se vend à prix d'or, mort ou vivant, pour sa viande ou pour les vertus supposées médicinales de ses écailles une fois réduites en poudre. Un business très lucratif, rapporte encore The Guardian (en anglais). Bien que cet animal soit protégé, deux tonnes de pangolins ont été récemment saisies à Hong Kong, a déploré vendredi la Cites, citée par Sciences et avenir. HAI OU / IMAGINECHINA / AFP


Le pangolin possède des similarités extérieures avec 
 l'Oryctérope du Cap (1) et 

 le tatou (2). 

Selon les espèces, le corps, brunâtre et allongé, mesure entre 30 et 80 cm de long. Il est prolongé par une queue parfois plus longue encore. Le pangolin géant, le plus grand, pèse jusqu'à 35 kg et mesure 1,5 m. La tête est étroite et allongée. Les pattes, courtes, se terminent par cinq doigts griffus. Les écailles, entre lesquelles poussent quelques poils, s'imbriquent pour recouvrir les surfaces supérieures et latérales du corps, queue comprise ; seuls le museau, le ventre et l'intérieur des pattes en sont dépourvus. La langue est très longue et mesure jusqu'à 30 cm chez le pangolin géant.

Le pangolin est généralement nocturne et reste à l'abri durant la journée, mais certains sont plutôt diurnes. Il peut passer 12 à 20 % de son temps à se nourrir selon l'habitat.

Les espèces terrestres creusent un terrier et les espèces arboricoles — telles le pangolin à petites écailles — utilisent leur queue pour grimper et s’enrouler autour des branches. La vue médiocre est compensée par un bon odorat et une ouïe fine.

 En cas de danger, à l'instar des tatous, le pangolin rabat sa tête entre ses pattes antérieures et s'enroule sur lui-même. Il peut blesser l'attaquant en contractant ses puissants muscles afin de hérisser ses écailles. (Photo Pangolin roulé en boule, plaines Busanga, parc national Kafue (Zambie) © ae)

Le pangolin étant solitaire, le mâle et la femelle ne se rencontrent que pour s'accoupler. La femelle ne donne généralement naissance qu'à un petit, dont les écailles ne durcissent qu’après quelques jours. Lors du déplacement, les petits s’accrochent sur le dos ou à la queue de la mère.



Habitat : Les pangolins peuplent les forêts et les savanes des régions tropicales et équatoriales d'Afrique et d'Asie du Sud-Est. Ils préfèrent les sols sableux ou terreux dans lesquels ils peuvent fouir afin de trouver leur nourriture.

Alimentation : Le pangolin se nourrit essentiellement de fourmis et de termites mais aussi d'autres invertébrés grâce à sa langue visqueuse sur laquelle les insectes restent collés. Il fouille les termitières, les excréments d'éléphant, les feuilles à terre, les base de troncs, l'herbe et les buissons à la recherche de ses proies.

Les principales menaces : Comme pour de nombreuses espèces animales ou végétales, le pangolin est menacé par la déforestation et/ou l'envahissement de son habitat par l'espèce humaine (culture, pâturage, pollution...). La disparition du pangolin dans ses zones d'habitat pourrait créer un véritable désordre sur le plan écologique du fait de la multiplication des proies en l'absence de leur prédateur. L'autre menace, certainement la plus grave actuellement, est la pression du braconnage à laquelle l'espèce est soumise, notamment sur le pangolin de Chine

Mesures de conservation : Les pangolins, notamment les trois espèces asiatiques (M. crassicaudata, M. javanica et M. pentadactyla), figurent sur la liste des espèces de l'annexe II de la CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora, i.e. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite de Washington).

Le Pangolin de Chine est au bord de l'extinction à force d'être chassé pour ses écailles ou sa chair, ce qui menace indirectement la survie de tous les autres pangolins du monde.


Les différentes espèces de pangolin :

 Le pangolin géant qui vit en Afrique équatoriale avec une concentration plus importante en Ouganda, en Tanzanie et au Kenya occidental. Ils vivent dans la savane et dans la forêt tropicale humide où l'on trouve les plus grandes populations de termites ainsi que de l'eau en bonne quantité. Ils ne vivent pas en altitude. (Photo Museum d'histoire naturelle de Genève. Liné1 CC BY-SA 3.0)

 Le pangolin de Temminck ou Pangolin terrestre du Cap (Manis temminckii). Il vit en Afrique sub-saharienne (Sahel, Afrique australe jusqu'à la corne de l'Afrique (Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Mozambique, Botswana, Angola, Kenya, Sud de la RDC, Sud du Soudan, Tchad). (Photo prise dans un parc en Afrique du Sud. Masteraah / domaine public)

 Le pangolin à longue queue. Le pangolin à longue queue (Manis tetradactyla) est un pangolin arboricole vivant dans les forêts sub-sahariennes d'Afrique (Golfe de Guinée et Afrique centrale (Sénégal, Gambie, Ouest de l'Ouganda, Sud-Ouest de l'Angola). Il doit son nom à sa longue queue mesurant en moyenne 60 cm. En dépit de sa longue queue, cette espèce est la plus petite des pangolins. Ce pangolin est un insectivore nocturne. L'extrémité de la queue est à nu et est utilisée pour saisir les branches. (Photo Un pangolin à longue queue sur une branche. Photo Nick Gordon - getty images / Arkive)

Le pangolin à petites écailles ou Pangolin à écailles tricuspides (Manis tricuspis). Il vit en Afrique (Sénégal, Ouest du Kenya, Nord-Est de la Zambie, Sud-Ouest de l'Angola, Bioko). (Photo prise en République démocratique du Congo. Valerius Tygart CC BY-SA 3.0)

Le pangolin indien ou pangolin à grosse queue. Il vit au Bangladesh, en Inde, au Pakistan, au Sri Lanka et à l'ouest du Bengale. Le pangolin indien a une queue plus épaisse que la plupart des autres espèces. (Photo un pangolin indien Fletcher et Bayls / Arkive)  

 Le pangolin de Malaisie ou sunda (Sonde) ou, encore, javan. Il vit en Asie du Sud-Est (Malaisie, Thaïlande, sud-ouest des Philippines, Birmanie, Bornéo, Indochine, Java, Sumatra, Myanmar, Cambodge, Laos, Viêt Nam). L'animal mesure un peu moins d'un mètre, outre ses écailles (comme tous les pangolins) Il possède de petits yeux, des oreilles cachées et un nez pointu avec des petites moustaches. Le pangolin de Malaisie grimpe aux arbres et se maintient sur les branches en enroulant sa queue. Il est aussi très agile au sol et mène une vie surtout nocturne. (Photo Piekfrosch CC BY-SA 3.0)

Le pangolin à queue courte ou Pangolin de Chine (Manis pentadactyla). On le trouve ou le trouvait en Himalaya, au Népal,  dans le Sud-Est de la Chine, le Haïnan, le Nord de l'Indochine etTaïwan). Il se caractérise par une longue queue plate et des écailles brunâtres, un corps allongé et aussi des oreilles externes, contrairement aux autres espèces. Le poids des écailles de cette espèce représente 25% de sa masse totale. (Photo Leanne Clark Carnivore and Pangolin Conservation Programme / Arkive)

 Le pangolin des Philippines ou pangolin de, également connu sous le nom de malintong (Manis culionensis), est une espèce de pangolin endémique de Palawan, province des Philippines. Son habitat comprend des forêts primaires et secondaires, ainsi que les prairies environnantes. Par certains aspects, cette espèce ressemble au pangolin de Malaisie mais, par rapport à ce dernier, a des écailles plus petites et une tête plus courte. C'est également une espèce nocturne qui a tendance à rester dans les arbres. Comme presque tous les pangolins, les pangolins Philippines, ils s'accouplent au printemps et la gestation d'une femelle est d'environ 18 semaines. (Photo une femelle et son petit. Palawaniana)

Comme le pangolin de Chine, cette espèce pourrait vite disparaître à cause de la chasse effrénée qui lui est faite pour sa viande. 



(1) Photo MontageMan  CC BY-SA 2.5 - (2) Photo Common Good / domaine public


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Andrias japonicus, la Salamandre géante du Japon ou Grande salamandre du Japon, est une espèce d'urodèles de la famille des Cryptobranchidae. Cette espèce est endémique du Japon. Elle se rencontre à Honshu, à Shikoku et à Kyushu.


C'est un animal légendaire. La salamandre géante, ici photographiée sur l'île de Honshu, au Japon, est notamment menacée par la pollution. Elue animal le plus étrange en 2011 par la Société zoologique de Londres, elle bénéficie depuis 2012 d'un programme de sauvegarde(en anglais) mené par ce même organisme. Comme quoi, il n'est pas nécessaire de répondre à tous les critères de beauté pour être protégé comme il se doit. CYRIL RUOSO / BIOSPHOTO / AFP


 Quoique plus gracile que la Salamandre géante de Chine, cette espèce de salamandre géante est l'une des plus imposantes au monde. Ses représentants peuvent peser 35 kg et atteindre une longueur de 2 m. La vue de cette espèce est faible. Au zoo d'Amsterdam un individu a vécu 52 ans. (Photo salamandre géante du Japon.SMcCandlish CC BY-SA 2.5)


SKY 7/1/2009


La salamandre géante est présente entre 100 et 1 500 m d'altitude, dans les eaux vives des rivières riches en oxygène. Son habitat se compose de rochers, ruisseaux de montagne et des lacs aux eaux claires et rapides.

Johnleung2000s CC BY-SA 3.0

La Salamandre géante de Chine évolue dans les trois grands écosystèmes fluviaux de la Chine, les rivières Huang He (rivière jaune), Yangtze et Zhu Jiang (rivière des perles). Jusqu’à la construction de canaux, il y a de ça environ 1400 ans, ces cours d’eau avaient été isolés les uns des autres. Il n’y a pas eu de déplacement des salamandres par l’homme au cours de ces transformations des trois réseaux hydrographiques. Tout laisse à penser que les populations de salamandres de ces trois systèmes fluviaux seraient génétiquement distinctes les uns aux autres.

Menaces : Le plus grand amphibien vivant au monde voit sa population considérablement décliner depuis les années 1950. Entre la pression anthropique par dégradation de son milieu et la chasse alimentaire des populations locales, les salamandres géantes de Chine ont subi une diminution dramatique de leur effectif depuis les années 1960. Le braconnage sévit même dans les zones protégées, car leur chair est utilisée dans la composition de mets délicats des tables chics : la capture et le commerce illégal s’en trouvent encouragés. L'espèce est considérée comme étant à la fois un aliment de luxe et une importante source de médicaments traditionnels en Chine. Un facteur qui rend la salamandre géante chinoise particulièrement vulnérable à la chasse, est qu'elle est facile à attraper : elle se cache dans les crevasses de roche d'où elle est facile à dénicher et à détacher.

Photo salamandre géante de Chine. Daniel Heuclin wwwphotoshot.com / Arkive

Le gouvernement chinois a déclaré la Salamandre géante de Chine, espèce protégée de Classe II et est listée dans la catégorie des espèces en danger d’extinction sur « The Chinese Red Book of Amphibiens and Reptiles » ainsi que dans La liste rouge de l’UICN. Elle figure dans l'annes I de la CITES.

Mais La pollution de l'eau et l'aménagement à grande échelle de tous les cours d'eau du pays modifient et empoisonnent son habitat. L’habitat de la salamandre géante de Chine a été détruit et fragmenté par des activités agricoles intenses, la déforestation et la construction de barrages, d’équipements électriques et réservoirs. Cela aggrave l'érosion du sol et provoque une augmentation du ruissellement et l'envasement des cours d'eau, réduisant la qualité de l'eau et empêchant l'espèce de s'approvisionner suffisamment en oxygène à travers sa peau.

De nombreuses recherches ont été réalisées pour la protection et la reproduction artificielle des Andrias davidianus à travers la Chine. Une réserve de reproduction artificielle a été construite en 1960 dans la ville de Wudaosui de la région de Sanzhi, à Taiwan. Une autre réserve de la région, avec la collaboration de « Hunan Aquatic Science Institution » a procédé en 1978 – 1980, aux recherches sur la reproduction artificielle des salamandres géantes de Chine. Pour la première fois dans le monde, l’expérience d’éclosion artificielle a fonctionné. Ce fût une belle avancée et une prise de conscience gouvernementale pour la protection de ces salamandres endémiques. Depuis les années 1980, 14 réserves naturelles ont été créées dans les provinces de Chine pour protéger la population sauvage de salamandres géantes. Malheureusement, des difficultés de préservation et traitements sont parfois observables dans ces réserves, souvent dus à un manque d’attention et des moyens insuffisants.


Francetv info 7/7/2014 - Wikipedia - Wikipedia

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