Admin-lane 0 Posté(e) le 27 juillet 2014 Aux États-Unis, les faux sanctuaires pour espèces sauvages détiennent des félins et autres animaux dans de très mauvaises conditions, faute de moyens et de compétences. Il y a quelques semaines, l'un d'entre eux a été démantelé. Entre 10.000 et 20.000 grands félins vivraient en captivité, en dehors des zoos, aux États-Unis. C’est l’estimation de l’organisation Big Cat Rescue, basée en Floride, qui s’efforce de libérer ces animaux souvent détenus dans des conditions déplorables par leurs propriétaires. A la fin du mois de mai 2014, l’association, soutenue par les autorités de l’Etat de New York, a procédé à la saisie de trois tigres vivant dans le faux sanctuaire JNK Call of the Wild. Huit autres tigres, ainsi que trois ours, trois lions et deux loups ont également été libérés.Aux États-Unis, le phénomène des faux sanctuaires et des élevages de fond de cour est largement répandu. Des personnes achètent ou font se reproduire des animaux exotiques afin de les louer pour des séances photos ou de les revendre comme animaux de compagnie, une fois qu’ils deviennent trop gros. Or, la plupart de ces animaux souffrent de négligence, leurs propriétaires n’étant pas des éleveurs professionnels. Manquant souvent de moyens pour les soigner, les nourrir et les loger convenablement, ils mettent leur vie en danger, ainsi que celle du public qui vient leur rendre visite.Quand un propriétaire n’a plus assez d’argent pour s’occuper d’un animal, il en fait don à un autre sanctuaire, pas toujours en meilleure forme financière. Certains animaux peuvent ainsi déménager quatre ou cinq fois dans leur vie, explique Big Cat Rescue. Ces établissements sont toutefois autorisés : il suffit d’obtenir une licence du Département de l’Agriculture, qui permet généralement de contourner les interdictions fédérales. Mais dans l’Etat de New York, l’un de ces faux sanctuaires a été la cible d’une vaste perquisition en mai dernier, après de multiples avertissements de la part du Département de la protection de l’environnement.Ouvert en 1997, ce centre accueillait des félins, ours, loups et autres animaux domestiques et sauvages. Les animaux tués sur les routes de la région étaient utilisés pour nourrir les pensionnaires, parqués dans des petites cages insalubres et non sécurisées. 17 ans après l’ouverture du "sanctuaire", le bureau du procureur de l’Etat a décidé de prendre les choses en main et annoncé la saisie de tous les animaux sauvages détenus dans des endroits de ce type. Big cat Rescue 7/9/2013 Maxisciences 24/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites