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Collision TGV-TER près de Pau : l'accident causé par des rongeurs ?

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Selon France Bleu Béarn, la collision de trains qui a fait 40 blessés près de Pau le 17 juillet dernier aurait été causée par des rongeurs. La radio révèle qu'un de leurs nids a été découvert tout près de l'armoire en amont du feu tricolore.

 Un nid de rats. Photo d'illustration. ©️ Claudius Thiriet / Biosphoto / AFP

C'est ce dernier, défectueux, qui a entraîné l'accident : le signal, au vert, a conduit le TER à se mettre en mouvement alors qu'il aurait dû rester à l'arrêt, selon les premières conclusions d'une enquête interne écartant une erreur du conducteur. Il est probable que ce soient les mammifères qui aient grignoté les fils électriques, engendrant un défaut d'isolement.

Des rats seraient donc à l'origine de l'effet papillon. "On sait maintenant que le TER a démarré au feu vert et qu'il n'a pas franchi un feu rouge", a déclaré vendredi dernier Alain Krakovitch, le directeur général Sécurité de la SNCF. Le responsable a résumé les premières conclusions d'une enquête interne établissant que ce signal était passé au vert en raison d'un "défaut d'isolement intervenu sur deux fils de la chaîne électrique commandant le signal".

Selon lui, le conducteur n'a donc pas franchi le signal au rouge avant de repartir à vitesse normale. "Le signal était bien au vert quand le TER est reparti", a-t-il précisé. "Il a freiné dès qu'il a vu le TGV, mais compte-tenu qu'il était à 120 km/h, il a décéléré mais n'a pas pu s'arrêter". Le signal est passé au vert alors que cela n'aurait pas dû être le cas. "Maintenant, il va falloir que l'on sache pourquoi on a eu ce défaut d'isolement. À ce stade, c'est encore trop tôt pour le dire", a-t-il ajouté. L'incident électrique, très "exceptionnel", n'a pas non plus été entraîné par l'intervention d'un agent de maintenance, a-t-il indiqué.

Le circuit électrique en question se trouvait à l'intérieur d'une guérite dite de cantonnement, qui a pu être révisée jeudi lors d'une expertise menée en présence d'enquêteurs du Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre, d'experts judiciaires et de représentants de la SNCF. Ce défaut d'isolement va entraîner la révision avant le 10 août de 3 000 guérites de cantonnement qui n'ont pas été vues depuis le début de l'année, puis de l'ensemble des installations de cantonnement en France, au nombre de 10 000.

Le TER est donc reparti à vitesse normale ce jeudi 17 juillet et a rattrapé le TGV qui devait relier Tarbes à Paris, en le percutant à 18 km à l'ouest de Pau à hauteur de Denguin. La collision a fait 40 blessés, dont quatre graves. Treize personnes avaient été hospitalisées et une seule restait encore à l'hôpital ce vendredi. Le rapport interne, en cours de finalisation, sera publié dans les jours qui viennent par la SNCF.

"J'ai demandé à ce que toutes les infrastructures, notamment de signalisation, puissent être vérifiées. Tout doit être vérifié. Il n'est pas trop tôt pour prendre des décisions. Il est tôt pour tirer des conclusions, mais pas trop tôt pour tirer des exigences", a déclaré le secrétaire d'État aux Transports, Frédéric Cuvillier.

Le Point 27/7/2014

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