Admin-lane 0 Posté(e) le 8 août 2014 Pour des motifs sanitaires, "la consommation humaine, le ramassage, la pêche, le transport et la commercialisation des coquillages filtreurs sont interdits" dans le secteur du littoral compris entre le cap d’Antifer et la Butte du Catelier, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime le 6 août dans un communiqué.Outre le Spondylus dont la coquille ouverte laisse apercevoir un manteau coloré, la plupart des animaux (coraux, ascidies, éponges) visibles sur cette photo sont des organismes filtreurs. Photo Nhobgood CC BY-SA 3.0L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) a constaté dans les coquillages filtreurs (moules, bigorneaux, huîtres, palourdes...) la présence d’une algue microscopique appelée dinophysis.Celle-ci produit une toxine, l'acide okadaïque, qui s'accumule dans ces coquillages et est responsable d'une intoxication alimentaire. Cette toxine est peu sensible à l’action de la chaleur et n’est donc pas détruite par les traitements thermiques (cuisson) dans les préparations culinaires.Les signes les plus fréquemment observés chez les personnes contaminées par la toxine sont des diarrhées, des vomissements, des douleurs abdominales apparaissant dans un délai de 30 minutes à quelques heures après l'ingestion des coquillages porteurs de cette toxine.L'apparition de Dinophysis dans les eaux côtières est généralement observée en été en Manche, selon le site de l'IFREMER. Les coquillages peuvent devenir toxiques même quand l'algue est présente en très faible quantité dans l'eau (seuil d'alerte = 500 cellules/litre). Certaines conditions hydrologiques, telles que la stratification des masses d'eaux en couches de température et de salinité différentes, sont connues pour favoriser son développement.Sciences et avenir 8/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites