Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Si certaines espèces préhistoriques n'ont pas échappé aux grandes extinctions et à l'apparition de l'homme, d'autres ont encore une descendance aujourd'hui. Voici 15 des animaux les plus anciens de notre planète. Certains animaux n'ont presque pas changé de structure ou de forme depuis qu'ils sont apparus, il y a plusieurs dizaines de millions d'années. Alors que d'autres espèces s'éteignent, ou se sont éteintes avant que nous les découvrions, celles-ci ont survécu à l'apparition de l'Homme, aux grandes extinctions et aux divers phénomènes climatiques et géologiques qui ont façonné notre planète. On présente souvent ces espèces comme des "fossiles vivants", ou "Espèces panchroniques". Les animaux classés dans cette catégorie ont très peu évolué au cours de l'Histoire et sont donc très similaires aux fossiles préhistoriques retrouvés par les scientifiques. Ils n'ont en général pas de cousins vivants. La plupart de ces animaux, à l'allure souvent étonnante, résident dans les profondeurs des océans. En voici 15, classés du plus vieux au plus récent. Les dates ne sont que des approximations, et correspondent aux fossiles les plus anciens découverts jusqu'ici.Maxisciences 9/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Les éponges, ou spongiaires, sont généralement considérées comme les animaux les plus anciens au monde, en excluant le règne des microorganismes. Le fossile d'éponge le plus ancien aurait 760 millions d'années, mais qui sait si les scientifiques ne vont pas en découvrir d'encore plus vieux ?Une éponge tubulaire violette : Aplysina archeri. Nick Hobgood CC BY-SA 3.0Les éponges ou spongiaires (Porifera) forment l'embranchement basal des métazoaires. Elles sont définies comme des métazoaires sessiles. Des pores inhalants et exhalants se connectent à une chambre qui contient des choanocytes, qui sont des cellules flagellées caractéristiques des éponges. Les choanocytes sont des cellules hétérotrophes. Le corps des éponges est une masse non vivante comprise entre deux couches de cellules : le pinacoderme qui se situe à l'extérieur et le choanoderme qui se situe à l'intérieur. Dans l'histoire de la biologie, elles ont longtemps été considérées comme un végétal. La répartition géographique des éponges est très importante, car elles ont colonisé les eaux marines, douces et saumâtres, de profondeurs faibles jusqu'à plus de 5 000 m de fond, sous tous les climats. Elles ont une importante action dans la filtration de l'eau.Forme rose de l'éponge-tube ramifiée grise (Callyspongia vaginalis). Nick Hobgood CC BY-SA 3.0Les éponges sont des animaux généralement fixés au substrat. Elles sont généralement colorées, mais certaines sont blanches ou grisâtres. La coloration peut être due à des pigments, mais aussi à des sels métalliques (de fer par exemple), voire à des algues ou des bactéries symbiotiques.Les démosponges. Albert Kok CC BY-SA 3.0Les éponges forment l'organisation la plus simple. Ce sont des colonies de cellules peu différenciées, sans agencement fixe. Elles ne possèdent ni appareil génital, ni appareil respiratoire, ni appareil excréteur, ni d'ailleurs aucun organe différencié. Le système nerveux est très primitif et diffus... En cela, elles sont homéomères, c'est-à-dire faites de parties qui ne sont pas différentes entre elles (contrairement, par exemple, aux poissons, dont les organes diffèrent entre eux).Les éponges calcaires. Parent Géry CC BY-SA 3.0La fonctionnalité essentielle acquise par les éponges est simple : c'est la capacité qu'ont leurs cellules de se spécialiser et de vivre en société. Cette organisation est systématique et permanente. Les éponges hexactinellides ou éponges siliceuses. NOAA Monterey Bay Aquarium Research Institute. Flickr / domaine publicLes différents groupes d'éponges, au sens strict, se caractérisent par la nature du squelette interstitiel (spicules) que ces colonies utilisent pour acquérir une structure plus rigide : calcaire, chitine ou silice. L'avantage sélectif d'une structure rigide est dans la protection qu'elle apporte (elle est plus difficile à brouter pour un prédateur) mais aussi, pour les espèces à port dressé, de se maintenir au-dessus des particules sédimentaires des fonds marins. Ce squelette interne, qui apporte à l'animal une certaine fermeté, est cependant généralement souple et permet à l'éponge de s'adapter aux contraintes de l'environnement.Les homoscléromorphes. Parent Géry / domaine publicLes dimensions des éponges sont variables. Les éponges calcaires sont généralement de petite taille, dépassant rarement 5 cm), tandis que les démosponges ont des dimensions centimétriques à métriques, et les éponges siliceuses décimétriques à métriques. La grande majorité des éponges sont suspensivores et consomment principalement des bactéries, des débris organiques et des algues unicellulaires. Une éponge d'un volume de 10 cm³ peut filtrer 22 litres d'eau par jour. Certaines espèces pourraient même filtrer 10 000 à 20 000 fois leur volume d'eau en une seule journée. (Image Processus de nutrition par filtration de l'eau d'une éponge syconoïde ou leuconoïde (a: pore inhalant; b: particule organique; c: particule inorganique; d et f: amibocyte (phagocyte); e: choanocyte; g: vacuole digestive; h: corbeille vibratile; i: pore exhalant). X. Vázquez / domaine public)1 : l'eau, chargée de particules en suspension, entre par les pores inhalants.2 : les grosses particules sont phagocytées par les amibocytes.3 et 6 : les particules organiques subissent une digestion intracellulaire dans les vacuoles digestives des amibocytes.4 : les particules inorganiques (par exemple les grains de sable) sont expulsées vers le pore exhalant.5 : les petites particules parviennent jusqu'à la corbeille vibratile, où elles sont phagocytées par les choanocytes, puis transférées à des amibocytes.Cette stratégie ne demande ni structure complexe, ni mouvement coordonné.Toutefois, des éponges carnivores ont été découvertes. Elles capturent de petits crustacés grâce à leurs spicules agissant comme des crochets sur la carapace de ses proies.Les éponges sont capables de se régénérer, même si elles sont écrasées, râpées et tamisées, afin de dissocier complètement les cellules : les cellules sont capables de se réassocier spontanément pour former de nouveaux individus. Ces capacités sont utilisées pour multiplier les éponges de toilette par une méthode appelée bouturage (qui diffère du bouturage chez les végétaux) : les individus de bonne taille et de bonne qualité sont coupés en morceaux (en général en 4 ou , puis taillés en forme sphérique ; chaque morceau redonnera un individu entier en reprenant sa croissance. (Photo Une éponge de toilette naturelle. Johan CC BY-SA 3.0)Elles peuvent aussi subir une déshydratation importante (être hors de l'eau) pendant plusieurs années et revivre une fois replongées dans leur biotope naturel. Elles possèdent aussi une forme de résistance et d'attente appelée gemmule. En revanche, elles ne supportent pas les variations de salinité.Selon des études récentes, les éponges peuvent atteindre des âges très avancés, surtout celles vivant dans les océans froids et qui ont une croissance très lente. Cette étude estime l'âge des Cinachyra antarctica (Démosponges) de grandes tailles à environ 1 550 ans (entre 1 050 et 2 300 ans), et celles des plus grandes Scolymastra joubini (Hexactinellides de la famille des Rossellidae) à au moins 13 000 ans (âge minimum donné par la modélisation) et au plus 15 000 ans. Cela ferait de ces éponges parmi les plus vieux êtres vivants au monde. Habitat : La plupart des éponges sont marines, mais il existe une cinquantaine d’espèces d'éponges d'eaux douces, toutes de la famille des Spongillidae. Par exemple, la spongille Spongilla lacustris vit fixée sur les cailloux, des branches immergées ou des végétaux aquatiques, en eau douce. Leur répartition couvre tous les océans du globe et mers attenantes. (Photo une éponge d'eau douce Spongilla lacustris. Kirt L. Onthank CC BY-SA 3.0)Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Ces céphalopodes peuplent les océans depuis un demi-milliard d'années, mais sont aujourd'hui menacés par le goût des humains pour les beaux coquillages.Nautilus pompilius. Lee R Berger CC BY-SA 3.0Les nautiles sont des céphalopodes tétrabranchiaux marins. Leurs nombreux tentacules (environ 90) ne comportent pas de ventouses. Leur coquille est développée et enroulée vers l'avant, en forme de spirale. L'intérieur est cloisonné en différentes loges. Le corps du nautile occupe la dernière loge, qui est la plus grande. Un siphon traverse les cloisons. Les loges que n'occupe pas l'animal contiennent un mélange de gaz et de liquide. Ces animaux possèdent 4 branchies (2 à droite et 2 à gauche). Ils se déplacent par réaction en projetant de l'eau via un entonnoir. Ils peuvent également ramper lorsqu'ils se trouvent sur un sol solide.Nautilus belauensis à Palau, Micronésie. Lee R. Berger CC BY-SA 2.5Leurs yeux sont constitués de simples chambres noires ouvertes par une pupille étroite. Chaque œil est équipé de deux tentacules ophtalmiques. Ces animaux ont peu changé morphologiquement depuis plus de 400 millions d'années. Il y a plusieurs espèces du genre Nautilus.Nautilus macromphalus. Pierre Sylvie CC BY-SA 3.0A propos de la menace par les humains : Dès le XVIème siècle, des coquilles de nautiles du Pacifique occidental ont été très prisées par les collectionneurs et, en conséquence, ils sont souvent très richement montés. Souvent, la couche externe de la coquille sera dépouillée afin de révéler la surface nacrée située dessous. Les meilleurs artisans les transforment en objets d'art. (Photo Exemple d'un gobelet néerlandais, de 1630. Anonyme / Walters Art Museum (Pays-Bas) / domaine public) Nautilus pompilius. Jarek Tuszynski CC BY-SA 3.0Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Les scientifiques pensent que les Méduses sont parmi les plus anciens métazoaires, par opposition aux protozoaires, des organismes généralement unicellulaires.Méduses dans l'aquarium d'Atlanta. Ajor933 CC BY-SA 3.0 Le terme méduse est un nom vernaculaire désignant les formes libres de nombreux groupes de cnidaires et s'opposent donc aux formes polypes, sessiles. Les méduses sont généralement des prédateurs, elles paralysent leurs proies grâce à leurs cnidocytes et peuvent posséder des structures sensorielles très élaborées comme des ocelles. Certaines méduses appartenant à la classe des Cubozoa peuvent être mortelles pour l'Homme. Dans le cycle de vie de certains groupes de cnidaires, la forme méduse peut alterner avec la phase polype, mais d'autres vivent uniquement à l'état de méduse. Les méduses sont par ailleurs considérées - au vu de résultats récents de phylogénie moléculaire - comme un caractère propre à l'un des deux groupes de cnidaires, appelé en conséquence Medusozoa (composé des classes : Cubozoa, Scyphozoa et Hydrozoa). L'autre groupe étant celui des Anthozoa. Cependant l'origine évolutive exacte de la forme méduse est encore mal comprise. (Photo méduse Rhizostoma pulmo. Nanosanchez / domaine public)Les méduses sont apparues sur Terre il y a environ 650 millions d'années pendant l'Édiacarien et figurent probablement parmi les premiers métazoaires.Pullulation d’Aurelia aurita dans le Limfjord. Malene CC BY-SA 3.0Les méduses doivent leur nom à Linné à cause de leurs tentacules qui lui faisaient penser aux cheveux de Méduse, l'une des trois Gorgones de la mythologie grecque... Les méduses font partie du compartiment planctonique. Elles passent toute leur vie en pleine eau. Leur masse gélatineuse a une densité d’eau voisine de celle de l’eau de mer, ce qui explique que la majorité des méduses se maintiennent en équilibre dans la couche d'eau superficielle de la zone littorale, bien que certaines se rencontrent à plus de 1 500 m de profondeur. (Photo Tiburonia granrojo est une méduse récemment découverte de la famille des Ulmaridae. Elle vit entre 600 et 1 500 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique. CommonismNow / domaine public) Les mouvements des méduses sont lents ; elles sont pour la plupart entraînées par les courants marins, faisant partie du zooplancton, à l'exception des méduses du genre Cassiopea qui se tiennent posées sur le fond, l'ombrelle retournée. Presque toutes les méduses sont marines, seules de rares espèces vivent en eau douce, (env. 1 %). Les méduses ont une ébauche de cerveau avec des cellules nerveuses en lien avec des organes des sens. (Photo Cassiopea andromeda. Raimond Spekking CC BY-SA 4.0) Les méduses piquent leur proie en utilisant leurs tentacules extensibles qui portent par millions des nématocystes groupés en batteries urticantes qui injectent du venin en provoquant de multiples micro-piqûres. Parfois, ces cellules urticantes sont réparties sur tout le corps, comme pour l'espèce Carukia barnesi extrêmement venimeuse. (Photo une des rares espèces d'eau douce [i]la Craspedacusta sowerbyi. van der Pijll / domaine public)[/i]Les effets de piqûres des méduses venimeuses vont d'un simple picotement sur la peau à des crampes musculaires, des vomissements, des œdèmes pulmonaires, des troubles cardiaques et de l'hypertension. Le contenu d'environ 200 000 nématocystes suffit pour tuer un rat de 194 g ; celui de 35 000 nématocystes tue une souris de 28 g. Les méduses provoquent 15 à 30 fois plus de morts humaines chaque année (principalement les cubozoaires et en premier lieu la Chironex) que toutes celles issues d'attaques non provoquées de requins dans le monde (parmi les quelques dizaines d'attaques de requins recensées tous les ans, seules quatre ou cinq sont mortelles). Une méduse est formée d'une calotte appelée ombrelle et d'un axe vertical (manubrium), fixé au centre de la face inférieure. Au bord de l'ombrelle sont attachés des filaments. La contraction des fibres musculaires de l'ombrelle propulse la méduse par bonds. Les mers arctiques abritent des méduses de 2 m de diamètre dont les filaments peuvent atteindre quarante mètres de longueur. Certaines pourraient même atteindre trois mètres de diamètre, avec des filaments de dix-huit mètres ! (Photo Cyanea capillata, Méduse à crinière de lion. Dan Hershman Flickr / CC BY-SA 2.0)Lorsque l'environnement se dégrade, certaines méduses se fabriquent des kystes dans lesquels les tissus se désorganisent puis, lorsque les conditions environnementales s'améliorent, les kystes s'ouvrent et en l'espace d'une journée, on retrouve ces méduses qui ont régénéré leurs cellules, telle l'espèce Turritopsis nutricula qui serait immortelle mais uniquement biologiquement. Certaines méduses peuvent bourgeonner d'autres méduses sur le rebord de l'ombrelle mais la majorité de la reproduction asexuée est effectuée à partir du polype. Au moment de la reproduction sexuée, les méduses deviennent de véritables gonades flottantes, toute leur alimentation étant engagée à produire ces glandes. Elle libère alors ses spermatozoïdes (si c'est un mâle) qui se dispersent dans l'océan et fécondent les ovules (fécondation externe, à l'exception de Stygiomedusa gigantea qui est vivipare), puis meurt. Les polypes tapissent alors le fond de l'océan. Ces polypes se développent différemment en fonction de l'espèce. Certains ne peuvent se développer qu'après un demi siècle. Plus généralement, il faut qu'un changement important intervienne (ex: changement de température, d'oxygène, coup de tonnerre) pour leur permettre de libérer les méduses ainsi formées. Il existe plusieurs espèces de Méduses (plus de 1.000 décrites). (Photo Crossota sp. de la classe des Trachymedusae de Kevin Raskoff. Credit: Hidden Ocean 2005 Expedition: NOAA Office of Ocean Exploration / domaine public) Très souvent fuie à cause de ses cellules urticantes, la méduse a néanmoins des prédateurs. Les deux plus grands consommateurs de méduses sont la tortue Luth dont elle est le mets favori, et le poisson lune. Le thon rouge en est aussi très friand. Dans une moindre mesure, des crustacés apprécient le cadavre de certaines espèces. Certaines espèces peuvent manger des congénères plus petits qu'elles. L'Homme peut aussi être qualifié de prédateur, étant donné qu'elle est consommée dans des pays d'Asie tels la Chine, le Japon ou encore la Corée. (Photo Môle (Poisson-Lune) en train de nager. Per-Ola Norman / domaine public)La surpêche ou la disparition des espèces prédatrices des méduses (thons, harengs, anchois, tortues), la disparition de leurs concurrentes comme les sardines, qui augmentent la quantité de nourriture disponible, « la destruction des fonds marins par les chalutiers qui favorise leur reproduction, le réchauffement des eaux, et l'eutrophisation des milieux côtiers » stimulent leur prolifération, au point que les chercheurs Philippe Cury et Daniel Pauly font la conjecture provocante qu'« il nous faudra nous contenter de manger des méduses ! »Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Cette famille regroupe les quatre espèces de limules encore vivantes. Ces arthropodes marins ne semblent pas avoir évolué morphologiquement depuis au moins 445 millions d'années.Limule (Limulus polyphemus) Didier Descouens CC BY-SA 3.0 Ce sont des arthropodes marins ressemblant à des crabes ayant une forme de fer à cheval (d'où le surnom de "crabe fer à cheval"). Considéré comme une véritable forme panchronique, son groupe semble n'avoir pratiquement pas évolué morphologiquement depuis plus de 500 Ma. La limule est parfois appelée « crabe des Moluques » ou « crabe fer à cheval » ou encore « crabe au sang bleu », bien qu'il ne s'agisse pas d'un crustacé mais d'un chélicéré, comme les araignées et les scorpions. C'est un taxon monophylétique qui fait partie du clade des ecdysozoaires. L'espèce la plus connue est le Limulus polyphemus. (Photo Limulus polyphemus. OpenCage CC BY-SA 2.5)Limule fossile - An Nammoura Liban - Cénomanien. Didier Descouens CC BY-SA 3.0La limule peut mesurer jusqu'à 50 centimètres et vivre jusqu'à 30 ans. Elle fut menacée d'extinction à la suite de son utilisation par l'humain comme engrais, sous prétexte qu'elle était responsable d’une consommation excessive de mollusques. Elle fut en voie d'extinction jusqu'à ce que l'on découvre, dans les années 1960, les propriétés uniques de son sang désormais très étudié. La limule est depuis pêchée, puis relâchée après prélèvement sanguin et marquage (pour lui éviter un deuxième prélèvement sanguin). La limule vit au fond d'eaux peu profondes (5 à 10 mètres) et se nourrit de petits animaux marins comme des poissons ou des crustacés qu'elle broie avec la base de ses pattes antérieures, sa bouche étant dépourvue de dents. La reproduction a lieu en début d'été, la femelle venant à terre une fois l'an, à la pleine lune. Elle creuse un trou peu profond (20 centimètres environ) et y dépose quelques milliers d'œufs qui éclosent au bout d'un mois. (Photo Carcinoscorpius rotundicauda est une des quatre espèces vivantes et connues de limule. On peut la trouver en Indonésie et Asie du Sud-Est. Nicolas Pourcelot CC BY-SA 3.0)La limule possède dix yeux. Une particularité biologique fait que ses quatre yeux primitifs ne détectent que les objets en mouvement. Sa vision a fait l'objet de multiples recherches et des expériences ont permis de démontrer que les limules mâles utilisent la lumière et la perception des formes pour trouver des partenaires de jour comme de nuit.Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 C'est l'un des plus grands scorpions connus : 20 cm queue comprise. Malgré son allure impressionnante, son venin n'est pas mortel pour l'homme, même si ses piqûres peuvent s'avérer douloureuses. Certains fossiles de cet animal ont été datés d'au moins 400 millions d'années.Dessin Pandinus imperator. Sir Johnston, Harry Hamilton / domaine public.Cette espèce se rencontre au Liberia, en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Nigeria. Elle habite les régions forestières très humides, et est terricole.Cela dit, du fait de la raréfaction de l’espèce, on trouve de moins en moins de grands spécimens dont la couleur est noire avec des reflets verdâtres. Ses pinces sont larges mais surtout puissantes, elles sont de teinte brunâtre et granuleuses. En introduisant le scorpion dans une boîte transparente, on pourra remarquer par le dessous au niveau de sternite, les peignes. Ceux du mâle sont nettement plus longs et leurs dents également. Cependant le nombre de dents des peignes ne peut être un critère rigoureux de sexage.La piqûre de Pandinus imperator peut s’avérer très douloureuse mais aucun décès n'a été signalé à ce jour.Pandinus imperator. Axeblokie CC BY-SA 2.5Le nombre de pullus varie de 10 à 40. Sitôt mis au monde, les petits pullus montent sur le dos de leur mère. Ils n’en redescendront qu’après avoir effectué leur première mue. Pendant tout ce temps, leur mère les aura nourris par simple échange cuticulaire. akendrum 28/3/2011Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Les lamproies ou pétromyzontides (Petromyzontida) forment une classe de poissons sans mâchoires mobiles. Ce groupe n'est constitué que d'un seul ordre et une seule famille. Elle regroupe, aujourd'hui, 38 espèces. Elles sont parfois considérées comme faisant partie d'un des taxons de vertébrés vivants les plus anciens. Différentes espèces de lamproies européennes. Alexander Francis Lydon / domaine publicLes lamproies vivent dans les zones tempérées et sauf exception (Lamproie de Planer) sont migratrices et anadromes. Ce sont des filtreurs à l'état larvaire et des ectoparasites hématophages à l'état adulte. Après maturation sexuelle, l'intestin s'atrophie et la lamproie semble ne plus se nourrir et vivre uniquement sur ses réserves de graisse.Ce sont des vertébrés basaux, qui ne comportent pas de membres pairs, ni de mâchoires. On les appelle, pour cette raison, "Agnathes" ou "Cyclostomes". Les lamproies possèdent des yeux fonctionnels et une colonne vertébrale et possèdent de nombreux caractères plésiomorphes (ou primitifs). Leur morphologie rappelle celle de l'anguille (corps allongé et cylindrique, sans nageoires paires ; seules la nageoire dorsale et la nageoire caudale sont présentes). On les dit donc "anguilliformes". La peau visqueuse ne présente pas d'écailles.Les muscles des lamproies présentent aussi des particularités. Leurs fibres (étudiées chez Lampetra fluviatilis) présentent trois types différents de fibres musculaires.Description en image de la lamproie :Image LadyofHats / domaine public1. Narine2. Bouche3. Œil4. Fentes branchiales (7 paires)5. Tronc6. Anus7. Queue8. Nageoire caudale9. Nageoire dorsale postérieure10. Nageoire dorsale antérieur Ce sont des filtreurs à l'état larvaire et des ectoparasites hématophages à l'état adulte. Grâce à leurs dents, les lamproies percent ou raclent la peau de leur victime, ce qui leur permet ensuite d'aspirer le sang et les autres liquides (lymphe) s'écoulant de la blessure. Certaines espèces peuvent aussi parfois s'enfoncer dans les ouïes de leurs hôte et se fixer sur ses branchies. (Photo Bouche d'une lamproie. Drow_male CC BY-SA 3.0) Lamproies de rivière (Lampetra fluviatilis). Tiit Hunt CC BY-SA 3.0Les lamproies adultes localisent les rivières et zones propices à leur reproduction en détectant certaines phéromones sécrétées par les larves issues des pontes des années précédentes. Les adultes ne s'alimentent plus et gagnent les frayères des hauts de bassin versant en étant capables de natation et reptation vigoureuses et parfois de grimper sur des obstacles tels que des chutes d'eau ou barrages. Comme les anguilles, les lamproies peuvent survivre bien plus longtemps que la plupart des poissons hors de l'eau. La ventouse des lamproies leur permet en effet de s'accrocher au fond ou sur une paroi (même couvertes d'un film d'algues glissantes) et de résister à de violents courants. Elle leur permet de franchir des seuils ou petits barrages. Elle leur permet aussi de se faire transporter par d'autres espèces...La ponte, collective, est faite dans un nid construit par un groupe de mâles et femelles, toujours en eau douce et entre le début du printemps et le début de l'été (selon les espèces). L'énergie nécessaire aux activités de remontée et de reproduction est fournie par d'importantes réserves de lipides glycogènes, pratiquement épuisées après le frai. De l’œuf sort une larve dite ammocète. Étymologiquement, ce nom signifie « qui habite le sable » (du grec ammos, sable et koites, habitation). La larve est d'abord translucide puis brunâtre sur le corps et rougeâtre près de la tête là où se situent les plaques branchiales, dans des sacs ouvrant sur l'extérieur par une rangée de 7 trous (fentes branchiales) situés dans un sillon (sillon branchial), derrière une tête mal définie et caractérisée par une capuche orale enfermant un espace préoral dit vestibule. La larve est aveugle durant tout son stade larvaire mais néanmoins sensible à la lumière et au courant. Son métabolisme de l'iode est sensible à la température de l'eau, et elle supporte mal la chaleur, ce qui pourrait expliquer la rareté des lamproies ou leur absence en zone tropicale. Dépourvue de ventouse dentée, la larve filtre l'eau via ses branchies. Elle est dotée d'un cœur primitif qui alimente un système sanguin composé d'une artère et d'une veine. (Image Œuf de lamproie. Adolphe Millot / domaine public) Les larves s'installent dans une zone de moindre courant, dans un tube creusé dans un lit de vase ou de limons fins plus ou moins argilosableux, dans des entonnoirs (dépressions du fond), à faible profondeur, dans de l'eau plutôt claire et oxygénée, de source ou de ruisseaux. Elles sortent de leur tunnel en orientant leur tête vers l'amont, offrant leur cavité buccale au courant, de manière à ce que les branchies s'oxygènent, tout en filtrant les particules alimentaires. À ce stade, elles sont décimées par de nombreux poissons et oiseaux qui s'en nourrissent. (Photo larve de lamproie d'une espèce non-identifiée. Tracyanne CC BY-SA 3.0) Durant tout le stade larvaire, au fur et à mesure de sa croissance, périodiquement, la larve se laisse déporter par le courant vers des zones de faciès lentiques (à faible courant) de l'aval et s'installe dans un nouvel environnement, jusqu'au moment de la métamorphose. Celle-ci est un phénomène complexe, initié par une chute du taux d'hormone thyroïdienne qui entraîne le développement des yeux, un disque oral et denté (ainsi qu'une langue également dentée), ainsi que divers changements dans la structure interne et externe du corps. L'animal change aussi de comportement et devient parasite et vivra en mer (sauf la lamproie de Planer). (Photo Juvénile Eudontomyzon mariae, rivière Ubort (Ukraine). Mykola Scherbatyuk CC BY-SA 3.0)Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Ce groupe de poissons a peu évolué morphologiquement depuis 360 millions d'années. Seules deux espèces vivantes de Cœlacanthe sont actuellement connues mais celles-ci restent très mystérieuses.Latimeria chalumnae Citron CC BY-SA 3.0Les cœlacanthes ([selakɑ̃t ] ; sous-classe Coelacanthimorpha ou ordre Coelacanthiformes) forment un groupe de poissons crossoptérygiens. Il en existe de nombreux fossiles et deux espèces vivantes connues du genre Latimeria, le cœlacanthe africain et le cœlacanthe indonésien. Ils n'ont que peu évolué morphologiquement depuis 350 Ma et ressemblent aux ancêtres aquatiques des vertébrés terrestres. Ils possèdent une poche de gaz avec des parois épaisses qui pourrait être le vestige d'un poumon ancestral. Cette caractéristique, ainsi que la forme et le mouvement de ses nageoires l'ont souvent vu qualifier, à tort, de "fossile vivant", on lui préférera donc l'appellation forme panchronique ou forme transitionnelle.Les espèces encore existantes de ces poissons sont menacées d'extinction. Le cœlacanthe a été trouvé le long de la côte est-africaine. Le groupe le plus important, environ 300 individus, vit seulement aux Comores. Latimeria menadoensis. L'espèce fut découverte en 1997 près de l'île de Manado Tua au large de Célèbes, d'après laquelle elle a été nommée,OpenCage CC BY-SA 2.5Les cœlacanthes, bien qu'ils soient aujourd'hui représentés par deux espèces vivantes, ne furent longtemps connus que comme un groupe de spécimens fossiles largement représentés dans les alluvions du Dévonien au Crétacé, avec une apparente extinction à la fin de l'ère secondaire. Aussi la surprise ne fut-elle pas mince lorsqu'en 1938 l’ornithologue sud-africaine Marjorie Courtenay-Latimer annonça la découverte d’un cœlacanthe vivant, cette espèce étant réputée éteinte depuis la fin du Crétacé. L’espèce est depuis baptisée Latimeria chalumnæ en l’honneur de Marjorie Courtenay-Latimer et des eaux dans lesquelles elle a été retrouvée. On lit souvent que les cœlacanthes ont subsisté sans modification biologique pendant des millions d'années, mais à vrai dire les deux espèces modernes (et même leur genre) ne sont pas représentées dans les strates fossiles de l'ère secondaire. Cela dit, il est bien exact que certaines espèces disparues, particulièrement celles des fossiles de cœlacanthes les plus tardifs, à savoir le genre Macropoma du Crétacé, ressemblent beaucoup aux espèces modernes. L'explication la plus plausible de cette lacune évolutive est la disparition de ce poisson des lagunes. D’autre part, les fossiles des grands fonds marins sont rarement formés dans les strates où les paléontologues peuvent les mettre au jour, ce qui donne l'illusion que ces espèces des grandes profondeurs n'existaient pas autrefois : cette hypothèse est toujours à l'étude. (Photo fossile de Cœlacanthe du Jurassique. Hetmanber / domaine public) Terretous 19/1/2011Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 La morphologie externe de ce genre de crustacés d'eau douce a peu évolué depuis au moins 200 millions d'années. Certaines espèces de Triops sont présentées comme faisant partie des espèces vivantes les plus anciennes, en raison de leur ressemblance avec des crustacés fossilisés du Permien et du Trias. Le genre Triops est phylogénétiquement proche du genre Lepidurus. Triops longicaudatus. Dominik Tomaszewski (Free use)Les Triops constituent un genre de crustacé d'eau douce faisant partie de l'ordre des notostracés, de la classe des branchiopodes. Ce sont des petits prédateurs très actifs des milieux aquatiques stagnants. Certaines espèces peuvent jouer un rôle important dans l'équilibre écologique de ces milieux via les équilibres prédateurs-proies qu'ils contribuent à entretenir en contrôlant les populations de daphnies ou de larves de moustiques par exemple. Ils sont caractéristiques des mares temporaires.On les présente souvent au grand public comme des « fossiles vivants » ou espèces panchroniques car, en effet, leur morphologie externe a subi peu de modifications depuis plus de 220 millions d'années. Ainsi Triops cancriformis est souvent présenté comme l'une des espèces vivantes les plus anciennes à cause de sa ressemblance avec des crustacés fossiles datés de la fin du Permien et du début du Trias. (Photo Triops cancriformis. Rosarinagazo CC BY-SA 3.0) De même, Triops longicaudatus (première photo) évoque des fossiles de la fin du Crétacé et d'autres fossiles trouvés dans des couches de roches du même âge ressemblent très fortement au genre Lepidurus existant. Toutefois une forte ressemblance avec des fossiles (dont les plus anciens datent du Carbonifère supérieur) ne signifie pas que leurs génomes soient identiques ni proches ni que ces espèces n'ont pas significativement évolué depuis le Carbonifère. (Dessin Le genre Lepidurus (illustration) est morphologiquement et génétiquement proche du genre Triops. E Ray Lankester / domaine public)Pour mieux comprendre les origines et caractères des Triops contemporains, leur génome fait l'objet d'études poussées. Certaines espèces contemporaines sont morphologiquement très proches de spécimens fossiles vieux de 250 millions d'années, mais aucun indice moléculaire n'a, à ce jour, été trouvé dans le génome contemporain évoquant une radiation au (pré)Mésozoïque. Au contraire, les individus vivants semblent issus d'une radiation relativement récente (ère cénozoïque). La ressemblance de taxons actuels avec des fossiles résulterait donc de la conservation d'une morphologie générale très stable dans ce groupe et/ou d'une simple homoplasie. D'une taille moyenne de 4 cm à 6 cm mais pouvant atteindre jusqu'à 15 cm chez certaines espèces, les Triops sont caractérisés par une tête en forme de fer à cheval. Comme leur nom l'indique, ils sont dotés de trois yeux : « Triops » est composé du grec tri qui signifie « trois » et ops qui signifie « œil ». Les deux plus gros yeux remplissent la fonction d'organe visuel. Le troisième est à la fois un organe détecteur de luminosité et de température, leur permettant de se diriger vers les conditions a priori les plus favorables (là où la productivité liée à la photosynthèse sera probablement la plus importante, et donc sa nourriture la plus abondante). Les Triops sont photophiles et de nuit, ils sont irrésistiblement attirés par la lumière, ce qui les rend vulnérables à la pollution lumineuse. La disposition de leurs yeux ne leur permet pas de voir la nourriture ni les graviers, roches ou sédiments sur lesquels ils se déplacent, mais ils disposent pour cela d'autres capteurs. (Photo Les trois yeux du triops. Ranveig Flickr / CC BY-SA 2.0) Des Triops ont été trouvés dans des mares ou étangs temporaires d'une grande partie du monde dont en Australie où une espèce se montre curieusement proche (génétiquement et morphologiquement) d'une espèce vivant en Alaska à 11 000 km de là, probablement grâce aux transports d'œufs par un oiseau grand-migrateur, Limosa lapponica. (Photo Limosa lapponica Andreas Trepte CC BY-SA 2.5) Trajet migratoire (11 000 km environ) de la Barge rousse (Limosa lapponica), qui semble avoir naturellement et depuis longtemps transporté des œufs vivants de triops de l'Alaska à l'Australie et/ou inversement, ce qui expliquerait la proximité génétique de deux espèces de triops génétiquement proches, mais géographiquement très éloignées l'une de l'autre. (Image Kelson / domaine public)Leur espérance de vie est plutôt courte, de l'ordre d'une saison chaude, y compris en captivité où elle dépasse rarement 2 mois. Pour survivre, ces espèces compensent cette courte espérance de vie par une forte adaptation des œufs (microscopiques) à la déshydratation et à la chaleur, leur permettant de survivre plusieurs années hors de l'eau.Les Triops se nourrissent de déchets organiques, de la microflore des fonds, et de petits organismes. En captivité, ils acceptent la nourriture destinée aux poissons rouges ainsi que des pommes ou des carottes finement ciselées.Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Ce reptile endémique de Nouvelle-Zélande est l'unique représentant connu de l'ordre des rhynchocéphales, aussi appelés sphénodontes, qui arpentaient déjà notre planète il y a 200 millions d'années. Sphénodon mâle d'une trentaine d'années. KeresH CC BY-SA 3.0C'est un animal panchronique, aujourd’hui unique genre (avec une seule espèce actuelle Sphenodon punctatus) de l’ordre des rhynchocéphales (Rhynchocephalia), aussi appelés sphénodontes (Sphenodontia), qui étaient florissant il y a 200 millions d'années.Malgré la ressemblance, ce n'est pas un lézard, mais un proche parent des squamates qui regroupent les lézards et les serpents. Cet animal possède un troisième œil et représente un témoignage de la séparation des lignées ayant abouti aux lépidosauriens (dont les lézards, serpents et sphénodons font partie) d'une part et aux archosauriens (oiseaux et crocodiliens, entre autres) d'autre part. Ce reptile est endémique de Nouvelle-Zélande. Les sphénodons forment la branche divergeant le plus précocement dans l'arbre phylogénétique actuel des lépidosauriens. Le cerveau et le mode de locomotion présentent des états de caractères ancestraux d'amphibiens et l'organisation du cœur est plus simple que chez les autres reptiles.Cet animal menacé fait l'objet d'un programme de protection et de réintroduction en milieu naturel. Les Maori, qui le considéraient comme un messager divin, l'ont déclaré « taonga », c'est-à-dire trésor particulier.Sphenodon punctatus adulte. ChongDae CC BY-SA 3.0Ce reptile a une très grande longévité, il peut vivre environ 60 ans mais le record de longévité en captivité, confirmé par une publication scientifique, est 77 ans. La New Zealand Herpetological Society cite un individu de 90 ans, et un article de la BBC évoque même un sphénodon mâle de 111 ans, et une femelle de 80 ans. Il ne s'arrête de grandir que vers l'âge de cinquante ans et le mâle est plus grand que la femelle : le Sphenodon punctatus adulte mâle mesure 61 centimètres de longueur en moyenne et les femelles 45 cm. Les mâles peuvent peser plus d'un kilogramme, et les femelles plus de 500 g. Le Sphenodon guntheri est un peu plus petit ; il peut dépasser un poids de 660 g.Cet animal a l'aspect d'un lézard ou plus précisément d'un Iguanidae, même si ce n'en est pas un. Le Sphenodon guntheri est d'une couleur brun vert qui se fond dans son environnement, tandis que le Sphenodon punctatus dispose d'une palette de couleurs plus élargie, allant du vert olive au rouge brique en passant par le gris et le rose sombre. Ces couleurs peuvent changer au cours de la vie de l'animal, puisqu'il mue au moins une fois par an (adultes), voire trois ou quatre fois par an (juvéniles). Il présente une crête épineuse sur la nuque et le dos, plus prononcée chez le mâle. Il existe un dimorphisme sexuel chez les deux espèces de sphénodon.Sphénodon (marqué au niveau de la nuque) dans le sanctuaire animalier de Karori. Rich Childs fLICKR / CC BY-SA 2.0Les yeux sont capables d'accommoder indépendamment l'un de l'autre. Chaque œil possède une rétine particulière, qui contient un double jeu de cellules visuelles, pour la vision nocturne et diurne, et un tapetum lucidum qui reflète la lumière vers la rétine pour améliorer la vision nocturne. Il possède aussi une membrane nictitante protégeant l'œil.Le tuatara est aussi connu pour posséder un troisième œil, dit « œil pariétal » ou « œil pinéal ». Il possède un cristallin, une cornée, une rétine à photorécepteurs de type bâtonnet, et une connexion nerveuse dégénérée avec le cerveau, ce qui suggère qu'il dérive d'un œil véritable. Cet œil pinéal n'est visible que chez les petits, qui présentent une partie translucide au centre du sommet du crâne. Après 4 à 6 mois, elle se couvre d'écailles opaques et de pigments. Le rôle de ce troisième œil est inconnu, mais il pourrait être utilisé pour absorber les ultraviolets dans le but de synthétiser de la vitamine D, comme pour déterminer le rythme nycthéméral et aider à la thermorégulation. De tous les tétrapodes actuels, le sphénodon est celui chez qui l'œil pinéal est le plus développé. Cet œil fait partie d'un complexe dont fait aussi partie la glande pinéale ou épiphyse, productrice de mélatonine. Autre hypothèse : il a été démontré que, chez la salamandre, le complexe pinéal est utilisé pour percevoir la lumière polarisée, et détermine ainsi la position du soleil même s'il y a un couvert nuageux, aidant ainsi à la navigation.Le sphénodon possède, comme les tortues, les organes auditifs les plus simples des amniotes. Il n'a ni tympan, ni conduit auditif, et la cavité de l'oreille moyenne est remplie d'un tissu lâche, essentiellement adipeux. Le stapes (étrier) est en contact avec l'os carré (qui est inamovible) mais aussi avec l'os hyoïde et le squamosal. Les cellules ciliées de l'organe de Corti sont innervées par des fibres nerveuses à la fois afférentes et efférentes (motrices et sensitives) et ne réagissent qu'aux faibles fréquences. Même si les organes auditifs sont peu développés, sans oreille externe, les sphénodons réagissent tout de même à des fréquences variant de 100 à 800 Hz, avec une sensibilité maximale à 200 Hz pour 40 dB.Le guano des oiseaux de mer permet le maintien d'une population d'Invertébrés qui sont les proies principales du sphénodon. Ces proies sont des coléoptères, des sauterelles, des araignées ; mais le sphénodon peut aussi consommer des grenouilles, des lézards, ainsi que des œufs ou des oisillons ; il est même occasionnellement cannibale. Les œufs et oisillons des oiseaux de mer, nourriture disponible de façon saisonnière, pourraient fournir les acides gras essentiels nécessaires au sphénodon. Cet animal mord tout ce qui l'approche et ne lâche pas facilement prise. Le sphénodon a un taux de reproduction faible, il lui faut entre 7 et 13 ans pour atteindre la maturité sexuelle ; les femelles s'accouplent et pondent seulement environ tous les quatre ans. Les accouplements ont lieu au milieu de l'été austral. Pendant la parade nuptiale, la peau du mâle est plus sombre ; il érige sa crête et s'exhibe devant la femelle. Il marche lentement en cercle autour d'elle, les pattes raides. Soit la femelle se soumet et permet au mâle de la monter, soit elle se réfugie dans son terrier. Le mâle ne possède pas de pénis, fait unique chez les reptiles ; il s'accouple en soulevant la queue de la femelle et en plaçant son cloaque contre celui de sa partenaire. Le sperme est transféré de cloaque à cloaque, selon un processus semblable à celui des oiseaux. (Photo Tuatara juvénile (Sphenodon punctatus). :Benutzer GFDL 1.2) StockShot 12/7/2009 Les œufs de sphénodon ont une coquille molle, parcheminée. La femelle Sphénodon met entre un et trois ans pour produire des œufs fécondables, et plus de sept mois pour former la coquille. Après la ponte l'incubation dure de 12 à 14 mois dans la nature, et 6 mois en incubateur. Ceci implique que la reproduction ne survient qu'à deux à cinq ans d'intervalle, soit le cycle de reproduction le plus lent chez les reptile. Chaque ponte présente une moyenne de six à neuf œufs (mais les valeurs extrêmes vont de un à dix-huit). Ces œufs mesurent de 22 à 27 mm de long pour 16 à 18 mm de large. Le sexe des petits dépendra de la température d'incubation de l'œuf ; les œufs les plus chauffés auront tendance à produire des mâles et les moins chauffés des femelles. Des œufs incubés à 21 °C auront autant de chances de produire des mâles que des femelles. Mais à 22 °C, il y a 80 % de chances que le petit soit mâle, et 20 °C, 80 % de chances que le petit soit femelle17. Ceci montre que la détermination du sexe, chez le sphénodon, est liée à la fois par la génétique et par les facteurs de l'environnement. (Photo un jeune sphénodon tout juste sorti de l'oeuf. Université Victoria de Wellington Scoop)Lire le passage Le sphénodon et l'homme: - Statut et préservation, - Menaces pesant sur le sphénodon, dont la destruction de son habitat,- Introductions et réintroductions dans un milieu naturel,- Éradication des rats, responsables en partie de la régression des sphénodons,- Élevage en captivité.Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 On estime que cette impressionnante salamandre, pouvant atteindre 1,80 m de long, serait présente sur Terre depuis 170 millions d'années. Elle est aujourd'hui en danger critique d'extinction.Andrias davidianus, Aquarium de Shanghai Aquarium. J. Patrick Fischer CC BY-SA 3.0CR : En danger critique d'extinctionAndrias davidianus, la Salamandre géante de Chine, est une espèce d'urodèles de la famille des Cryptobranchidae. Cette salamandre géante vit en Chine et aurait été introduite à Taïwan.Andrias davidianus mesure environ 100 cm. Dans le passé on a capturé et mesuré des individus allant jusqu'à 1,80 m de longueur, pour 65 kg, mais les spécimens observés actuellement sont nettement plus petits. Sa queue représente environ 59 % de la taille du corps et son extrémité s’aplatit latéralement en forme d’aviron. La salamandre géante de Chine, avec celles du Japon et d’Amérique du Nord, est l’un des plus grands amphibiens vivants au monde. Sa longévité moyenne dépasse 30 ans, bien qu’en captivité, des spécimens aient pu atteindre près de 80 ans.Andrias davidianus dans son milieu naturel ? Haplochromis CC BY-SA 3.0 La teinte générale du corps varie du brun clair au brun foncé, parfois proche du noir, avec des taches noirâtres éparses. Le corps et la tête ont une allure plutôt aplatie. La tête est large, la gueule vaste avec de petits yeux sans paupières qui ne peuvent se concentrer sur le même objet en même temps, d’où une mauvaise vision. Pour trouver leurs proies, les animaux sont donc tributaires du toucher et peut-être de l’odorat, du goût, ou encore de la sensibilité aux vibrations ou au champ électrique. La peau est visqueuse et présente des plis irréguliers sur les flancs. Les pattes, bien développées, portent quatre doigts à l’avant et cinq à l’arrière. (Photo Certaines salamandres géantes de Chine ont de très belles couleurs et motifs, comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessus. Zou Feng / ZSL Edgeofexistence)La respiration est assurée en partie par la peau. Cette dernière laisse entrer le dioxygène et sortir le dioxyde de carbone. Cette caractéristique ajoutée, à un métabolisme lent, permet à la salamandre géante de rester la plupart du temps au fond : elle ne remonte à la surface que pour respirer de temps en temps. Lorsque leurs branchies larvaires se réduisent, les adultes développent un pli bien visible sur la peau, le long de leurs flancs, qui augmente la surface d’absorption de l’oxygène. Sa grande taille, l’absence de branchies et des poumons réduits confinent cette espèce dans des zones d’eaux courantes.Andrias davidianus au museum d'histoire naturelle de Karlsruhe (Allemagne). H. Zell CC BY-SA 3.0Essentiellement active la nuit, ce n’est pas une grande chasseuse. Ses proies favorites sont les écrevisses, les crabes, les petits poissons, mais aussi des vers, des larves d'insectes, des anoures (grenouilles et crapauds) et leurs têtards, des mollusques, des reptiles ou des petits mammifères nageurs. Cette salamandre géante chasse également les plus petites salamandres et se rabat parfois sur des charognes de grenouilles ou de poissons. La méthode employée dans l'alimentation de cette espèce est connue sous le nom d’aspiration buccale asymétrique, où la mâchoire inférieure se rabat rapidement et à proximité des proies qui sont aspirées dans sa gueule.La saison de reproduction des salamandres géantes de Chine semble se produire entre août et septembre. Son coassement proche du vagissement lui vaut le surnom de « poisson-nourrisson » en Chine. La femelle dépose près du mâle une trainée d’un très grand nombre d’œufs, entre 500 et 1000, distribués en deux longs cordons gélatineux. Si la femelle ne trouve pas de mâle pour féconder sa ponte, elle la dévore. Dans le cas contraire, le mâle chasse la femelle, enfouit la ponte dans un terrier en profondeur (cavité de reproduction), puis libère ses spermatozoïdes et, agitant l’eau autour des œufs, les féconde ainsi. Avec ses membres atrophiés, il fait une boule des cordons et les protège des prédateurs jusqu’à l’éclosion, soit 50-60 jours plus tard. (Photo oeufs de la salamandre géante de Chine. Invali Caudata)À la naissance, les larves ne mesurent que 30 mm et possèdent des branchies externes qui régresseront au moment de la métamorphose, lorsque leur taille aura atteint environ 200-250 mm de long. Ils n’acquerront le métabolisme d’un adulte qu’à l’âge de trois ans. La maturité sexuelle se ferait à environ 15 ans.La salamandre géante vit dans les fleuves, lacs, marais et étendues d'eau douce de Chine. L’espèce est entièrement aquatique et endémique de la Chine continentale, mais elle a probablement été introduite à Taïwan. Elle se rencontre au Guanxi, au Guangdong, au Fujian, au Hunan, au Jiangxi, au Zhejiang, au Jiangsu, au Anhui, au Hubei, au Guizhou, Qinghai, à Chongqing, au Sichuan, Gansu, Shaanxi, Shanxi, Henan et au Hebei. Son aire de répartition est à présent fortement morcelée. La salamandre géante est présente entre 100 et 1 500 m d'altitude, dans les eaux vives des rivières riches en oxygène. Son habitat se compose de rochers, ruisseaux de montagne et des lacs aux eaux claires et rapides. Elle occupe les creux sous-marins et les cavités, passant la plupart de son temps dans l’eau. (Photo Zou Feng / ZSL edgeofexistence)La Salamandre géante de Chine évolue dans les trois grands écosystèmes fluviaux de la Chine, les rivières Huang He (rivière jaune), Yangtze et Zhu Jiang (rivière des perles). Jusqu’à la construction de canaux, il y a de ça environ 1400 ans, ces cours d’eau étaient isolés les uns des autres. Tout laisse donc à penser que les populations de salamandres de ces trois systèmes fluviaux seraient génétiquement distinctes les uns aux autres. Des travaux récents révèlent des divergences génétiques et géographiques entre les populations de salamandres. Selon cette hypothèse, A. davidianus serait en fait un composite de plusieurs espèces distinctes génétiquement. Le plus grand amphibien vivant au monde voit sa population considérablement décliner depuis les années 1950. Entre la pression anthropique par dégradation de son milieu et la chasse alimentaire des populations locales, les salamandres géantes de Chine ont subi une diminution dramatique de leur effectif depuis les années 1960. Le braconnage sévit même dans les zones protégées, car leur chair est utilisée dans la composition de mets délicats des tables chics : la capture et le commerce illégal s’en trouvent encouragés. L'espèce est considérée comme étant à la fois un aliment de luxe et une importante source de médicaments traditionnels en Chine. Un facteur qui rend la salamandre géante chinoise particulièrement vulnérable à la chasse, est qu'elle est facile à attraper : elle se cache dans les crevasses de roche d'où elle est facile à dénicher et à détacher. [size=10](Photo Salamandres géantes chinoises à vendre dans un restaurant en ville de Hongqiao (虹桥镇) dans Zhejiang, Chine: Le prix était de 880 CNY / jin , soit environ 215 EUR / kg ou US280 $ / kg. Cela place les salamandres géantes chinoises dans le segment des aliments de luxe et en fait une cible de choix pour le braconnage. Micromesistius CC BYSA 3.0)Maxisciences - Wikipedia[/size] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Également appelé requin frangé, requin collerette ou requin à tunique, ce requin difficile à observer présente de nombreux caractères primitifs. Il appartiendrait à l'une des plus anciennes lignées de requins encore existantes.Un spécimen naturalisé : Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée (Paris). Citron CC BY-SA 3.0Le requin-lézard, requin frangé, requin festonné, requin à tunique ou requin à collerettes (Chlamydoselachus anguineus) est une espèce de requin de la famille des Chlamydoselachidae avec une distribution grande mais inégale, dans les océans Atlantique et Pacifique. Cette espèce vit sur la zone externe du plateau continental et du talus continental supérieur, généralement près du fond. Il vit jusqu'à 1 570 mètres de profondeur, alors que dans la baie de Suruga, au Japon, il est plus courant à des profondeurs de 50 à 200 mètres. Il présente de nombreux caractères primitifs, ce qui lui vaut le nom de « fossile vivant ». Son corps atteint jusqu'à 2 mètres de long et arbore une couleur brun foncé, ressemblant à une anguille avec les nageoires dorsales, pelviennes et anales placées loin en arrière. Rarement observé, le requin-lézard capture ses proies en pliant son corps et bondit en avant comme un serpent. Ses mâchoires extrêmement flexibles lui permettent d'avaler de grosses proies, tandis que ses rangées de petites dents pointues les empêchent de s'échapper. Il se nourrit principalement de céphalopodes, tout en consommant des poissons osseux et d'autres petits requins. Cette espèce est vivipare aplacentaire : les embryons sortent de leurs œufs à l'intérieur de l'utérus de la mère, et sont menés à terme en consommant principalement les réserves de leur vitellus. Le requin-lézard a la période de gestation la plus longue chez un vertébré : elle peut durer trois ans et demi. Entre 2 et 15 jeunes naissent par portée, il n'y a pas de saison de reproduction distincte. (Photo Le requin-lézard a de longues mâchoires. OpenCage CC BY-SA 2.5)Le requin-lézard est parfois capturé comme prise accessoire par les pêcheries commerciales, mais il a peu de valeur économique. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) le considère comme quasi menacé étant donné son très faible taux de reproduction, même les prises accidentelles peuvent épuiser sa population. Avec sa forme allongée, analogue à une anguille, le requin-lézard a longtemps été comparé au serpent de mer des mythes. Sa tête est large et aplatie avec un museau court et arrondi. Contrairement aux autres requins, ses narines sont situées sur le dessus de sa tête, qui ressemble à celle d'un serpent. Les yeux sont des ovales horizontaux, moyennement grands et n'ont pas de membrane nictitante (troisième paupière). Les mâchoires très longues sont positionnées à l'extrémité du museau, par opposition aux mâchoires de la plupart des requins. Les coins de la bouche sont dépourvus de sillons ou de plis. Les rangées de dents sont assez largement espacées, et sont au nombre de 19 à 28 dans la mâchoire supérieure et 21 à 29 dans la mâchoire inférieure. Ses quelques 300 dents sont petites, tricuspides (en forme de trident) et très acérées ; elles sont identiques sur les deux mâchoires. (Photo Les nombreuses dents pointues sont adaptées pour accrocher le corps mou des calmars (Aquarium Shin-Enoshima. saname777 CC BY-SA 2.0)Le requin-lézard est ovovivipare, les embryons en développement se nourrissent principalement par leur vitellus, bien que la différence de poids entre l'œuf et le nouveau-né indique que la mère fournit également de la nutrition supplémentaire par des moyens inconnus. Les femelles adultes ont deux ovaires fonctionnels et un utérus fonctionnel, sur la droite. Il n'y a pas de saison de reproduction définie pour les deux sexes, ce qui n'est pas surprenant étant donné que ce requin vit dans les profondeurs où il n'y a peu ou pas d'influence saisonnière. Les portées vont de 2 à 15 alevins. La durée de gestation peut durer trois ans et demi (42 mois), soit beaucoup plus longtemps que pour n'importe quel autre vertébré. Cela s'explique par les conditions extrêmes de son milieu naturel : le froid intense ralentit ses processus métaboliques, dont la reproduction. Le nouveau-né mesure 40 à 60 cm de longueur. Les mâles atteignent la maturité sexuelle quand ils mesurent 1,0 à 1,2 m de long, et les femelles 1,3 à 1,5 m de long. Le requin-lézard a une aire de répartition très large, mais discontinue, comme le montre la carte ci-dessus. Le requin-lézard se trouve généralement près du fond. Cependant, son régime alimentaire suggère qu'il fait des incursions importantes vers la surface. Cette espèce peut faire des migrations verticales, approchant de la surface la nuit pour se nourrir. (Image Répartition du requin-lézard. Chris_huh CC BY-SA 3.0) DocentTvFun 5/8/2011Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Des fossiles de la Nasikabatrachus sahyadrensis ont été retrouvés aux Seychelles. Mais aujourd'hui, cette grenouille est endémique d'une chaîne de montagnes du sud de l'Inde, qui s'est séparée des Seychelles il y a 130 millions d'années.L'holotype de Nasikabatrachus sahyadrensis, une femelle adulte, mesure 70 mm. Son dos est violet foncé (d'où son nom anglais de purple frog). Sa tête est petite et son museau pointu. Karthickbala CC BY-SA 3.0Cette espèce est endémique des Ghâts occidentaux dans les États du Kerala et du Tamil Nadu en Inde. Elle passe pratiquement toute l'année cachée dans le sol et sort de terre seulement pendant la mousson, durant environ deux semaines, afin de se reproduire. Ce mode de vie très discret explique peut-être pourquoi l'animal n'a été découvert que très récemment.Suivant des analyses génétiques, cette espèce serait proche de la famille des Sooglossidae endémique des Seychelles. Les deux familles se seraient séparées il y a environ 100 millions d'années, lorsque l'Inde, les Seychelles et Madagascar ne formaient qu'un seul ensemble.L'espèce a été découverte en octobre 2003 par le Belge Franky Bossuyt de l'Université libre de Bruxelles et par l'Indien Sathyabhama Das Biju de l'Institut de recherche et du jardin botanique de Palode. Cependant, l'animal était déjà bien connu des populations locales. frogindiadotorg 9/2/2014Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Découverte en 2003, cette fourmi aveugle, dépigmentée et munies d'imposantes mandibules, appartiendrait à la plus ancienne lignée de fourmis connue. Cette lignée serait peut-être à la base de la famille des fourmis.Michael Branstetter CC BY-SA 3.0Deux spécimens ont été découverts en 2000 par Manfred Verhaagh du Muséum d'Histoire naturelle de Karlsruhe en Allemagne, mais ils furent détruits lors de leur transport pour analyse, on ne put ainsi vérifier leur qualité de nouvelle espèce. Elle a été redécouverte en 2003 dans la forêt amazonienne à Manaus au Brésil par Christian Rabeling et son équipe de l'Université du Texas à Austin. C'est parce qu'elle ne ressemble à aucune autre, comme si elle venait de Mars, qu'elle est surnommée la "fourmi de mars".Très petite, d'une longueur n'excédant pas trois millimètres, cette fourmi est aveugle, dépigmentée et munie de mandibules assez imposantes. Ces particularités font qu'elle est parfaitement adaptée à son milieu souterrain. Ne ressemblant à aucun autre genre et espèce connus, une sous-famille a été créée spécifiquement pour elle, celle des Martialinae. Selon une analyse phylogénétique, cette espèce appartient à une lignée très ancienne, à la base de la famille des fourmis.Il semble que la récente découverte ne permette pas d'en savoir plus sur les habitudes de vie de cette espèce. A suivre donc.Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 Ce requin à l'allure plutôt terrifiante est l'unique représentant de sa famille. Il vit dans les canyons et monts sous-marins du monde entier, mais il est très difficile à observer. Les scientifiques pensent que le squale était très abondant sur les côtes durant le Crétacé.requin-lutin juvénile au Museum de Victoria (Australie). Dianne Bray CC BY-SA 3.0Le requin-lutin (Mitsukurina owstoni) est une espèce de requin de la famille monotypique des Mitsukurinidae qui comporte un seul genre. Il vit sur le talus continental, les canyons sous-marins et les monts sous-marins du monde entier, entre 30 et 1 300 m de profondeur, les adultes vivant plus profond que les juvéniles. Il peut atteindre 3,85 m de long. Cette espèce ressemble à nul autre requin, avec un long museau aplati, des mâchoires très protractiles garnies de dents en forme de clou. Il mesure généralement entre trois et quatre mètres de longueur à maturité, mais peut croître davantage. sneakyD32 22/8/2008 Différentes caractéristiques anatomiques du requin lutin, comme son corps flasque et ses petites nageoires, suggèrent qu'il est lent par nature. Cette espèce chasse des poissons téléostéens, des céphalopodes et des crustacés à la fois à proximité du fond de la mer et au milieu de la colonne d'eau. Son long museau est couvert d'Ampoules de Lorenzini, qui lui permettent de détecter les champs électriques produits par ses proies, qu'il peut capturer en étendant rapidement ses mâchoires. Un petit nombre de requins lutin sont involontairement capturés par la pêche en eau profonde. L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) le considère comme Préoccupation Mineure, citant sa large distribution et la faible incidence de la capture. (Image électro récepteur et canal des lignes latérales. Chris huh CC BY-SA 3.0) Bien que le requin lutin (ou requin-Gobelin) ait été découvert il y a presque un siècle, on n'en sait que fort peu sur cette espèce difficile à trouver. Seule quelques centaines de spécimens de ce requin d'aspect préhistorique ont été capturés. (Photo Pores des ampoules de Lorenzini sous le museau du requin tigre. Albert kok CC BY-SA 3.0)Maxisciences - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 août 2014 On date cet oiseau d'environ 10 millions d'années, mais le fossile retrouvé dans le Nebraska qui a permis d'établir cette estimation pourrait appartenir à l'un de ses cousins préhistoriques ou à son ancêtre direct, n'appartenant pas au genre Grus. En revanche, les scientifiques sont à peu près certains qu'un autre crâne de 2,5 millions d'années appartient bien à cette grue.Grus canadensis adulte et jeune. On la trouve en Amérique du Nord, à Cuba et dans l'extrême nord-est de la Sibérie. http://www.birdphotos.com CC BY-SA 3.0Les adultes sont presque entièrement gris. En période de reproduction, le plumage est généralement beaucoup taché, en particulier dans les populations migratrices, et devient presque ocre. Elle a le front rouge, les joues blanches et un long bec pointu foncé. Ses longues pattes sombres traînent en vol et son long cou, en vol, est maintenu droit. Les immatures ont le dessus roux et le ventre gris. Les deux sexes se ressemblent. La taille varie selon les différentes sous-espèces. Cette grue lance souvent un appel claironné qui rappelle un R roulé français et que l'on peut entendre à grande distance.Les couples de grues se livrent à des appels à l'unisson. Elles se tiennent l'une contre l'autre, se livrant à un duo synchronisé complexe. La femelle lance deux appels à chaque appel unique du mâle.C'est le seul grand oiseau gris d'Amérique du Nord en dehors du Grand Héron. Ce héron est de dimension similaires à la grue du Canada et est parfois appelé à tort une grue, même s'il est très différent dans les détails de son plumage et de son allure. Comme les autres hérons, il vole avec le cou rentré dans le corps. À l'âge adulte, la grue a une envergure de 2 à 2,5 m ce qui en fait un oiseau capable de planer comme les faucons et les aigles. Utilisant les thermiques comme ascenseur, elles peuvent rester en l'air pendant plusieurs heures, ne nécessitant que des battements d'ailes occasionnels et par conséquent ne dépensant que peu d'énergie. (Photo Grues du Canada en vol. Manjith Kainickara Flickr CC BY-SA 3.0) johnfredeen 26/5/2012Les grues du Canada élèvent une seule couvée par an. Dans les populations non-migratrices, la ponte commence entre Décembre et Août. Dans les populations migratrices, la ponte commence habituellement en Avril ou Mai. Les deux membres d'un couple reproducteur construisent le nid avec des végétaux des environs. Les sites de nidification sont généralement les marais, les tourbières ou baissières, mais de temps à autre aussi sur la terre ferme. Les femelles pondent un à trois oeufs (deux, en moyenne), les oeufs sont ovales, bruns et ternes avec des marques rougeâtres. Les deux parents couvent les œufs pendant environ 30 jours. Les poussins sont nidifuges; Ils éclosent couverts de duvet, les yeux ouverts et capables de quitter le nid dans la journée. Parents couvent les poussins jusqu'à trois semaines après l'éclosion, les nourrissent intensément au cours des premières semaines, puis peu à peu moins fréquemment jusqu'à ce qu'ils atteignent leur indépendance à l'âge de neuf ou dix mois. Les jeunes restent avec leurs parents jusqu'à un ou deux mois avant que ceux-ci préparent la prochaine couvée. Après avoir quitté leurs parents, les poussins forment des groupes nomades avec d'autres jeunes et restent dans ces groupes jusqu'à ce qu'ils forment des paires de reproduction, entre deux et sept ans.Maxisciences - Wikipedia - Wikipedia (en anglais) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites