Saint-Cado : les dons affluent pour la restauration du vieux pont.

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Il y a un an, la ville de Belz et la Fondation du patrimoine lançait une souscription afin de récolter les fonds nécessaires à la restauration du pont de Saint-Cado mal en point, il y a urgence selon les élus de la petite commune, qui espèrent pouvoir lancer rapidement les travaux.

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Du fait le l'action de l'eau qui entraîne l'érosion du sol sur lequel il repose, des fissures et des déjointements sont apparus sur la partie basse du vieux pont qui relie, dans la ria d'Etel, le continent à la petite île de Saint-Cado. Pour les élus de Belz, il devient donc urgent de lancer les travaux dont le coût est estimé à 528 000 euros. Une facture que la petite commune ne peut supporter seule. Aussi a-t-elle décidé il y a un an de lancer, avec l'aide de la Fondation du patrimoine, un appel aux dons.

Un paysage de l'île de Saint-Cado. XIIIfromTOKYO CC BY-SA 3.0

Et c'est la bonne nouvelle, le montant des sommes promises s'élève déjà à 120 000 euros. À Belz, dans le pays d'Auray, et bien au-delà, entreprises, enseignes, artisans, deux associations et des centaines de particuliers continuent de se mobiliser. La commune a également bon espoir d'obtenir le soutien des pouvoirs publics (État, région, département)pour l'aider à consolider son plan de financement. Au final, cet élan de générosité, s'il se poursuit, pourrait permettre de lancer les appels d'offres d'ici la fin de l'année pour des travaux dès 2015.

 Vue du Pont reliant le continent à l'île de Saint-Cado. Photo jplours.fr

En 2008, une visite de sécurité effectuée par la DDE  avait mis en évidence tassements de chaussée de part et d'autre des voûtes, fracture de pierres, déformations des voûtes et disjointement des pierres des piédroits... Travaux onéreux en perspective et, bien que faisant partie d'un site classé, le pont n'est pas inventorié aux monuments historiques. Si bien que les réfections incombent entièrement à la commune, dont les capacités d'investissement restent très faibles.

FR3 Bretagne 8/9/2014 - Le Télégramme