Admin-lane 0 Posté(e) le 16 septembre 2014 Au Costa Rica, des plongeurs ont filmé le sauvetage d’une Raie manta, emmêlée dans un fil de pêche et qui s’était approchée d’eux. L’animal s’est laissé faire tandis qu’on le libérait de son entrave. Un comportement plutôt rare. Manta birostris est une espèce de raie manta appelée diable des mers, manta géante... C'est un poisson cartilagineux de la famille des Myliobatidae. Elle doit son nom au mot espagnol Manta signifiant « couverture ». C'est la plus grande des raies — sur plus de 500 espèces —, atteignant jusqu'à neuf mètres d'envergure et trois tonnes. Elle vit dans les eaux tropicales, souvent autour des récifs coralliens. C'est un être paisible et tout à fait inoffensif. La raie manta possède une coloration la plupart du temps bleue, mais qui peut être noire ou grise, souvent tachetée de blanc sur certaines parties. La zone ventrale de l'animal est généralement blanche, parfois tachetée de noir. Ces taches permettent leur identification. Ce sont des animaux ovovivipares : l'œuf éclot (ovipare) dans le ventre de la femelle qui donne naissance à un seul petit d'environ 1,4 mètre tous les deux ans. Personne n'a jamais assisté à la naissance d'une raie manta... (Photo Une Raie Manta (birostris) photographiée en Thaïlande jon hanson de london, UK / Flickr / CC BY-SA 2.0)La séquence montrant un dauphin secouru par un plongeur avait étonné et séduit. Le comportement du cétacé semblait bien être une demande d’assistance, l’animal étant resté très près du plongeur en train de couper le fil de pêche enroulé autour d’une de ses nageoires pectorales et accroché par un hameçon. La vidéo montrée ici, avec en vedette cette fois une raie manta, lui a donc été immédiatement comparée.La scène, relayée sur la chaîne YouTube d’Oceano VideoSub par Thomaz Monteiro et Flavia Passaglia, se passe dans l’océan Pacifique, au large des côtes du Costa Rica, près des îles Murciélagos (appelées aussi Bat Islands), un lieu de plongée réputé. On y voit une raie manta, probablement Manta birostris, s’approcher d’un groupe de plongeurs et portant sur elle, emmêlé, un fil de pêche. Tandis que l’un des hommes s’occupe de lui ôter cette entrave, le sélacien nage tranquillement, sans s’éloigner, opérant même une montée à la verticale.Ces grandes raies, qui s’observent souvent non loin des côtes, en région tropicale ou tempérée, sont connues des plongeurs pour leur comportement peu farouche. Elles s’approchent volontiers des palanquées, sans être effrayées pour peu que personne ne tente de se diriger vers elles de manière agressive. Mangeuses de zooplancton, ces raies, inoffensives, nagent la bouche ouverte et effectuent parfois de véritables loopings pour gober un nuage de petites larves. Ces grands sélaciens ont aussi l’habitude de venir se débarrasser de leurs parasites dans ces étonnantes « stations de nettoyage » où sont installés des poissons spécialisés dans cette tâche et croquant les crustacés ou les mollusques fixés sur la peau ou les branchies des animaux plus grands.Peut-être observe-t-on ici un comportement finalement habituel. Il est difficile d’affirmer que la raie soit vraiment venue intentionnellement chercher de l’aide. Quoi qu’il en soit, elle l’a obtenue… Oceano VideoSub 11/9/2014Futura Sciences 16/9/2014 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites