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Quito : De nouvelles espèces animales protégées par la Convention de Bonn

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Les ours polaires ainsi que certaines variétés de gazelles, baleines et requins ont été ajoutés à la liste des espèces migratrices à protéger par les 120 pays signataires de la convention de Bonn (CMS). Ces derniers étaient réunis lors d'un sommet de six jours à Quito.

Après d'intenses négociations, 31 nouvelles espèces ont été inscrites sur cette liste à laquelle n'a pas pu être intégré le lion africain, faute d'informations disponibles de la part des pays de la région.

Parmi ces animaux figurent l'ours polaire, avec une population estimée entre 20 et 25'000 spécimens et dont le territoire se rétrécit en raison du grand dégel arctique, ainsi que la gazelle à front rouge, originaire d'Afrique, et la Grande outarde, un oiseau présent de l'Europe à la Chine.

"Les oiseaux migratoires sont devenus la question-phare des problèmes urgents de notre époque", a dit Bradnee Chambers, secrétaire de la CMS, qualifiant le sommet d'"historique". "De la pollution avec du plastique dans les océans aux effets du changement climatique, en passant par le braconnage et la surexploitation, les menaces sur les oiseaux migrateurs nous concernent tous."

Concernant le monde marin, diverses espèces de requins (requin-bouledogue ou requin-marteau) et des raies manta ont été intégrés à la liste des animaux à protéger.

La Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, entrée en vigueur en 1983, énonce que les Etats doivent être les protecteurs des espèces migratrices vivant à l'intérieur ou traversant leurs juridictions nationales. Ces espèces sont notamment menacées par le rétrécissement de leur habitat, la chasse, ou la dégradation de leurs aires d'alimentation.

Avant Quito, une centaine d'espèces migratrices étaient déjà inscrites à l'annexe I de la CMS, soit considérées en danger d'extinction. A Quito, les 31 nouvelles espèces se répartissent entre l'annexe I et l'annexe II (état de conservation défavorable). La prochaine conférence de la CMS se déroulera en 2017 aux Philippines.

Romandie 11/11/2014

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Comme précédemment annoncé, 31 nouvelles espèces viennent d’être ajoutées sur la liste des espèces migratrices à protéger par les 120 pays de la Convention de Bonn.



La raie manta fait partie des 31 nouvelles espèces protégées*. Les 120 pays signataires de la convention de Bonn viennent ensemble de s’y engager. Ces espèces migratrices viennent compléter une liste déjà longue d’une centaine de noms. Les requins, bouledogues et marteaux, y figurent, victimes du braconnage. "Il y a actuellement un commerce d’ailerons qui tue énormément de requins, parce que ces ailerons se vendent très cher sur le marché asiatique", a confirmé Guillaume Eveillard, conservateur de l’Aquarium de Paris. Pour la baleine à bec de Cuvier, c’est la surpêche qui la menace.

Ce trafic participe aujourd’hui au crime organisé. "Tout cela est planifié par des organisations criminelles qui violent les lois des pays et contribuent à l’insécurité à travers le monde", a déclaré Bradnee Chambers, secrétaire de la convention sur la conservation des espèces migratrices. La pollution est l’autre grande menace et le fameux continent de plastique, qui perturbera à long terme toute la chaîne alimentaire. Au Pôle Nord, l’ours blanc est victime du réchauffement climatique. C’est son habitat naturel, qui disparaît inexorablement.

Pour la raie Manta, les 116 pays signataires de la Convention de Bonn en 2011 s'étaient déjà engagés à la protéger... Faut-il voir une annonce redondante ou de simples intentions ?

Francetv info 11/11/2014

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